Sortie du 26 avril 2023 par Nardino De Florac à Sainte-Enimie et retour, à VTT, par les Gorges du Tarn

De l'excitation pour ce retour dans cette magie que sont les Gorges du Tarn. Surtout au printemps quand la Nature s'éveille avec ce mélange de parfums et de couleurs.

Itinéraire, carte // Fiche topo

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Conditions météo

Beau temps avec quelques nuages. Sentier en très bon état.
Nous n’y avons rencontré que quatre personnes.
Balisages GR rouge et blanc

Récit de la sortie

Durée : 7h
Dénivelé +  : 950m
Distance : 58 km
VTT Sans AE

Au départ du camping nous empruntons le GR670 (Urbain V).

Après environ 3 km de plat pépère sur une petite route goudronnée, où notre esprit, malgré plusieurs cafés, traîne encore dans les limbes du sommeil, la rude montée dans la traversée du hameau de Salièges met une sérieuse claque à notre système cardio, le mettant en ordre de bataille et l’avertissant ainsi que la journée sera longue et pas du tout tranquille.

Après un carrefour la petite route goudronnée se transforme en chemin où on roule assez correctement,

Alors sur environ 4 km va s’ensuivre une série de passages dans des combes qui impliquent la descente d’un pan du talweg et une raide remontée de l’autre pan.

On passe à côté des hameaux du Fayet (580 m) et de Bieisses (580 m) où on retrouve du goudron et on rejoint le hameau de Bieissette (620 m).

Arrivé ici mon maillot est déjà bien trempé et dans la descente bien à l’ombre de 2 km qui va suivre, j’ai vite compris que j’aurais dû enfiler une veste.

Le Pont d’Ispagnac (522 m) sur le Tarn franchi, nous rentrons dans Ispagnac (530 m). Direction d’abord la boulangerie pour des viennoiseries afin de compenser la combustion d’un bon paquet de calories, puis sur la Place Jules Laget toute en couleurs ocres, la terrasse ensoleillée d’un bar pour deux expressos. Le pied !

Le compteur affiche 11 km et il fait bon.

Nous quittons Ispagnac par la Rue pavée des Barrys puis après avoir traversé Quézac l’itinéraire abandonne le GR670 pour suivre le GR736 "Au fil du Tarn".

Le panorama offert depuis la petite route du Pontet donne un sentiment mitigé de merveilleux et mystérieux. Cette petite route va d’abord se transformer en piste qui à son tour deviendra un sentier.

Ici on entre vraiment dans les Gorges du Tarn.

Se succède alors d’innombrables montées et descentes sur ce sentier tantôt large, tantôt étroit, tantôt plat, tantôt escarpé, tantôt à flanc de falaises en surplomb du Tarn (j’avoue humblement que sur un vélo étant moins adroit du côté droit, comme le Tarn coulait à droite, sur ces portions j’ai préféré tenir le VTT à la main) ou à leurs pieds.

On progresse ainsi toujours au milieu de pins noirs, de pins sylvestres, de chênes pubescents, de buis, de genets, de chèvrefeuille...

Parfois les falaises s’écartent pour laisser place à des habitats entourés de prairies sur lesquelles on peut rencontrer des troupeaux.

A certains endroits en regardant bien les falaises en face on peut admirer le travail titanesque des Anciens de ces Gorges au travers de tous ces murs de pierres sèches construits dans des pentes folles sans doute pour gagner quelques arpents dédiés à une culture agricole vivrière.

D’ailleurs une bonne partie du sentier des Gorges sur lequel nous roulons est aussi soutenu par un mur de pierres sèches.

On passe donc à côté de, ou à, Montbrun, Chadenède, Blajoux (506 m), Le Céret (535 m) et Prades et sa forteresse (539 m). Le plus surprenant reste quand même le village de Castelbouc et son château. On peut se demander quelle inspiration ou illumination, a poussé une personne à construire tout ça ici !

Aujourd’hui le grand nombre de campings qui jalonnent les rives du Tarn montrent clairement que le tourisme à largement pris une grande place dans la vie économique de ces lieux.

Et après un tout dernier coup de reins, enfin nous voilà à Sainte-Enimie (468 m) !

Après une saine restauration à base de truite fumée de la Canourgue (village qui se trouve sur le Lot) et après une (très) longue réflexion sur le choix du chemin de retour nous choisissons, compte tenu de l’horaire, de revenir par la route de Florac (vue l’heure je pense qu’il aurait été présomptueux de choisir un retour par le Causse Méjean ou, étant donné le profil, par le chemin de l’aller).

Mais Dieux que le retour a été long ! D’abord les 18 km de Sainte-Enimie au Pont d’Ispagnac pendant lesquels il a fallu appuyer comme un malade avec des pneus à gros crampons plus un vent contraire. Et après que dire des pentes si agréables et complices le matin qui dans l’autre sens se sont transformées en cette fin de balade, en redoutables murailles. A souffler comme galérien derrière ma femme qui caracolait loin devant sur son "29 pouces tout carbone", c’était carrément énervant !

Le soir, et aujourd’hui, de tout ça il ne reste plus que de merveilleuses images, les marques des pédales dans les mollets et les notes fleuries des parfums.

Et le goût parfaitement exquis de la truite fumée ....

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Randonnée réalisée le 26 avril 2023

Dernière modification : 12 mai 2023

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