Sortie du 13 juillet 2024 par Peyuko Cascade du Leyvay et Rochers de la Baume (1663m) par le Torrent des Plates
Après avoir découvert les magnifiques vallons de l'Abéou et du Leyvay il y a un peu plus d'un an, je savais que le secteur recelait encore de belles surprises. Des amis en visite ayant repéré cet itinéraire, c'était l'occasion parfaite pour y retourner et partir à la chasse aux cascades et aux ammonites !
Itinéraire, carte // Fiche topo
Topo de référence
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Conditions météo
Beau, ciel se voilant un peu.
Température idéale, ni trop chaud, ni trop froid.
Récit de la sortie
Sachant que la piste est en bonnes conditions, nous poussons en voiture jusqu’à proximité de Voran. Et plutôt que de descendre tout de suite dans le lit du torrent, nous suivons la piste un temps avant que celle-ci ne redescende vers le lit de l’Abéou.
La progression en rive gauche au départ est assez aisée. Puis, les blocs se font plus présents et nous obligent à changer de rive régulièrement mais sans que cela soit pénible.
De même, le lit du Leyvay se remonte plutôt bien jusqu’à parvenir à la vasque qui verrouille l’accès à la cascade. Nous choisissons de monter en rive gauche par une dalle assez glissante mais la vire en rive droite peut aussi faire l’affaire.
Quel instant magique que cette cascade qui ne se révèle qu’au dernier moment. Lovée dans son cocon de roches, elle tombe dans un bassin d’un bleu intense qui donnerait des envies de baignade s’il n’y avait la température de l’eau !
Retour dans le vallon de l’Abéou à la recherche du torrent des Plates. Son entrée étant en partie masquée par la végétation, il faut être attentif pour la dénicher.
Le cheminement est ludique, notamment le passage sous le gros bloc et la cascade qui conclut l’ascension, même s’il ne s’agit que d’un filet d’eau, est encore une charmante découverte.
Après une brève mais rude montée, nous finissons par arriver au sommet des Rochers de la Baume. À l’ouest, le Roc de Garnesier trône en seigneur, alors qu’à l’est les lacets blancs de l’Abéou contrastent joliment avec les flancs verdoyants des sommets qui l’enserrent.
Dernière merveille du jour : les ammonites. Elles sont assez discrètes et en grande partie effacées par l’érosion. Il est donc d’autant plus important de veiller à ne pas endommager ces vestiges de plusieurs millions d’années, qui devraient inviter l’espèce humaine à considérer sa présence sur Terre avec une bonne dose d’humilité.
Photos
Auteur : Peyuko
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