Sortie du 26 octobre 2022 par François Lannes Côte de Lau (1950m)

Descente de la Côte de Lau au Mazoirs :

Ce versant nord-est est forestier. Les pentes y sont soutenues. Il ne faut donc pas perdre les sentiers de vue car toute descente en dehors d’eux serait probablement dangereuse, si ce n’est impossible. Le problème est que ce versant semble maintenant très peu fréquenté et que les sentiers disparaissent progressivement.

Mon expérience, à la descente :

Au départ de la Côte de Lau : aucun problème pour trouver la trace. Les pins noirs d’Autriche sont élagués des branches gênantes, ce qui renseigne sur le passage à suivre. La trace est en terre et se voit sans difficulté, ce jusqu’à environ 1650 m d’altitude, tant qu’on est dans des sous-bois principalement de résineux.

À partir d’environ 1650 m, le sous-bois devient de hêtres, et les feuilles mortes au sol deviennent gênantes pour bien lire la trace (même si l’on y arrive quand même). Il faut devenir très attentif.

L’embranchement de sentiers à environ 1610 m (tracé en rouge fin + deux points verts, sur l’extrait de carte joint) se voit très mal (dans un premier temps je l’ai loupé…). Ce sentier qui part à droite est beaucoup moins bien entretenu, et des pousses nouvelles de végétations encombrent son passage. J’ai renoncé à le suivre au bout de 100 mètres, craignant de le perdre à un moment ou à l’autre.

Revenant sur le premier sentier en direction nord-ouest, j’ai bien noté la combe du Devey, puis le ruisseau des Béalaires, au point IGN 1541 m. Le sentier coupe, là, deux ruisseaux non encore rassemblés. NB : le franchissement, à la montée, de celui des ruisseaux qui est au nord doit être compliqué du fait d’un talus terreux vertical d’un bon mètre de haut (facile à descendre par contre). Ce sentier est souvent caché sous les feuilles mortes.

J’ai rejoint le sentier venant du col de la Chinarde au niveau d’une épingle à cheveux, à l’altitude d’environ 1445 m (sur Géoportail : juste sous la lettre « e » de Chinarde). À ce carrefour, le sentier devient très large, il y a des marques de peinture sur les arbres (rouge et blanche), et tout devient rassurant. Le sentier est raide sur une centaine de mètres, puis s’assagit. Un peu plus bas, il devient piste forestière large.

La suite, ce sont des pistes forestières jusqu’en bas (gros points rouges sur l’extrait de carte joint).
Le carrefour de pistes forestières, au point d’altitude 1256 m est bien reconnaissable. Simplement, la suite à prendre est une piste de moindre largeur, un peu masquée, et en contrebas de la piste principale, à droite : ne pas la louper !

Je suis sorti dans les champs, au niveau des Arcelles, pour rejoindre la route goudronnée.

Mes remarques :

La partie commune entre l’itinéraire décrit par vermatoiz et le mien est la suivante : du carrefour 1256 m, jusqu’à la bifurcation 1345 m d’avec le sentier pour le col de la Chinarde.

À partir de la bifurcation 1345 m, la piste forestière que je vais qualifier de « supérieure », et que Génépis décrit comme « vieille piste envahie de végétations » (en septembre 2017 !) doit mener à un sentier qui doit, lui, normalement rejoindre l’embranchement que j’ai repéré à environ 1610 m.
Je reste donc prudent sur l’état d’entretien de ce parcours, qui visiblement n’a pas beaucoup de fréquentation. Tout cela est à vérifier-confirmer par des reconnaissances partant du bas afin de s’éviter un piège dans cette forêt.

Dernier point : la carte Open Topo, signale un sentier tout à l’est de cette forêt (à l’est de la combe de la Freyta), qui descend au-dessus des Mazoirs. Géoportail ne le signale pas, sur sa carte. Qu’en est-il de lui ?? Existe-t-il vraiment ? Est-il fréquentable ? Voilà des points à éclaircir.