Sortie du 5 juin 2024 par jump38 Tête des Chaudières (2029m) et Rochers de la Balme (2063m) par le Pas de la Balme

C’est à la Tête des Chaudières que nous avons décidé de ’fêter’ nos noces d’améthyste !

Juste un chat, mais pas une voiture au parking de départ où nous arrivons un peu avant 8H grâce à un lever bien matinal.

Si parfois les sentiers en Vercors sont bien secs, aujourd’hui il n’en est rien ; le sentier est au minimum très gras, mais parfois carrément boueux ... il a dû pas mal pleuvoir par ici aussi ! Les oiseaux semblent apprécier l’humidité ambiante et nous gratifient de leurs plus beaux chants ; c’est encore plus beau que le ’Chant des oyseaulx’ de Clément Jannequin !

À quelques encâblures du lieu-dit ’Mulet du Curé’, le sentier, qui a déjà pris un peu le soleil, se fait nettement moins glissant.

Nous voilà au départ du passage en balcon sur la large vire, passage que l’on adore ! Et on tombe presque nez à museau avec de jeunes bouquetins accompagnés de leur mère. On échange quelques regards en restant le plus immobiles possible, mais ils n’ont pas trop envie de se faire tirer le portrait et déguerpissent tranquillement dans la pente.

Nous n’avons vu personne jusque là, et il en sera de même jusqu’au sommet que quitte un groupe de quatre randonneurs ... probablement à cause de l’ambiance plus que fraîche ; la température bien basse pour la saison se combinant avec un petit vent bien sensible.

Le gros cairn du sommet permet de se protéger un peu du vent et, après avoir revêtu quelques couches de vêtements supplémentaires, nous nous installons pour le pique-nique que nous commençons par un petit apéro en se remémorant les conditions météo que nous avions 48 ans plus tôt, jour pour jour et heure pour heure ...
Nous observons des parapentistes qui évoluent nettement au-dessus de nous et parfois disparaissent même dans les nuages qui nous surplombent !

On aimerait bien avoir un peu de soleil, mais il n’en est rien ; aussi nous ne nous attardons pas au sommet, qui s’est peuplé de quelques randonneurs et retournons au Pas de la Balme où il fait nettement meilleur et qui offre un superbe emplacement pour un brin de sieste.

Si le sentier de retour n’est pas sec, il se fait quand même moins glissant qu’à la montée ... le soleil ayant contribué à l’assécher quelque peu.

Pas plus de voiture à l’arrivée au parking qu’il n’y en avait au départ ... et le chat est toujours là !

On fait le vœu de revenir ici dans deux ans !