Sortie du 26 juillet 2023 par Peyuko Le Grand Parpaillon (2990m) et le Petit Parpaillon (2881m) en traversée par le col de Girabeau
Quand on est dans l’Embrunais, la pointe du Grand Parpaillon attire le regard et ça faisait donc quelques temps que ce sommet était dans mes tablettes. Ce bel itinéraire en boucle permet en plus de faire connaissance avec le Petit Parpaillon et l’arête accidentée de la Montagne de Razis, qui vient corser les choses. Grisés par les lieux, nous nous sommes même octroyés en prime l’ascension du Sommet de l’Arête de la Ratelle. S’il n’y avait pas le doux chant des moteurs de motos et des 4x4, ça serait parfait !
Itinéraire, carte // Fiche topo
Topo de référence
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Conditions météo
Grand soleil. Température étonnamment fraîche et agréable pour une fin juillet.
Récit de la sortie
En préambule, il faut préciser que la piste pour accéder au départ de la rando est en assez mauvaise conditions. Ça passe même avec une voiture basse mais il ne faut pas être pressé pour parcourir ces 6km.
Départ autour de 8h30, 5° et un peu de givre, ça change des derniers jours caniculaires et ça fait du bien !
Après avoir passé les cabanes de Girabeau, nous obliquons et poussons au sud plus loin que dans le topo, en restant autour des 2400m, jusqu’à atteindre un gros cairn sur l’arête qui conduit au point 2649m.
Plus haut, Alex aperçoit un animal dans le vallon en dessous de nous. Il est loin et nous n’avons pas de jumelles. Avec mon appareil photo, difficile de l’identifier clairement mais ce n’est ni un chevreuil, ni un chamois. Renard... loup ? La question nous taraude. Nous décidons de redescendre pour nous en approcher et tenter de percer le mystère. S’il s’agit d’un loup, cela mérite bien des efforts supplémentaires !
Après quelques clichés qui laissent toujours planer le doute, une photo où il apparait de face nous oblige à conclure… c’est un renard. Petite déception, il faut bien l’avouer, même si quelle que soit la faune sauvage, c’est toujours un grand plaisir que de l’observer.
Au sommet du Petit Parpaillon, le Grand Bérard nous salue et la vue porte déjà loin, même si le grand frère bouche une partie de l’horizon.
La montée à l’antécime du Grand Parpaillon se fait dans de bons gradins qui rappellent un peu l’ascension du Pouzenc. La suite est plus détritique mais sans grande difficulté. Au sommet, la Grande Combe montre une face ténébreuse qui contraste vivement avec la blancheur immaculée sous laquelle je l’ai connue cet hiver avec Mick.
Lac de Serre-Ponçon, contreforts du Dévoluy, Écrins, Queyras, Viso, Ubaye, Argentera, Mercantour, Ventoux… le 360° est splendide et nous en profitons un bon moment avant d’entamer la descente par la Montagne de Razis.
La crête se fait de plus en plus chaotique mais aussi plus esthétique. Quelques ressauts et une petite cheminée (II, exposée) sont à franchir mais en restant au plus près du fil, c’est là que ça passe le mieux. Cette partie, plutôt ludique mais où il faut avancer précautionneusement, est une belle surprise, d’autant que de loin la traversée de cette arête ne semblait pas gagnée d’avance.
Avant de nous lancer dans la descente abrupte qui ramène à la piste dans le vallon du Torrent de Crévoux, Alex me propose de monter au petit sommet qui nous fait face, un peu au-dessus du col de Girabeau. Puisqu’il s’agit du Sommet de l’Arête de la Ratelle, allons-y !
Nous voilà donc partis pour 250m de dénivelés dans de raides pentes herbeuses, au milieu des fleurs et des marmottes. Et c’est ainsi que nous atteignons le dernier sommet du jour, qui vient conclure d’une belle manière cette boucle plutôt sportive.
Photos
Auteur : Peyuko
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