Sortie du 16 juillet 2009 par michel Mont Thabor (3178m) par les lacs Lavoir et de la Grande Tempête, la Roche Chardonnet, retour par le lac du Peyron au départ de la Vallée Étroite

La montagne est un lieu taillé pour l’évasion et l’on rêve parfois de vastes étendues au contour flou.
Il est toujours salutaire de s’éloigner du brouhaha du monde. Cependant, certains itinéraires très fréquentés ne s’y prêtent pas. C’est la raison pour laquelle j’ai longtemps différé cette ascension. Avec "sa gueule de carte postale" et sa relative facilité d’accès, je redoutais d’y trouver une foule estivale peu propice au calme et à la méditation !

De prime abord, une sortie hivernale semblait mieux convenir à mes attentes.
Pourtant, cette année-là, c’est la date des congés qui arbitre ma décision. Ce sera mi-juillet !

Deux ans plus tôt, j’avais déjà expérimenté le début du parcours. Avec ma compagne, nous avions atteint les rives du lac Lavoir. Hélas, des conditions climatiques particulières auront eu raison de nos velléités d’ascension.

L’affluence au sommet du Thabor est assez importante, surtout si je la compare à celle des ascensions sauvages dont je suis coutumier. En contemplant le panorama, on comprend mieux pourquoi ce large culmen attire autant les randonneurs. C’est sublime !

Mon attention est attirée par deux sommets gravis il y a des lustres : la Roche Faurio et le Pic de Neige Cordier exhibent des faces nord-est impressionnantes !
La belle pyramide de la Tête de la Cassille et le Pic du Thabor me font de l’œil. En voilà deux qui s’ajoutent à ma liste des courses.

La présence incongrue d’une chapelle à proximité du sommet me laisse perplexe. Il est vrai que la religion, ce n’est pas ma tasse d’athée !

J’improvise une boucle par le col de la chapelle et celui de Valmeinier. Cette variante plus confidentielle me comble de joie. C’est vraiment beau et je ne croiserais personne, y compris aux abords du lac Chardonnet.

Retour au lac Lavoir avec des projets plein la tête !

Nota : boucle du retour légèrement différente de celle du topo et dans l’autre sens.
Aphorisme : Sylvain Tesson