Sortie du 28 mai 2024 par vermatoiz La Peyrouse par Combe Chaude et le Collet
A la recherche du temps perdu.... ou plutôt du chemin perdu ! Ou le récit d'un plantage....!
Itinéraire, carte // Fiche topo
Topo de référence
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Conditions météo
Assez beau temps, venté.
Chemins gras sans être trop boueux.
Récit de la sortie
La météo étant ce qu’elle est depuis un certain temps (et aujourd’hui est le meilleur de la semaine....), et n’ayant personne pour m’accompagner (et du coup, heureusement !), je reste modeste et me dirige vers le Connex, pour tester un circuit encore inédit pour moi.
Je démarre classiquement des Arnauds, puis me dirige vers Combe Chaude, avec l’idée d’aller voir ce Rocher des Portes que je voulais déjà découvrir lors de la rédaction de ce topo, et où je m’étais promis de revenir...... Et bien, je vais devoir renouveler ma promesse encore une fois !
Bref, Combe Chaude est atteinte sans problème, puis je me dirige vers la Table du Collet, et là, hésitation.....Je ne vais pas prendre le même chemin que la dernière fois, ce n’est pas ce que je recherche aujourd’hui, mais lequel des deux autres suivre ?....
Bien sûr, comme je "connais le coin par coeur", je n’ai pas pris la carte, c’est très intelligent ! Donc, allons-y au feeling, et comme je connais mon feeling, j’aurais dû me douter qu’il y aurait un loup....
Il y a bien des panneaux, mais leur inclinaison n’incite pas à la certitude, donc je teste le sentier qui a l’air dans la bonne direction, mais c’est à peine une trace descendante dans le bois et envahie de hautes herbes et autres branchages morts, et puis ça me semble descendre beaucoup....demi-tour, et empruntons plutôt la bonne piste qui poursuit tout droit, bien avenante....
Ah c’est tranquille, presque plat, longeant une belle et profonde forêt, avec quelques belles falaises rocheuses pour casser un peu la monotonie du chemin, et parfois une trouée offrant une vue sur le Vercors, ce qui me réjouit toujours !
La piste forestière se poursuit par un joli chemin herbeux, et se termine....par un beau cul de sac ! Héé ouii....
J’ai beau m’avancer au maximum, à la limite du bord, mais non, ça ne passe plus, d’un côté une forte pente boisée, de l’autre une forêt à pic, et entre les deux un amalgame de taillis, de rochers, d’arbustes, bref la jungle !
Bon........Yapluka ! Faire demi-tour, et retourner au croisement (bien deux bons kilomètres....) et là, soit je refais le chemin de ce topo, mais le vent que j’entends dans les arbres ne m’incite pas à monter sur les crêtes bien exposées, et puis le temps passe, le ciel blanchit, comme d’habitude, et je suis un peu dépitée, je vais donc choisir la facilité et me diriger vers le col de Lachal, où je sais trouver un coin pour le casse-croûte qui commence à se faire désirer, et puis ça me fera toujours une boucle....
Une fois restaurée, je vais déambuler en direction de Beauplat, jusqu’à exactement "la Baignoire" (???), où je ne me baignerai pas mais d’où j’aurai une très belle vue sur la barrière du Vercors, puis je rentrerai tranquillement aux Arnauds récupérer mon véhicule.
Au passage j’ai rencontré mon premier patou, bien débonnaire et d’ailleurs à l’extérieur du parc on ne sait pourquoi, et quelques moutons dans les ripes, mais à part ça, pas un chat, pas un rat, pas un loup de toute la journée....
Le côté négatif, un aller-retour sans grand intérêt.
Le côté positif, une longue balade dans la nature, en forêt, en solitaire, en silence, en faisant activer les pattes arrières et le mental, et ça, c’est toujours mieux qu’un canapé-télé !
C’est juste qu’il va falloir que je revienne une fois de plus pour essayer de finir ce projet !
Photos
Auteur : vermatoiz
Avis et commentaires
Idem que vermatoiz.... Et c’est tellement vrai !
Merci CourtePatte, je me sens moins seule !
Aha ! La piste forestière qui ne mène nulle part. Je la connais bien : il y en a une, ou plus, dans chaque forêt. Bien sûr elles ne figurent pas sur les cartes, et bien sûr elles suivent un cap juste assez crédible pour faire illusion, parfois sur de longues distances.
Ma préférée c’est celle que l’on rencontre à la tombée de la nuit, qui a plus ou moins englouti le sentier que vous deviez suivre, alors que la lumière baisse à toute vitesse et qu’il ne vous reste plus qu’à raisonner "Bon, puisque j’ai perdu le chemin je vais rester sur cette piste qui m’emmènera bien quelque part !"
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