Sortie du 14 septembre 2020 par Agarock Roc Noir de Combeynot (3112m) par le col de Laurichard
Dans la famille des Combeynot, je choisis le Roc Noir ! Après avoir gravi les pics Est et Ouest, j'ai décidé de poursuivre, comme pour la fratrie des Piniers, ma collection de sommets issus de ce mini massif situé au nord-est des Écrins.
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Conditions météo
Météo parfaite.
Récit de la sortie
Voilà un sommet auquel je n’avais jamais pensé !
Ayant gravi il y a 3 ans déjà (ça passe vite...) les deux points culminants de ce mini massif des Combeynot, pic Ouest (3155m) et Est (3145m), j’avais oublié qu’il y avait un Roc Noir...
L’inspiration m’est venue quand j’ai enfin découvert le secteur magique du Plan de l’Alpe, sur la commune de Villar d’Arène, en juin dernier.
Puis, j’y suis retourné il y a peu, pour l’ascension de la pointe Pradieux, et du sommet de celle-ci, ce Roc Noir était immanquable.
De plus, m’étant un peu renseigné sur lui, je me suis aperçu que son ascension comprenait un long parcours d’arête avec une dénivellation de plus de 500 mètres, ce qui ne gâche rien.
J’ai donc mis à exécution ce nouveau projet montagneux, équipé de mon casque et de mon piolet.
Je n’ai pas été déçu !
Ce fut une courte, mais magnifique ascension, pleine d’émotion, 5h00 en tout et pour tout !
La montée au col de Laurichard s’est effectuée rapidement et sur un bon pas, en un peu plus d’une heure, et puis les affaires sérieuses ont commencé.
D’ailleurs, le passage "clé" de cette ascension arrive très tôt sur l’arête : le contournement d’un grand ressaut qui oblige à descendre sur une trentaine de mètres, côté ouest de l’arête, par une vire exposée.
Ensuite, il faut remonter un couloir, quelque peu glissant, mais en s’accrochant aux aspérités de la roche de sa rive gauche, l’arête s’atteint avec beaucoup de concentration mais sans soucis.
La suite, se passe sur l’arête, mais surtout sur son côté ouest, plus sécurisant.
Et même si les appuis "pieds" ne sont pas toujours très efficaces, on arrive toujours à trouver un morceau de roche avec lequel se hisser.
Plus haut, après avoir laissé de nombreuses gouttes de sueur sur ce parcours extrêmement minéral, l’arête se fait bien plus large, mais la pente est toujours aussi sévère.
Malgré le dénivelé relativement modeste (1100m D+) pour un sommet de cette altitude, celle-ci a dû faire un peu son effet sur moi, car je n’en voyais plus la fin et mes jambes sont devenues très lourdes sur le final.
Mais l’arrivée au sommet fût magique et la vue splendide, comme toujours !
Sous un grand ciel bleu de septembre, j’y ai vu la barre des Écrins, la Grande Ruine, le Pelvoux, les Grandes Rousses, les aiguilles d’Arves, le Grand Galibier et le Mont Blanc, ça me va !
Photos
Auteur : Agarock
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