Sortie du 10 août 2023 par valverco Tête de Praorzel (1691m) et les Quatre Têtes (1669m) par Côte Longue, Col de Charbonnière, et le Pas de l’Essaure
Tête de Praorzel, avec une petite variante au départ par rapport au topo, et une autre variante en fin de rando.
Itinéraire, carte // Fiche topo
Topo de référence
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Conditions météo
Ciel bien dégagé au départ, se couvrant un peu en fin de rando. Terrain sec, atmosphère chaude.
Récit de la sortie
Tête de Praorzel par Côte Longue, le Pas de l’Essaure le Sentier Banon, et ses variantes
Seul, je prends la route du sud pour Chichilianne, je monte au-dessus du village par la Route de Jansonnière bitumée, et le Chemin des Reymondins avec des petits cailloux blancs. Je m’engage sur le chemin poussiéreux et me gare sur le chemin au point IGN 1031, grand carrefour de chemins, de pistes, et de sentiers.
8h45 seul, ce n’est pas faute d’avoir proposé de m’accompagner, mais quand les coéquipiers ne sont pas libres, ben, ils sont occupés ailleurs. Au sud du point IGN 1031 face à mon véhicule, je remarque ce panneau en bois vissé sur un gros pin où il est gravé « Les Ruines ». Un vieux chemin descend légèrement nord-est perdant 20 mètres d’altitude, bien cabossé et envahi de végétation, je bute sur un monticule de pierres, posé là, certainement suite aux dragages dans le Ruisseau de Charbonnier. Je retrouve une trace qui débouche sur la piste balisée, itinéraire reliant Chichilianne au Col du Prayet à une vingtaine de mètres du Pont des Deux Rifs.
Un peu plus loin, après avoir contourné une grande prairie, je laisse l’itinéraire balisé, pour prendre le chemin montant à droite, à partir d’ici plus de balisage. Au bout d’une centaine de mètres, quand la pente issue du point IGN 1093 extrémité nord de Côte Longue se présente, j’enquille la trace peu marquée dans les pins. Elle évolue vers l’ouest, je contourne le point IGN 1093 par son flan nord et remonte par son versant ouest jusqu’à la crête. La sente est bien marquée, après des petites montées et descentes, j’arrive au Col de Claret, je rejoins le Col de la Charbonnière. Je remarque un sentier descendant vers le nord, ce doit être par celui que nous sommes montés ce 22/05/2008 avec Christian mon coéquipier de l’époque. D’ailleurs, c’était la première fois que je grimpais la Tête de Praorzel par ce versant.
Je retrouve quelques ronds verts fluorescents, et suffisamment de cairns dans la forêt, pour me guider sur la ravine dominée par la Tête de Praorzel. Je remonte avec prudence son petit sentier déployant ses petits lacets serrés, le coin est splendide. J’effectue la traversée sous sa face nord, des trouées dans la végétation me laissent entrevoir le bassin de Chichilianne, dominé par le Mont Aiguille et la longue crête des sommets de Charbonnier et du Platary. Me voilà au Col de Praorzel point IGN 1628, il est 11h00. J’enquille la trace et remonte rejoindre le sommet.
Je mitraille un tour d’horizon, le ciel est un peu voilé, je ne m’attarde pas plus longtemps, je redescends vers mon col et prends la bonne trace d’alpage, il est encore trop tôt pour se poser casser la croûte. Plus loin, je me pose à l’ombre au même endroit que la dernière fois, point IGN 1616, mais juste une ou deux minutes. Je domine désormais la Halle Fernand Fort, plus connue sous le nom de Bergerie de Combeau. Je laisse la montée pour le Sentier des Quatre Têtes, et poursuis sur la bonne trace vers le nord.
Je domine l’Abri de l’Essaure où il y a du monde. Du monde dans le Vallon de Combeau également. Du monde au Pas de l’Essaure aussi. Jusque-là, je n’avais croisé personne. Je descends rapidement le Pas de l’Essaure où je croiserai qu’un couple, et vers l’altitude de 1 400 m, je m’engage sur le sentier du Bois de Banon. On m’a toujours dit qu’il était plus doux pour les genoux. C’est vrai, quelques arbres sont en travers du sentier, j’en ai compté à 4 endroits, mais on passe facilement par-dessus ou par-dessous. Ce sentier de la forêt de Banon est très agréable et d’ailleurs, il est très bien marqué. Je n’aurai croisé personne.
J’aboutis sur la rive droite du Ruisseau des Arches, au niveau d’une dalle, j’y ai posé un gros cairn surplombant celui existant. C’est fou ce que la végétation s’est développée sur sa rive gauche. Je franchis son lit direct puis suis sa rive gauche au mieux en restant dans le lit. Ah, ayant parcouru une trentaine de mètres, une trouée dans la végétation m’a permis de monter sur la piste au niveau d’un petit cairn. D’ici je regarde l’autre rive, le départ du sentier dans le Bois de Banon est bien visible avec ses cairns sur cette dalle. Je descends cette piste surplombant mon Ruisseau des Arches et arrive à son gué, itinéraire balisé du Pas de l’Essaure.
Je suis à gauche la piste balisée, elle effectue un coude à droite et tombe sur une balise, tiens, c’est bizarre, elle portait jadis un nom, elle se nommait Le Buisson altitude 1099m. Je continue vers le nord et de suite j’enquille une sente à droite dans les pins. Sente marquée sur l’IGN, elle est facile à suivre au début sur environ 0,3 km, puis se perd le secteur est envahi de branchages, ils recouvrent ma trace. Je la retrouve un peu plus loin avec l’intuition, et arrive sur un bon chemin où je vais prendre à droite, de suite à droite, débouche la sente que j’ai perdu. Je suis ce bon chemin vers l’est bientôt aux abords de prairies, puis un autre chemin se présente à droite. Je continue vers l’est, et tombe rapidement sur la piste qui remonte au point IGN 1031. Comme je suis garé sur le chemin au point IGN 1031, je le suis vers le nord et en 2 minutes j’arrive à l’embranchement passé il y a 5 minutes.
13h45, je casse la croûte à l’arrière de mon véhicule. La mousse sera prise sur la terrasse du Sineipy.
Photos
Auteur : valverco
Avis et commentaires
Belle histoire Patrice ! Qui explique peut-être ton amour du Vercors....
@ bientôt !
En parlant de souvenirs, j’en ai plusieurs dont un qui restera bien encré.
Quand j’étais gamin ou ados, en fouinant dans un tiroir, je suis tombé sur un cadre cartonné qui représentait le Sommet de la Montagnette avec l’Abri de l’Essaure dans le Vallon de Combeau.
Je devais avoir autour d’une quinzaine d’années, et je ne faisais pas de rando à cette époque, mis à part les randos de la colonie de vacances à Mens dans le Trièves 2 étés de suite, 71/72. Je me suis toujours posé la question de savoir où avait été prise cette photo. Et c’est rester longtemps sans réponse.
Donc, la première fois que je suis monté par le Pas de l’Essaure et que mon regard s’est porté sur la Montagnette, imagine le choc, mais il manquait la cabane pas visible du pas.
J’étais alors parti vers le sud à la recherche de cette cabane.
Une fois trouvée, je suis remonté plus sud-est pour avoir la même vision que sur mon cadre.
Ce vallon est une merveille pour moi, je l’adore, ça doit venir de là !
@+ Nadine
patrice
Ah ces coéquipiers occupés ailleurs....! Ils ne savent pas ce qu’ils manquent.... Belle rando qui rappelle de beaux souvenirs !
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