Sortie du 30 août 2020 par Stef04 Mourre de Simance (2511m) par le Vallon de Chasse

C’est la reprise après quelques semaines de repos et un petit passage au niveau 0. Alors ce petit Mourre de Simance nous ira bien !

Sauf que la météo est capricieuse. Orages annoncés jusqu’en fin de nuit, puis ça devrait se lever. On est optimiste ! Un peu trop peut-être.....

Quand le réveil sonne, les orages se font encore bien entendre mais nous décidons de partir quand même.
Une fois au point de départ, nous sommes confiantes.

Le départ en sous-bois est agréable. Nous arrivons à proximité de la Cabane de Chabaud et les 1ers aboiements se font entendre... Nous sommes accueillis par un patou sympa mais boitillant et une horde de boules de poils féroces de câlins !
Pas de bergers en vue ; où sont donc les brebis ?

Nous continuons d’avancer jusqu’au replat suivant pour la pause café qui sera de courte durée à cause d’une averse bien rafraîchissante. On sent bien que la neige n’est pas loin !

Arrivée au grand pâturage sous les crêtes, le brouillard s’invite. Nous entendons les sonnailles des brebis et les aboiements lointains de leurs gardiens mais impossible de les avoir en visu. Nous avançons donc avec précaution car les chiens doivent être sur le qui-vive avec cette météo.

Nous ne tarderons pas à voir arriver 5 patous. 4 d’entre-eux font leur taf : "Je te préviens que je suis là", "Je te renifle", "Tout est en ordre, circulez ma p’tite dame".
Le 5^e est bien décidé à nous intimider, et à ne pas nous laisser passer ! Le troupeau est totalement étalé dans le vallon qui mène à la crête... Nous sommes dans l’obligation de tirer plein Nord pour regagner la crête (au lieu de prendre une orientation Nord-Ouest) ; c’est raide mais ça passe, et le chef de meute nous laisse tranquille.

Une fois en crête, nous apercevons le berger quelques mètres dessous qui nous salue.

Nous rejoignons le sommet grâce au GPS car la visibilité est réduite à 10m.
Sommet atteint, on ne voit rien !! Alors on redescend sans tarder.

De retour sur les crêtes, nous décidons de poursuivre jusqu’au point 2202m pour rejoindre ensuite le sentier menant à la Cabane des Joyeux.

Mais les brebis se sont déplacées, et nous hésitons fortement à rencontrer une 2^e fois les chiens. Fort heureusement, nous retombons sur le berger :

"C’est un beau temps pour garder !"
"Presque aussi beau que pour randonner, je me suis demandé quel calus pouvait bien oser sortir par un temps pareil ?"

Après une bien sympathique discussion sur ses chiens, sa saison, les attaques, nous poursuivons sans encombre car les chiens sont restés plus bas.

La Cabane de Joyeux regagnée, nous découvrons un très joli vallon orné de gorges, puis le mélézin alors que le soleil daigne enfin venir nous saluer.

Retour rapide à la voiture sous des températures de saison.
En somme, une belle journée pour une remise en jambe, malgré la déception d’un sommet sans panorama.