Sortie du 21 août 2020 par vermatoiz Grand Lac du Lauzet (2282m)

Magnifique randonnée entre Cerces, Galibier et Écrins. Un bel alpage pour la sérénité et une petite cheminée pour le fun.

Itinéraire, carte // Fiche topo

Topo de référence

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Conditions météo

Très beau temps, frais le matin, très chaud à la descente.

Récit de la sortie

Retour dans les Hautes-Alpes pour une balade effectuée il y a déjà bien 25 ans et dont j’avais gardé un beau souvenir.
Direction donc l’Alpe du Lauzet avec ma copine de marche, presque 2h de route font que nous n’arrivons pas de très bonne heure au parking... effectivement, c’est plein ! Il reste quand même une place, elle est pour nous !

On décolle à 9h, il fait un peu frais mais sans plus, on ne sort pas les petites laines.
La montée jusqu’aux bergeries est agréable, l’arrivée sur l’alpage est un régal, mis à part que c’est blindé de monde... Plus ça va, cette année, et plus on rencontre du monde sur les balades, vivement la rentrée !
On va faire avec, les gens sont sympas et pas trop bruyants, ça va bien se passer...
Contrairement à ma précédente venue où nous avions fait le sens inverse du topo, c’est-à-dire que nous étions redescendues par la cheminée, cette fois-ci nous allons suivre les indications et commencer par là.

L’accès est facile, la montée par le câble un peu moins, j’ai dû vieillir ! Je me souvenais d’une descente un peu raide mais simple, quand je vois comment j’ai fait la montée, je me dis que j’ai dû prendre un coup de vieux ! Bon, c’est bien passé quand même, et puis c’était pas long...
La sortie de la cheminée offre une récompense de choix avec la vue sur le Grand Lac, superbe !
Il est encore tôt, nous décidons d’aller faire un tour au col de la Ponsonnière.
C’est simple, il suffit de suivre tout le monde !

À la bergerie un couple de touristes se fait recadrer par le berger alors qu’ils le prenaient en photo devant sa porte, quasiment au saut du lit (bon, je me doute qu’il était levé depuis un bon moment, mais il vaquait à ses petites occupations, et zut, il a quand même droit à son intimité !).

Nous poursuivons sans broncher notre route jusqu’au col, la foule s’éclaircit au fur et à mesure de la marche, mais à l’approche du col nous n’en revenons pas ! C’est noir de monde sur la crête, à croire qu’un car est monté là !
Pas moyen de faire une photo, nous décidons de monter un peu plus haut,
Un petit palier suspendu sous le chemin va nous offrir une place de choix pour le pique-nique, on ne nous voit pas, mais nous par contre voyons de bien belles choses...

Le vallon sous nos pieds avec le lac au loin, les Arêtes de La Bruyère, l’Aiguillette du Lauzet, Roche Colombe, La Tête de la Cassille, le Pic de la Ponsonnière et la vue arrière sur le col, etc.

Après la pause, nous décidons d’aller voir un peu là-haut, et de fil en aiguille, ou plutôt de caillou en rocher, nous remontons la crête de la Ponsonnière jusqu’au-dessus du lac Blanc.
Le panorama est superbe, avec la vue sur les chalets des Mottets et sur les sommets des Cerces avec leurs couleurs particulières, sous nos pieds le lac Blanc, devant nous le Roc Termier, le Grand Galibier tout proche, je ne l’avais jamais vu d’aussi près, et ça donne des idées... Pour sûr qu’on va revenir pour y grimper, c’est noté dans un coin de nos têtes !

Il faut penser à redescendre, ce n’est pas qu’on soit mal ici, mais on n’est pas du coin !
Nous reprenons le même chemin jusqu’au-dessus du Grand Lac, avec de multiples pauses admiratives, puis nous contournons les Arêtes de La Bruyère pour revenir par le Clôt des Vaches et regagner les chalets de l’alpage, puis retour au parking.

Malgré la foule ce fut une belle journée, la montagne est vaste et il y a de la place pour tout le monde... quand tout le monde se respecte !

Avertissements et Droits d'auteur

Randonnée réalisée le 21 août 2020

Dernière modification : 28 août 2020

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Avis et commentaires

On tire dans le tas ! Oh non, c’est moche, pardon, je sors....
Non sans rire, ça se passe mal quand on tombe sur des gens bruyants et désagréables, mais des fois, pas besoin qu’ils soient nombreux ! Et dans ce cas-là, et bien je m’en vais, tout simplement...
Et je vais me faire une place ailleurs, comme tu dis.

Vous êtes allé loin ce coup-ci. T’inquiètes Nadine, quand tu vas en montagne, c’est sûr qu’il y aura toujours une place pour toi lol.
Sinon, la foule ça s’est bien passé apparemment mais dis-moi, comment ça fait quand ça se passe mal ? ++

Bonjour Michel,
C’est en effet une année particulière, en espérant qu’on aille vers du mieux...
Hier j’étais dans le massif du Taillefer, beaucoup moins de monde et même personne à la montée, un peu plus au lac du Brouffier mais rien à voir avec la foule des grands jours !
Bientôt la rentrée, ça va se calmer...
Bonnes randos !

Bonjour, c’est une année un peu particulière, beaucoup de monde en montagne même après le 15 août. Plus d’accidents aussi car pas mal de montagnards du dimanche. Heureusement dès que la difficulté augmente, ça s’ecreme. Hier je n’ai rencontré qu’un berger qui avait égaré son chien, du moins à la montée, mais dans les Ecrins. Pas eu de problème avec les patous parfaitement éduqués dans ce massif. Pour cette belle randonnée que j’avais fait avec ma compagne il y a des lustres, je dirai qu’il vaut mieux le début de saison ou l’automne !

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