Sortie du 3 janvier 2019 par Marcadau Le Grand Van (2448m) par Casserousse
La version hivernale de l'ascension du Grand Van : féérique et sans difficulté particulière si les conditions d'enneigement sont favorables.
Itinéraire, carte // Fiche topo
Topo de référence
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Conditions météo
- grand beau temps, avec un froid assez vif ;
- neige dure, bien portante sur tout l’itinéraire, hormis quelques portions des pentes supérieures.
Récit de la sortie
Départ de Casserousse (1398m, vaste parking au bas du télésiège), vers 9 heures 30. Le thermomètre de la voiture affiche - 5°.
La montée forestière vers la Grande Aiguille serait beaucoup plus agréable sans le boucan des canons à neige tout proches. On pourra me donner toutes les justifications socio-climato-politico-économiques possibles et imaginables, je les considérerai toujours comme une incongruité... Même sur cette piste mémorable où Jean-Claude Killy remporta, lors des jeux olympiques de 1968, la médaille d’or de l’épreuve de descente.
Très vite, l’enneigement devient continu. L’état de la neige, vieille et dure, impose d’opter pour les crampons plutôt que pour les raquettes.
Enfin, le sentier s’écarte de la piste de ski pour gagner une clairière (point coté 1679m), puis s’élever vers la Grande Aiguille (1770m), descendre dans un vallon et remonter vers le petit replat où se love le minuscule lac des Pourettes.
Dans cette partie de la balade, je perds un temps fou à repérer les balises sur les troncs d’arbre et à vérifier que je suis sur le bon itinéraire. Finalement, je me fie aux traces de précédents randonneurs et atteins, vers 11 heures 30, la brèche Robert Sud. Vue somptueuse sur les lacs Robert gelés, la pointe Ouest de Jasse Bralard, le Grand Sorbier, le Grand Van, le Petit Van...
La suite est évidente : il faut longer le premier lac par le sud puis gravir le col des Lessines (2100m), facilement identifiable, et s’engager alors dans la combe étroite qui s’ouvre à l’est. Elle présente une succession de pentes raides et de replats. La croûte de neige, moins épaisse qu’en bas, cède fréquemment sous mon poids. Tant pis, je ne vais pas maintenant, à quelques encâblures du sommet, troquer les crampons pour les raquettes.
Me voici parvenu au bout du vallon, en haut des à-pics dominant la vallée de la Romanche. Ne pas trop s’approcher du vide : la crête est ourlée de corniches.
Le sommet est alors tout proche et rapidement atteint. Il est un peu plus de 13 heures. Vue magnifique sur les massifs avoisinants.
Je suis vite chassé du sommet par un vent glacial. Descente par le même itinéraire.
Photos
Auteur : Marcadau
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