Sortie du 19 janvier 2021 par jump38 L’Armélaz (1840m) en boucle par Bonvillard

À part deux dauphinois, il n’y a pas plus têtu qu’un dauphinois … et je suis dauphinois !
L’Armelaz s’est refusé à nous hier pour cause de départ de Montaimont, au lieu de Bonvillard que la voiture, équipée de deux pneus neige, s’est refusée à atteindre ; cause combinée à la contrainte du couvre-feu à 18H. Alors, hier au soir, on a décidé d’y retourner aujourd’hui. La première différence c’est que cette fois nous arrivons en voiture à Bonvillard, même si la route n’est pas encore totalement ‘au noir’. La deuxième différence c’est que nous ne sommes que quatre, alors que nous étions sept hier. La troisième différence c’est qu’il fait moins froid qu’hier : -5°C seulement au départ du parking.

Nous retrouvons avec plaisir la route du Col du Chaussy que l’engin de damage vient juste de quitter après avoir préparé le terrain pour les adeptes du ski de fond (classique ou skating). Pas besoin d’être spécialiste en empreintes de raquettes pour se rendre compte que nous sommes les premiers à passer ce matin en raquettes.

Nous quittons la route du col pour prendre la trace faite hier et qui est restée superbement poudreuse. Nous évoluons plus longtemps à l’ombre qu’hier ; et pour cause nous sommes ici deux heures plus tôt ! Il fait beau, il fait froid ; la neige est abondante, poudreuse, et brille de milliers de paillettes de givre. L’ambiance est toujours aussi magique … mais, dixit la météo, ça ne devrait plus durer.

La rasade de thé chaud, au Col du Chaussy que nous venons de rejoindre, est plus qu’appréciée.

Quelques centaines de mètres en mode locomotive à suivre les rails faites pour le ski de fond classique, et nous voilà au pied de la longue pente finale où je vais profiter des cales de montée de la paire de raquettes prêtée par des amis, puisque les miennes, qui ont rendu l’âme lors d’une récente balade, n’en possédaient pas.

Nous nous installons au sommet pour le pique-nique sur une zone un peu damée par les nombreux passages. Pas de vent, soleil, température agréable (idéale pour les chocolats du dessert !) … quelle chance on a !

C’est bien gentil tout ça, mais si on veut respecter la contrainte de 18H imposée par Papy Castex, il nous faut malheureusement quitter cet emplacement idyllique.

La descente jusqu’au niveau du Chalet du Mélèze est un régal ; chacun pouvant encore trouver des zones de neige sans trace pour se faire plaisir.

Nous décidons, bien qu’il n’y ait aucune trace visible, d’emprunter l’itinéraire de la boucle, quelques piquets violets donnant le cap à suivre. Et là on évolue vraiment dans une épaisseur de neige comme on n’en connait pas tous les hivers. Le bâton ‘affiche’ une épaisseur de 80 centimètres à un mètre. Même la descente est un peu physique … mais qu’est ce que ce serait à la montée !

Nous voilà bientôt aux Rieux, où il a neigé des pommes blanches, puis au Mas, puis de retour sur la route du col et enfin, après une pause ‘goûter’ sur l’équipement prévu à cet effet peu avant le village, au parking de Bonvillard.

Reconnaitrons-nous de telles conditions avant la fin de l’hiver ? Pas sûr et on a bien fait d’insister pour en profiter.