Sortie du 27 juillet 2023 Tête de l’Autaret (3021m) et Dent centrale de Maniglia (3166m) en boucle par les crêtes

Voilà une course de rando-alpine que l’on va garder en mémoire longtemps.

Eh oui ! encore une nouvelle grande épopée montagnarde dans cet extraordinaire massif de la haute Ubaye, et le comble, c’est qu’ici, on est conscient que l’on peut en faire des dizaines aussi belles et engagées que celle-ci !

C’est pour cela que j’y reviens régulièrement, mais également grâce à la beauté de ces lieux et à cette météo de nos Alpes du sud, très régulièrement clémente qui nous permet de nous régaler souvent, très souvent...

Accompagné des "guerrières" Marie-Claude et Laurence, sous une "tempête de ciel bleu", cette course aura comblé toutes mes espérances, enfin... presque toutes, puisqu’on a tous les trois considéré trop risqué, les 4 ou 5 derniers mètres de dénivelé pour atteindre le sommet très très exigu, de cette dent centrale de Maniglia, étant donné la présence de violentes rafales de vent susceptibles de nous déséquilibrer.

Car les grandes dalles situées juste sous le sommet, plongeantes vers le sud, auraient pu faire office de grand toboggan vers l’au-delà...

Néanmoins, ce fût une rando-alpine bien remplie et complète :

Traversée d’un superbe bois jusqu’au célèbre plan de Parouart

Montée dans l’immense vallon de Chabrière par la confidentielle Casse des Marchands

L’ascension vers le col de l’Autaret qui s’apparentait à un mur vue d’en bas, se déroula sur une bonne trace. sans que nos appuis ne soient jamais trop fuyants

L’aller retour vers la tête de l’Autaret, où de grands bouquetins mâles se sont légèrement écartés pour nous laisser gentiment aller poser les pieds sur notre premier "3000" de la journée, fût enchanteur.

Puis la montée en crête vers le bastion sommital de la "Dent", très ludique.

L’intéressante recherche d’itinéraire, chère à Laurence, pour gravir le bastion sommital, l’aura sûrement comblée.

La belle et bien pourrie descente du petit couloir aura bien amusé Marie-Claude.

Puis le retour dans le verdoyant vallon de Mary, et ses magnifiques lacs du Roure, ouaouh !

En dehors de notre "stop" à quelques mètres du sommet, et cette très très légère déception, ce fût donc une journée grandiose, partagée entre trois amoureux de la montagne et de la nature.

On en redemande !