Sortie du 1er juin 2020 par Pascal Pointe de Sur Cou (1809m) par le Couloir de la Grotte à l’Ours
À gauche, à droite, vers le haut, on se faufile en suivant la trace... Un petit passage improbable pour franchir la falaise sommitale de la Pointe de Sur Cou.
Itinéraire, carte // Fiche topo
Topo de référence
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Conditions météo
Assez beau malgré de gros cumulus encombrant le ciel l’après-midi.
Récit de la sortie
Habituellement, la Pointe de Sur Cou est un petit objectif tranquille pour une rando hivernale, mais elle recèle aussi des voies d’accès plus confidentielles et plus pimentées qui valent le détour, et qui elles ne peuvent se parcourir que l’été.
Départ vers 16h30 du Chesnet pour cette boucle découverte et aventure, attendant que le soleil vienne suffisamment vers l’ouest pour éclairer ce versant de la montagne. Mais c’était sans compter les cumulus de l’après-midi qui allaient le masquer. Ce n’est pas grave, le risque de pluie est minime, on y va.
La carte s’avère être un outil indispensable pour naviguer dans le labyrinthe de chemins forestiers parcourant le bas de la montagne. Heureusement, un balisage rouge bien visible marque le début du petit sentier ne figurant pas sur la carte. D’ailleurs, ce balisage sera essentiel pour remonter cette raide sente mal marquée dans les sous-bois sans se fourvoyer.
On attaque les premiers ressauts. Le parcours est ludique, jamais vraiment difficile, même s’il faut quand même faire un peu attention dans les passages exposés. On alterne petites grimpettes de ressauts et traversées de couloirs et de dévers tantôt en forêt, tantôt sur des portions plus dégagées avec un peu de vue. La trace est étroite mais bonne, se faufilant astucieusement, et le parcours varié.
Petit fourvoyage dans les ressauts sous le couloir final, mais ce n’est pas grave, il faut juste se poser les bonnes questions et faire demi-tour si le cheminement devient bizarre pour voir si ça ne passe pas par ailleurs.
Voilà d’ailleurs les petites cheminées chaînées. La première en introduction pour s’échauffer les bras, puis la deuxième, finalement pas si difficile que ça si on n’oublie pas de se mettre en opposition. Finalement, le plus délicat n’est peut-être pas la cheminée elle-même, mais plutôt les raides pentes de terre croulantes qui se trouvent en dessous et dans le couloir de sortie, qui doivent certainement devenir abominablement délicates en cas d’averse.
Et voilà. Juste un peu plus haut à gauche, ce beau promontoire au-dessus de la falaise est un endroit rêvé pour une pause panoramique après la fin des hostilités. Puis on termine tranquillement la montée pour rejoindre la crête. Derrière, le paysage débonnaire et verdoyant dominant la vallée du Petit Bornand, avec ses troupeaux de vaches et de moutons...
Il n’y a plus qu’à remonter la débonnaire crête vers le sommet. La seule petite interrogation du jour, c’est pourquoi, malgré un pâturage tellement grand, les alpagistes s’obligent à planter leur clôture à moutons juste sur la crête sans laisser le moindre espace avec le bord du ravin, obligeant les randonneurs à l’enjamber (au risque de l’abîmer) pour progresser à l’intérieur de l’enclos.
19h, le sommet, et sa belle vue malgré le ciel maintenant nuageux. Quelques parapentistes vespéraux profitent des dernières brises... On s’offrira une bonne heure de pause.
Et c’est parti pour la descente. Pas mal de bouquetins dans le coin, ce n’était pas le cas quelques années auparavant. On descend sur la crête ouest face au panorama. Ensuite, plutôt que de basculer versant nord-ouest, on revient sur le sentier du versant sud pour se laisser descendre dans la combe des Roselets, retrouvant une vieille sente permettant de rejoindre rapidement la piste de l’alpage de Balme. Fin de la balade vers 21h30.
Photos
Auteur : Pascal
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