Sortie du 30 juin 2022 par Hugo Lmt Ouille Noire (3357m)

Dès les premières lueurs de l’aube, j’ai enfilé mes chaussures de randonnée, muni mon sac à dos d’eau, de vivres et d’équipement adéquat, prêt à affronter les pentes raides et les panoramas époustouflantes qui m’attendent.

Le sentier débute vigoureusement dès le col de l’Iseran, s’élevant rapidement au-dessus des paysages verdoyants de la vallée. Les premiers pas sont soutenus, mais la vue sur les sommets environnants, qui se dévoilent peu à peu à la lumière du jour naissant, me motive à poursuivre mon ascension.

Après avoir franchi les premiers mètres de dénivelé, le sentier s’adoucit quelque peu, traversant des alpages fleuris et longeant des torrents cristallins. Je profite de ce répit pour contempler la beauté sauvage qui m’entoure et pour reprendre mon souffle avant de m’attaquer à la suite de la montée.

Au bout de deux heures de marche environ, j’atteins le col de l’Ouille Noire, où je fais une courte pause pour m’hydrater et admirer le panorama qui s’étend devant moi. La vue sur les massifs de la Vanoise et des Alpes Graies est saisissante, et je peux déjà apercevoir la silhouette imposante de l’Ouille Noire qui se dresse fièrement vers le ciel.

La dernière partie de l’ascension est la plus ardue. Le sentier devient plus escarpé et rocailleux, nécessitant parfois l’utilisation des mains pour progresser. Malgré la difficulté croissante, je suis déterminé à atteindre le sommet et à savourer la récompense de mes efforts.

Après une série d’escalades et de passages délicats, j’atteins enfin le tant attendu sommet de l’Ouille Noire ! Le panorama qui s’offre à moi est à couper le souffle. Je domine des centaines de kilomètres à la ronde, et les sommets enneigés des Alpes s’étalent à perte de vue. Un sentiment d’accomplissement et de plénitude m’envahit.

Je savoure ce moment unique pendant un long moment, immortalisant cette vue spectaculaire dans ma mémoire et mon appareil photo. Puis, il est temps de redescendre, conscient de la difficulté qui m’attend mais rempli de la satisfaction d’avoir atteint mon objectif.

La descente est plus rapide que la montée, mais non moins exigeante. Je descends avec prudence, en prêtant attention à chaque pas et en profitant des paysages changeants qui se dévoilent sous un angle différent.