Sortie du 10 mai 2023 par BA42 Île de la Table Ronde

Un rendez-vous familial à 17h00 à Lyon, le bulletin météo de la veille annonçant fièrement 7h00 de soleil et nous improvisons une sortie sur cette île sauvage réputée pour ses orchidées. De 18 à 24 espèces selon les sources.

Hélas, la réalité météorologique n’est pas au niveau des promesses de la veille. Ce mois de mai est particulièrement pourri...

Départ un peu avant 11h00, nous dépassons les vestiges du bac à traille et pénétrons dans la forêt en suivant le Sentier de l’homme et du fleuve.

Avec les pluies, tout est très vert et bien fleuri. L’abondante floraison de l’Arum tacheté me surprend. Par chez-moi, les feuilles sont nombreuses et les fleurs rares. Beaucoup d’escargots aussi...

Après avoir visité l’observatoire de la lône occupée par deux cygnes nageant avec une grâce majestueuse nous débouchons sur les trois pistes qui longent le canal de dérivation.

Nous cheminons un moment sur la piste supérieure puis sur la piste médiane pour finir sur la piste inférieure.

L’orchis bouc s’apprête à fleurir et le nombre de plants est impressionnant. L’orchis pyramidal débute sa floraison et nous ne voyons qu’une dizaine de plants. Pas d’autres espèces pour nous, top tard pour les ophrys, trop tôt pour les autres ?

En revanche, les taches bleues des petites colonies de lin sont un enchantement.

Vers la pointe sud, nous voyons un beau massif de valérianes qui semblent échappées d’un jardin et se sont naturalisées en ce lieu.

Nous rentrons dans la forêt pour aller visiter le bout du bout de l’île.

Au retour, à 12h45, nous prenons le sentier de la forêt au niveau de la ligne HT.
De suite, ce sentier se divise et nous prenons la branche de gauche qui se dirige vers le Rhône. Un sentier qui, d’après la carte IGN, revient ensuite vers l’est et rejoint le long sentier nord-sud.
Après la pluie de la veille, les herbes hautes de cet étroit sentier trempent nos habits... La carte IGN semble fausse. Le retour n’existe pas ou plus et la sente ne mène nulle part. Nous essayons de couper mais cela devient infranchissable. Le demi-tour s’impose et nous nous heurtons de nouveau à des passages infranchissables. Pour faire bref : nous tournons en rond ! Boussole et GPS sont mis à contribution et ce n’est qu’à 13h20 que nous trouvons un passage pour sortir de cet Enfer vert...

La pause casse-croûte sur la digue est bienvenue et va nous permettre de sécher un peu. Ensuite, le temps passant, le RV de Lyon s’approchant, les vêtements encore humides, nous évitons la forêt et rentrons par les pistes des digues.

Fin de la balade un peu avant 15h00.

Le soir, "l’inspection tiques" se révélera négative. Une chance...