Sortie du 13 juin 2020 par gegers Lacs David (2212m), Claret, Longet, Bernard, par la Cascade de l’Oursière

Je pense que cela fait bien 10 ans, et ce concert fort humide de Tri Yann lors du Festival de Confolens, que je ne m’étais pas pris une saucée pareille. J’étais pourtant parti confiant de la maison. A 6h, la plaine du Grésivaudan se réveillait dans les teintes chaudes d’un soleil généreux, et si les sommets semblaient déjà enveloppés de quelques nuages guère envahissants, la météo semblait annoncer une matinée tranquille avant l’arrivée de plus orageuses à partir de midi.

Démarrant la randonnée à 7h, j’effectue tranquillement les premiers kilomètres menant à la cascade de l’Oursière, crachant ses eaux avec une férocité toute printanière. Je poursuis l’ascension, quittant la cascade pour atteindre un sympathique replat dans lequel serpentent les différents embranchements du Ruisseau des Doménon. Et puis, le sentier serpente généreusement afin de permettre l’accès aux lacs convoités.

Dans un premier temps, je m’étais fixé pour objectif de monter au Lac Merlat, que je n’ai encore jamais visité. Néanmoins, j’ai beau progresser, je ne voie pas de gué ou de passage me permettant de franchir aisément le ruisseau du Doménon. N’ayant pas envie de déchausser pour traverser ses eaux glaciales, et puisque les nuages commencent à gonfler, je décide de partir hors sentier vers l’est pour atteindre, guidé par quelques cairns, le lac Bernard, auquel j’arrive en même temps que la pluie. Tout d’abord peu dérangeante, elle m’accompagne alors que je poursuis l’ascension pour atteindre le lac Longet, puis le Lac Claret.

Allez, cela suffit, la pluie commence à tomber dru, et si j’ai pris l’équipement de pluie, la brume n’incite pas à poursuivre plus loin. J’entame la descente en me dirigeant vers la combe de Jasse Bralard, et effectue la longue traversée jusqu’au Clôt des Vernes. Je presse ensuite le pas, pour rejoindre finalement le véhicule 5h après l’avoir quitté. Vous avez dit humide ?