Sortie du 3 juillet 2020 par vermatoiz Lac de Brouffier (2115m) par la Côte des Salières et la Combe Guiliman

Je pars aujourd’hui seule pour une rando que je connais bien, le lac de Brouffier dans le Taillefer. Le ciel est un peu nuageux au lever mais de grands pans bleus me permettent un certain optimisme.

Pourtant, plus je me rapproche de La Morte, plus le plafond est bas, si bas que je me dis que je vais forcément le crever en montant....

Je me gare au Pré des Dames, une seule voiture est présente, je ne serai pas gênée par la foule ! Il ne fait pas chaud, 10°, mais pas de vent donc ça va...

La cabane du Louvet est vite atteinte et l’ambiance est un peu...brumeuse. Le brouillard est à 1/2 pente, je m’élève rapidement dans la combe Guiliman et plus je monte, plus c’est épais !

J’arrive au lac et...je ne le vois pas ! Ou si peu... Je distingue la rive à me pieds et c’est tout...

J’avais en tête de faire le tour par la crête de Brouffier mais je ne m’engage pas sur ce terrain par un tel brouillard, d’autant plus que j’entends depuis un moment les patous aboyer ! Je n’ai pas envie de tomber dessus sans les voir....

Pas d’hésitation ni de tergiversation...1/2 tour illico presto !
C’est bien la 1ère fois qu’il m’arrive de repartir aussi sec une fois atteint l’objectif...Mais bon, quand ça ne veut pas rire, inutile d’insister.

Dans la descente, je croise 2 dames qui montent au lac, on discute un peu, je leur donne mon avis, elles me proposent gentiment de les accompagner mais nous sommes un peu trop bas, je n’ai guère envie de remonter pour si peu de satisfaction.

Je poursuis mon chemin et rencontre un groupe d’une dizaine de personnes qui me demandent également si le soleil est en haut... Je suis désolée de les décevoir.

Je descends tranquillement, et puisque la vue n’est pas là, je vais me faire une sortie "botanique", prenant le temps de photographier quelques fleurs inconnues (amis botanistes, à vos plumes !)

De retour à la cabane du Louvet, je prends le sentier qui remonte aux Fontenettes, puis à la côte des Salières.

Bien sûr en reprenant de l’altitude je retrouve la purée de poix, et à la crête je retrouve également le groupe qui est redescendu du lac par la baraque de Brouffier, nous avons fait la boucle en sens inverse.

Ils redescendent sur le Louvet, et moi je descends sur Comboursière, privilégiant ma solitude.

La descente sur Comboursière est usante, le sentier étant affreusement raviné et abîmé, on croirait marcher dans le lit d’un ruisseau.

A Comboursière je remonte en forêt par le chemin Bégoud, où je ferai une rencontre inattendue et surprenante, un âne tout seul au milieu du bois, et qui n’a pas l’air en très bon état, le pauvre...

Je vais d’ailleurs le signaler à la mairie, on ne sait jamais, si quelqu’un le cherche...

A Chenevier je poursuis mon chemin par la route pour rejoindre le Pré des Dames car je n’ai pas envie de redescendre au Louvet.

Je retrouve mon groupe sympathique aux voitures, on papote encore un peu, puis je vais (quand même !) casser la croûte sur le chemin un peu plus loin, vers le retour de la via ferrrata, face à la vallée de Lavaldens, un peu abritée du vent qui s’est levé et avec une toute petite vue sur un tout petit rayon de soleil...en bas !

C’était pas le jour comme on dit, mais malgré tout j’ai pris un bon bol d’air et fait une balade sympa, bien qu’un peu fraîche pour la saison (9° au retour !)
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