Sortie du 19 octobre 2021 par Dyn’s Tête de Pelouse (2922m) par les lacs des Hommes

À cet saison, le vallon du Lauzanier retrouve un peu de quiétude. C’est le moment idéal d’entreprendre un retour loin de la foule estivale. À ma première, j’avais gravi la Tête de l’Enchastraye, fraîchement repérée la veille de la Tête de Vauclave. C’était en août 2016, et j’avais croisé un monde fou au retour... Cette fois-ci, je vise la belle Tête de Pelouse...

Départ aux aurores alors que les premiers rayons illuminent l’objectif du jour. J’enquille rapidement l’approche par la quatre-voies. Le Lauzanier est atteint en une heure et quelques, j’ai le privilège d’être le seul à en profiter dans le silence matinal. Quel contraste avec l’été lorsque c’est une véritable aire de pique-nique !

Je quitte le sentier pour remonter les pentes au-dessus de la cabane pastorale et rejoins celui menant aux lacs des Hommes sous le col du Quartier d’Août. Dans l’alpage, je fais fuir trois bêtes qui paissaient tranquillement... Des chamois, non... C’est une famille de cerfs ! C’est rare de les voir hors des bois dans les grandes pelouses, bien que ce soit leur milieu originel... Le verrou sous la Bosse du Lauzanier dévoile le premier lac dans un cadre à couper le souffle... Que l’Ubaye regorge de merveilles... S’enchaînent le deuxième, apparemment il a oublié le bouchon car il s’est un peu vidé !

Le final se dessine, les pentes d’accès à la crête comporte une section bien raide sur des gravillons terreux. Mise à part la longueur de l’ascension, c’est la seule difficulté du parcours. Une fois rejoint le collet sous l’éperon rocheux, le final vers le sommet est aisé. Et quelle vue de là-haut... J’en reste bouche bée... Même Quigouret, Charajaille et Durbonas !

Il est temps de descendre ! La partie raide sous le collet s’effectue en deux temps, trois mouvement. Quelques arrêts aux bords des lacs et c’est reparti. De retour dans les alpages, je retombe sur la petite famille de cervidés. J’ai le temps de dégainer le téléobjectif et de les capturer dans mon boitier d’assez près. Ils s’écartent mais ne prennent pas la fuite. Je ne les embête pas plus en poursuivant mon chemin.

Enfin, retour par l’autoroute quasi vide. Quelle joie de retrouver ce vallon au calme même à l’heure de pointe et surtout avec les belles couleurs automnales ! Allez, je m’en vais découvrir le lac des Sagnes...