Sortie du 23 juillet 2018 par Marcadau Grande Aiguille Rousse (3482m) par la face Sud
Il est toujours gratifiant, pour le randonneur, de gravir un sommet de presque 3500m ! La Grande Aiguille Rousse est à cet égard une aubaine : une très belle montagne, relativement peu fréquentée et offrant un panorama grandiose.
Itinéraire, carte // Fiche topo
Topo de référence
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Conditions météo
- Beau temps au début, puis de plus en plus nuageux ;
- Terrain humide (pluie et chute de neige au cours de la nuit passée).
Récit de la sortie
Départ tardif, à 8h20.
La montée vers Plan Sec est toujours un plaisir : la cascade du Montet Vardettes, le petit pont de pierre, le spectacle éblouissant du cirque du Carro...
Je trouve sans difficulté, très peu de temps après m’être engagé sur le GR de pays "Tour de la Haute-Maurienne", la petite sente qui s’élève vers les Aiguilles Rousses et le col de Gontière.
La première rangée de barres rocheuses décrite par le topo se surmonte très aisément.
La seconde est plus sérieuse. Il me faut sortir la photo 22 du topo, que j’ai pris le soin d’imprimer... Voyons, où l’ai-je fourrée ? Poche intérieure du sac à dos, bien-sûr... Tiens, non... L’une des poches extérieures ? Non plus ! Bien joué, elle est restée sur l’imprimante... Il ne me reste plus qu’à improviser. Je repère une vire ascendante qui me semble assez confortable (photos 9 et 10). Banco, ça passe bien !
Les pentes herbeuses qui s’ensuivent posent une difficulté inattendue : il faut éviter de piétiner les edelweiss. Je ne me souviens pas d’en avoir vu autant, sauf peut-être au Lamet, sous le Baracon du Chamois, il y a quelques années.
Plus haut, les névés me facilitent la tâche, en limitant les tronçons de caillasses branlantes.
La pente devient très raide. Je redoute de trouver, sous le col 3368m, une haute corniche... Eh bien non, coup de bol : elle est parfaitement anodine.
La crête finale est une formalité : pente douce, sans ressaut ni obstacle à contourner.
Au sommet de la Grande Aiguille Rousse, plus de croix. Ne reste qu’une plaque de marbre brisée à la mémoire d’un alpiniste italien. Les nuages, hélas, amputent largement le panorama. Il est 12h20.
De retour au col 3368m, je gravis la Petite Aiguille Rousse : c’est l’affaire de quelques minutes.
Descente par le même itinéraire... à peu près. Au-dessus de la barre rocheuse, je ne me déporte pas suffisamment sur la droite, et, croyant reconnaître ma petite vire, m’engage dans un secteur assez scabreux... Du grand n’importe quoi... Bon, en mobilisant correctement mes appuis (y compris le... enfin, le séant, quoi !), je parviens sans trop de difficulté sur le replat.
Malgré le temps mitigé, je garderai de cette randonnée un très beau souvenir.
Photos
Auteur : Marcadau
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