Sortie du 12 août 2021 par Jicépé Lacs de Crupillouse (2656m) et Col du Veyre (2724m)
La montée aux Lacs de Crupillouse était depuis longtemps au programme. Montée très bien tracée pour les raisons que l'on sait, mais cela reste long et se mérite : les lacs dans leur décor minéral valent bien les efforts demandés.
Itinéraire, carte // Fiche topo
Topo de référence
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Conditions météo
Beau temps annoncé avec orages le soir : il faisait très beau le matin mais assez vite des nuages ont défilé, alternant avec des parties de ciel bleu.
Orages se chargeant le soir côté Sirac.
Récit de la sortie
Malgré un réveil matinal, le départ de la voiture est tardif, car cette rando cochée depuis longtemps est loin de mes bases : plus de 2h30 de route !
La montée est donc déjà largement au soleil mais le sentier très bien tracé est agréable. Il alterne des parties en lacets pour prendre de l’altitude et des traversées sur les banquettes herbeuses pour contourner les barres rocheuses, creusées de belles cascades. Je monte d’un trait pendant 2h1/4 jusqu’au-dessus des cascades, ce qui est une erreur car je tarderai trop à me couvrir et à m’hydrater. Je paie ce manque d’hydratation dans les dernières pentes avant le verrou glaciaire retenant les lacs.
Enfin le Lac Inférieur et tous les sommets alentours se dévoilent. Je m’installe pour la pause-repas, mais la fatigue accumulée se fait sentir avec l’apparition de crampes en continu. J’avais imaginé, si j’étais en forme, poursuivre bien plus haut (Col voire Pic de Parières) pour une vue sur les Ecrins. Il faut que je me rende à l’évidence : ce ne sera pas pour aujourd’hui. Je m’arrache péniblement de mon rocher pour aller visiter les lacs supérieurs en passant par les ruines du bâtiment.
Les roches polies entourant le principal lac supérieur valent bien le déplacement, mais je n’ai pas le courage de grimper jusqu’au Col du Veyre, pensant à la longueur de la descente qui m’attend.
Après pas mal de photos, je m’engage dans la descente, assez interminable, mais finalement pas désagréable : la régularité du sentier permet de bien ménager les genoux et j’arrive tranquillement aux Baumes peu après 19h, après avoir entendu quelques grondements de l’orage qui se forme du côté du Sirac.
Le retour voiture sera encore long : il faut que je me décide soit à réduire mon périmètre de marches d’approche, soit à dormir sur place la veille pour aborder plus sereinement ce type de journée qui vaut le déplacement.
Photos
Auteur : Jicépé
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