Sortie du 16 mars 2024 Le Rocher Blanc (2928m) par la Combe Madame

Cette année, ce sera cap sur Belledonne ! Ce week-end de mars, tous les refuges gardés sont pleins, preuve que le ski de rando a le vent en poupe. Le refuge de Combe Madame nous paraît donc idéal et la course du lendemain parfaite pour aller tâter de la bonne poudreuse.

Pour une fois, tout le monde est à l’heure au parking même Etienne qui arrive sur le lieu de rendez-vous en vélo, chargé comme un baudet, skis et sac sur l’épaule !

Fred, en charge des courses, ne nous a pas déçus ! Ce sera cassoulet accompagné de quelques bonnes bouteilles de bières locales et d’un cubi de rosé. On ne va pas s’ennuyer !

Le départ se fait sous une pluie légère qui nous met de bonne humeur ! Le nombre de voitures au parking nous indique que nous ne serons pas seuls au refuge. Les premiers 400m de dénivelé se font skis sur le dos. La neige a encore bien fondu ces derniers jours. On chausse à environ 1600m !

L’arrivée au refuge se fait sous un soleil de plomb, idéal pour se caler au soleil et sortir les réjouissances du repas de midi. On fait un tour dans le refuge, et on constate qu’il est déjà plein : l’ambiance va être chaude ce soir et la nuit risque d’être agitée d’autant que quelques groupes arrivent encore ! On n’a jamais vu ça !

On profite de l’après-midi pour aller faire un brin de tricotage sur les pentes orientées nord qui nous font de l’œil : l’apéro du lendemain en quelque sorte.

Je ne détaillerai pas ici l’ambiance au refuge de l’apéro au coucher mais je vous laisse imaginer un refuge 18 places pris d’assaut par plus d’une trentaine de joyeux lurons ! Ça laisse des souvenirs !

Le lendemain, départ à 8h pour le tant convoité Rocher Blanc, fait en été, mais pas encore en mode hivernal. Quel décor sublime ! Que la montagne est belle ! Nous progressons, spatule au pied, la montée relativement tranquille qui nous amène au sommet. La vue de là-haut est à couper le souffle. Un 360° magique !

La descente sera un pur bonheur jusqu’à 2000m d’altitude. Les virages s’enchaînent, on pousse des cris de bonheur. Et si c’était ça le paradis ?