Sortie du 11 mai 2024 par jump38 Pointe Feuillette (1881m) par le Col de Tournerond

Une Rocade Sud quasi déserte, pas de poids lourds sur la route du Col de la Croix Haute, nous ne sommes jamais allés (c’est la 4^e fois que l’on vient) aussi vite pour rejoindre le point de départ (1H et 16 minutes pour être précis).

Le cheminement le long du Ruisseau des Amayères est un premier enchantement ; il y en aura d’autres au cours de cette superbe boucle. Chants d’oiseaux, doux bruit du ruisseau, solitude, beau soleil ... que demander de mieux ?

Nous croisons tout de même deux personnes dans le vallon de Tranchemule ... et nous ne recroiserons personne jusqu’au Col de Jajène. Nous prenons quand même quelques précautions pour franchir le petit bout de crête rocheuse ; nous sommes seuls (Claudine et moi) et personne ne sait où nous sommes (c’est pas bien !).

Quelque peu après la crête, je me laisse ’aspirer’ par le GR que l’on voit en-dessous au lieu de rejoindre la crête qui mène jusqu’au Col de Jajène ; lorsque je me rends compte de mon erreur nous décidons de rester sur le GR.

C’est au Col de Jajène que nous pique-niquerons, ainsi que le font deux petits groupes de personnes. Le vent, que nous avons bien ressenti sur la crête rocheuse, est plus que supportable. Nous nous octroyons un petit apéro au muscat de Beaume de Venise à la santé des fidèles d’Altituderando ! Le ciel s’est bien ennuagé du côté des hauts sommets du Dévoluy et nous ne nous attardons pas pour être sûr d’avoir encore de la vue une fois au sommet de la Pointe Feuilette.

Si nous n’avons pas encore vu grand monde jusque là, au sommet c’est la foule ... il y a une douzaine de personnes ... et un chien.

Finalement le ciel ne s’encombre pas plus et nous profitons du superbe panorama offert par ce sommet, portant (entre autres) jusqu’au Ventoux distant de 70 kilomètres. On devine même ’notre’ Dent de Crolles à 70 kilomètres aussi !

Puis vient la ’plongée’ dans le versant Sud ... dont on ne souvenait pas !

Au Col de Chausseyras nous décidons d’abandonner le côté un tantinet sauvage de la descente directe sur le Ruisseau de Merdari et prenons le très bon et beau sentier qui, doté de nombreux lacets, amène aux Granges de Vallauris où nous faisons une bonne halte.

Que dire du retour jusqu’à la voiture ? Et bien qu’il nous parut plus fastidieux qu’il y a 9 ans ; va comprendre pourquoi ?

En tout cas, cette boucle est une pure merveille .