Sortie du 13 avril 2024 par jump38 Rocher du Baconnet (1808m) par l’alpage du Serpaton

Cette fois, nous avons décidé de faire la boucle en sens inverse du topo mais en partant de la cote 1358m au-dessus du Puits ... de toutes façons une barrière interdit d’aller au delà (jusqu’au 15 avril).

La montée au sommet de Somme Longue constitue un ’hors d’œuvre’ plus qu’agréable. Nous affectionnons particulièrement ce petit sommet d’où la vue est déjà fort belle et où la tranquillité est assurée. Nous y faisons une bonne pause en portant le regard plutôt sur les sommets que sur la pente, en face de nous, qui nous attend.

Nous descendons au pied de Somme Longue et attaquons la montée vers la crête.
C’est raide ...mais on avait aucun doute là-dessus.

Nous sommes venus ici avec l’espoir que les magnifiques pulsatilles printanières soient au rendez-vous. ... et on tombe, au pied de la pente, sur une première représentante de cette espèce d’anémones. Nous en verrons beaucoup d’autres au cours de la montée, ce qui fait que celle-ci sera ponctuée de nombreux arrêts photos. Cette fleur est vraiment magnifique grâce à ses couleurs et aux longs poils soyeux qui recouvrent sa tige et ses pétales. Bien que n’étant pas vraiment en plein champ, ces quelques vers, écrits il y a fort longtemps, me reviennent à l’esprit :

J’adore les fleurs tout les ans au printemps
Quand Nature s’éveille tout en prenant son temps
Leurs mille couleurs éclatent à nos yeux
Et font de nos champs un jardin merveilleux

Au sommet, nous échangeons quelques propos, entre autres sur la Nature, avec un randonneur qui en a fini avec son casse-croûte et s’apprête à continuer sa route. À notre tour de nous restaurer, le petit déjeuner est déjà loin !

Nous voilà seuls au sommet, face à la magnifique barrière Est du Vercors qui ne constitue qu’une partie du vaste panorama qui nourrit nos regards ... alors que nous nous nourrissons d’une autre façon. Respirons, contemplons, mangeons ... vivons !

Et c’est reparti, en direction du Col du Serpaton, en essayant de trouver la plus belle pulsatille parmi les centaines que l’on croise.

Du col à la voiture, nous faisons un petit détour par la Halle du Serpaton et en empruntant une partie du ’Chemin Patrimonial de la Montagne du Laud’ qui nous permet de revoir "La belle Ataï" ("petite cabane en bois utilisée par les bergers des hameaux de la haute vallée de la Gresse et du bassin de La Bâtie pour garder à la journée les moutons de plusieurs éleveurs")

Difficile de dire dans quel sens il vaut mieux faire cette boucle ... mais pour sûr, nous la referons !