Sortie du 16 mars 2023 par valverco Pic Saint-Michel (1966m) par le Collet du Furon et le Col de l’Arc

9h00, 3 voitures sont garées, le ciel est bien dégagé à la base de la Combe Claire, ici aussi, c’est un petit -2°, je traverse la route et me dirige vers la balise, une corde est tendue en travers du chemin. Accrochée au poteau, une feuille A4 plastifiée indique que la Combe Claire est très très boueuse. Ça promet pour le retour, pour le moment, le sol est dur et bien gelé.

Des résidus de neige apparaissent au niveau du Gîte des Allières. Je scrute la montée vers l’est, et le Pic Saint-Michel pas visible d’ici. J’attaque la rampe d’accès au plateau du Collet du Furon. Ici, le sol est encore gelé, et quelques centimètres de neige sont présents, de toute façon, je n’ai pas pris les raquettes, ni les petits crampons.

Me voici au col sans nom au nord du Pic Saint-Michel, j’enquille la montée et me dirige vers le passage délicat. La neige est de plus en plus dure, et la trace a disparu, le vent a soufflé le peu de neige et l’a entassé là où je dois passer. Je me retourne, un gars est en train d’arriver au col. Je le laisse passer, équipé de chaussures basses style trail et en short, il monte au-dessus du passage délicat, et bute sur une pente gelée. Finalement, avec ses chaussures basses, il rebrousse chemin. Ici, après l’avoir suivi, je regrette de ne pas avoir mis les petits crampons dans le sac. Je taille des marches avec le talon et le bout de ma chaussure rigide, et petit à petit, je sors de là et récupère la banquette peu marquée du sentier.

11h20, je papote avec un couple au sommet, eux effectuent le tour dans l’autre sens, après quelques explications concernant le passage, il me laisse mitrailler le paysage. Je dévale vers le sud pour casser la croûte, je m’adosse au soleil contre la roche dominant le Col de l’Arc.

13h30, je me pose sur un banc de la table de pique-nique du Collet du Furon une demi-heure pas plus, histoire de profiter du soleil. Je descends la Combe Claire, 14h00 le dégel a fait son travail, j’évite tant bien que mal la boue. Un petit ruisseau sur le parking, où désormais une vingtaine de voitures sont garées me permettra de laver mes chaussures.

Finalement, je n’ai croisé aujourd’hui qu’une douzaine de personnes sur ce parcours, effectué pour la douzième fois. Et je ne m’en lasse pas.