Sortie du 20 août 2021 par busstop Mont Saint-Eynard (1330m) par Grenoble et les escaliers de la Bastille

Grenoble, 11h30, les températures s’élèvent doucement, la météo annonce du 25°C dans l’après-midi (c’est parfait).

Je me dirige donc vers la porte de France, et le Jardin des Dauphins.
L’escalier en colimaçon de sa tour, me laisse à la table d’orientation. La vue est à peine voilée par la pollution (Atmo-auvergnerhonealpes.fr : cotation "Moyen". Ça ne va pas durer, les températures montent demain).

Je m’élève au gré des escaliers.

Attirée par la conversation d’une famille de rouges-queues noirs, je m’installe sur une marche pour les observer. Je profite par la même occasion de la délicate floraison des scilles d’automne (que je n’ai jamais vues ailleurs).

Oui, j’avoue, j’ai la propension à divaguer sur une fleur, une pierre... mais, je ne me bride pas, j’ai une porte de secours pour le retour.
À ma descente du Saint-Eynard, le dernier bus de la ligne TAG n°62 me ramènera du Col de Vence au Musée de peinture et de sculpture de Grenoble si nécessaire.

Je reprends mon itinéraire sans m’attarder à la Bastille, ni au mémorial du Mont Jalla.
Après un virage un peu raviné, sur la droite, un chemin non balisé me mène déjeuner à la Croix du Lieutenant de Quinsonas.

• Prudence, le vide est sous nos pieds, un faux-pas ne me laisserait pas l’occasion d’y revenir !

Sustentée, je reviens sur le GR9 qui me dépose au Relais de Roche Bise où me revient en mémoire le souvenir d’une "douce pause féline".

Un chat avait suivi, tel un chocard à bec jaune, des marcheurs qui grignotaient. Je n’avais que des gratouilles sous le menton à lui offrir mais ma présence était l’occasion d’une pause digestive face à Belledone... Enfin, rassasié de la vue et surtout "libre dans sa tête", il m’avait laissée à mes rêveries.

Au carrefour suivant, je laisse le chemin qui mène au sommet du Mont Rachais et continue tout droit en direction du Col de Vence (782m).

• Attention : traversée de la D512

Le chemin zigzagant qui parcourt la pente boisée du Mont Saint-Eynard est plus confortable que je n’imaginais.
Au sortir de celui-ci, je jette un œil aux anciennes poudrières et termine mon ascension par les 2 volées d’escalier.
1379m, sans la protection des arbres, le soleil tape ! Il fait chaud.

J’ai déjà visité le fort et préfère emprunter le chemin non balisé qui s’étire vers le nord, en direction du rocher du Bret. Le départ de la sente est dans une ombre bienvenue.

• La prudence reste de mise, le chemin est en bord de falaise.

Au sommet, les vues à 360°C sont plus belles les unes que les autres. L’endroit est idéal pour se délecter du vol des martinets alpins qui passent en rase motte.

Rocher du Bret (1359m) Fort Saint-Eynard par le Bois du Mollard

L’heure du retour a sonné.

17h50 - Col de Vence. Le bus passe dans 1h00. Je n’ai pas envie d’attendre, et j’ai suffisamment de dénivelé positif dans les jambes pour trouver une option plus reposante que de remonter au relais de Roche bise.
Carte IGN en main, quelques minutes de réflexion me suffisent à choisir l’option "tout en dénivelé négatif" Corenc - la Tronche - Grenoble.

Bien vu ! du chemin des Combettes, je suis redescendue très intuitivement sur Grenoble en suivant le balisage jaune jusqu’à Corenc/Montfleury en limite de La Tronche.

• Attention. Par temps humide et/ou orageux on choisira une autre option. Le chemin passe sous les falaises ravinées et délitées du Mont Rachais qui ne demandent qu’à descendre en lave torrentielle. Des panneaux "attention chute de pierres" sont d’ailleurs apposés à partir de la Croix des Combettes.

Fin d’après midi, je dévale la Grande rue en direction de la Porte Saint-Laurent au pied de la Bastille.

Demain repos !

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