Sortie du 25 mars 2022 par Fanthomas Les Opies (480m) et la tour des Opies (496m) en traversée par les crêtes
Un parcours inspiré de la boucle proposée par Agarock, en partant d'Aureille. La très esthétique crête des Opies faite dans le sens de la montée (on profite mieux des passages d'escalade facile), et la non moins esthétique crête de la Civadière dans le sens de la descente (d'est en ouest). Le tout en allant explorer les vestiges de la villa gallo-romaine et la grotte traversante qui permet d'accéder aux crêtes de Coste Ferre.
Itinéraire, carte // Fiche topo
Topo de référence
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Conditions météo
Temps ensoleillé le matin, soleil voilé à partir du milieu de l’après-midi. Conditions idéales. Terrain escarpé. La descente des Opies hors sentier peut être un peu galère.
Récit de la sortie
Je ne suis pas un fin connaisseur des Alpilles, mon intention était d’explorer la crête des Opies, proposée par l’ami Agarock, et la crête de la Civadière, aperçue en 2021 à l’occasion du repérage d’une randonnée publiée sur le site Visorando (la Tour des Opies et la crête du mont Menu).
Nous sommes un groupe de sept personnes, du club alpin français d’Aix-en-Provence. Après concertation avec le groupe, nous partons du parking du cimetière d’Aureille. À la réflexion, il aurait été plus judicieux de partir du parking du site d’escalade de la Civadière (gain de temps estimé : 15-20 minutes).
Au départ, je voulais enchaîner trois crêtes : celle des Opies, celle de Coste Ferre, et celle de la Civadière, mais ce n’était pas très réaliste, à moins d’être prêt à marcher entre 10 et 12 heures...
Nous remontons donc la crête des Opies, j’ai choisi le sens de la montée afin de profiter au mieux des passages d’escalade facile que l’on peut franchir si l’on se tient au plus près de la crête (parfois une sente s’en éloigne pour éviter ces passages escarpés ou un peu exposés).
Nous montons bon train, le terrain n’est pas trop difficile car la végétation est rase et rabougrie et n’entrave pas la progression. En près de deux heures, nous atteignons l’ancienne tour de guet des Opies (496 m), point culminant des Alpilles. Il fait beau, mais la visibilité n’est pas parfaite. On aperçoit le Ventoux, mais pas le Massif Central. Et l’étang de Berre semble recouvert d’un mince filet de brume.
Je choisis de poursuivre vers les Opies et, de là, d’emprunter une sente bien visible qui semble descendre par une crête peu marquée vers l’est. Bientôt, nous perdons et la sente et la crête, et la descente devient un peu galère, du fait des éboulis malcommodes et de l’agressive végétation buissonnante. Un tapis d’iris jaunes nous distrait momentanément de ces tribulations, et nous prenons pied dans le vallon des Glauges, le groupe s’attarde à ramasser des asperges sauvages, Aux vestiges de la villa gallo-romaine. pique-nique à l’ombre d’un arbre, on se croirait dans les Bucoliques de Virgile !
À l’évidence, ajouter au parcours déjà effectué la crête de Coste Ferre et celle de la Civadière serait avoir les yeux plus gros que le ventre ! On décide de se contenter d’explorer la grotte traversante sous le mont Menu, des chèvres sauvages avec leurs chevreaux paissent juste au-dessus, toujours les Bucoliques ! Ceux qui ne connaissaient pas la grotte s’en donnent à cœur joie, et parcourent en tous sens les cavités de ce gruyère calcaire. Je monte explorer par le haut la sortie, visible au-dessus de l’entrée dans le toit de la grotte, rien n’indique (pas d’équipement en place) qu’on puisse faire un rappel pour se faufiler par là en fil d’araignée...
L’après-midi avance, il faut songer à rentrer, la route est encore longue. Nous reprenons le sentier qui conduit aux Opies, et bifurquons à droite vers le Val de Lègue pour rejoindre une piste carrossable vers le col qui domine à l’ouest le vallon séparant les deux crêtes des Opies et de la Civadière. Un balisage (points verts) permet d’atteindre une baisse de cette crête, que l’on poursuit plein ouest.
Côté Tour des Opies, des parapentes font des arabesques dans le voile bleu gris du ciel. Quelques passages escarpés, de courts et faciles pas d’escalade et de désescalade, la recherche infructueuse d’un raccourci pour rejoindre le parking à Aureille, et nous voici presque à la route, au bout du bout de la falaise de la Civadière, d’où un confortable réseau de pistes nous ramène au point de départ.
Iphigénie me dit que nous avons parcouru 18 km et 850 m de dénivelé en 8h30, pauses comprises. Une sacrée journée !
Photos
Auteur : Fanthomas
Avis et commentaires
Ouaouh, on ne peut être que ravi de voir accolé à son topo, une telle sortie, avec un texte aussi bien fourni et intéressant. Content, Claude que tu postes également des sorties sur le site, c’est chouette de voir tes photos, qui sont toujours splendides. Alors bravo à toi Claude, tu m’as tellement inspiré dans tes ascensions alpines passées, et dans celles que nous avons en commun, notamment aussi par ton vécu de montagnard, que le fait de te voir poster sur mes topos me rend tout surpris et ....fier... hi hi
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