Sortie du 23 juillet 2020 par jump38 Mont Chandelly (2809m)

Les mots manquent pour qualifier la beauté de cette boucle. Pas un moment de monotonie tout au long du parcours. Une vue à couper le souffle depuis le sommet du Mont Chandelly. Un lac, le Lac Djouan, magnifique ensuite. Un environnement tout au long du parcours qui fait oublier la longueur du chemin parcouru. Une balade dont on se souvient.

Itinéraire, carte // Fiche topo

Topo de référence

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Conditions météo

Grand beau temps. Ciel quasiment tout bleu toute la journée.

Récit de la sortie

Après deux randos au départ de Gimillan, où nous avons notre camp de base à l’Hôtel Belvedere, nous changeons de vallée. Nous passons du Val de Cogne au Valsavarenche moyennant … un bon nombre de virages pour tenir éveillé un conducteur qui serait éventuellement assoupi.

Ayant la chance de profiter de deux véhicules , nous pourrions faire une manip de voitures entre le point de départ et d’arrivée ; mais non, on ne ‘trichera’ pas avec la boucle.

Étant tellement ‘habitués’ à des sentiers plutôt en pente douce et doux aux pieds, on est un peu surpris par les premiers mètres de dénivelé.

Mais le début un peu ‘chaotique’ est vite oublié lorsqu’une clairière nous offre une première vue sur les hauts sommets du Parc du Grand Paradis, dont le Grand Paradis lui-même bien sûr.

Nous passons de Meyes en Meyes (Desot, di meiten, damon) en pensant à celles et ceux qui ont vécu ici. Dans quelles conditions en cas de mauvais temps ? Avec quelle nourriture ?

Le sentier superbement tracé nous amène au Vallon de Meyes où une longue pause s’impose dans un calme absolu et dans un environnement idyllique.

Le sentier muletier du ‘Chemin du Roi’ nous amène sans difficulté au Col Manteau. Il est encore relative ... ment tôt (bof !) ; on a largement le temps de monter au Mont Chandelly pour le pique-nique. Ce qu’on s’empresse de faire. Toute la ‘troupe’ se trouve bientôt réunie au sommet. Et là … que dire ? Rien, simplement contempler, longuement contempler.

On se rend compte que de là où nous sommes, nous voyons en même temps le Refuge Chabod et le Refuge Victor Emmanuel ; ‘privilège’ rare. Je ne sais pas pourquoi mais c’est la silhouette du Ciarforon qui m’attire.

Je sais que le chemin est encore long et il faut lui rajouter une heure et quart de voiture ; alors on s’arrache avec un immense regret à ce lieu magique.

Retour au Col Manteau, puis plongée dans son versant nord. La partie recouverte par un éboulement et signalée par le topo, est effectivement un peu compliquée à négocier … ce n’est pas le moment de se ‘faire’ une cheville. Une fois franchie cette ‘difficulté’, on apprécie de retrouver le vaste plateau où se trouvent les Lacs Djouan dont le plus grand nous permet un bain de pieds rafraichissant.

Nous avons un regard pour le Col Entrelor qu’on se verrait bien visiter une autre fois !

S’ensuit la looongue traversée jusqu’à la maison d’Orvieille, mais là encore, l’environnement, les vues dont on bénéficie, nous font oublier (enfin presque !) cette longueur.

Le panneau à Orvieille nous promet encore de longues minutes de descente (près de 650m de D-) pour revenir, non pas aux voitures, mais au fond de la vallée.

Allez ! Un dernier effort pour avaler les 1200 mètres de route qui nous séparent des voitures.

Ce soir, nous arriverons trop tard pour l’apéro mais que cette balade fut plus que belle ; superbe, inoubliable … les mots nous manquent !

Avertissements et Droits d'auteur

Randonnée réalisée le 23 juillet 2020

Dernière modification : 30 juillet 2020

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Avis et commentaires

Ciao Jean-Claude.

Ho letto con interesse il documento indicato dal collegamento Internet.
Temo fortemente che il Ciarforon non sia l’unica sofferenza. Una recente edizione della stampa del CAF ha dedicato un lungo articolo alle vie storice che sono scomparsi, a partire dal libro dei "100 plus Belles" di Gaston Rebuffat.

Jean-Marc

Belles photos Jump !
Sans remonter si loin, j’ai une photo argentique du Ciarforon qui date de l’été 2000. Le Dôme était lié au glacier inférieur par une sorte de cône de glace. Si j’en crois les photos récentes, cette partie est rocheuse.
J’avais gravi le Grand Paradis et la Tresenta, quant au Ciarforon je l’ai loupé à cause de la météo...
Déjà à cette époque, je me souviens avoir eu une discussion sur l’avenir de l’alpinisme glaciaire.
Puis une rencontre fortuite avec Christophe Profit, grimpeur émérite de ma génération... Merci d’éveiller tant de souvenirs 🙂

Souvenir, souvenirs !

Et oui le Ciarforon est en train de devenir un ’Ciarfoireux’ !

Si tu as gardé des photos ou des diapos d’il y a 50ans tu pourras comparer !

Jean-Marc

Dans le secteur, c’est vrai que le Ciarforon attire le regard : je le trouve tout de même amaigri par rapport au souvenir que j’en ai : c’était il y a ... cinquante ans lors d’une ascension du grand Paradis : c’était une magnifique calotte glaciaire très arrondie.

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