Sortie du 27 mai 2018 par Jérémy de l’Ain Crêt de Châtillon (1702m) et Crêt de l’Aigle (1646m) par Gruffy et la grotte des Fours

Départ de Gruffy à 9 h 40 minutes, je décide de gravir le Semnoz en passant par les Chalets de Gruffy et non directement par le sentier qui passe par la Grotte des Fours (cette dernière sera atteinte par le sentier du retour).

La montée depuis la sortie de Gruffy est régulière et le gain en dénivelé est rapide. Je ne croise qu’un seul randonneur à l’approche des chalets de Gruffy.

Il va être midi, j’arrive au sommet du Crêt de l’Aigle. Le temps est bien couvert, il présente même un début de caractère orageux sur certaines parties de la chaîne alpine.

Je marque une pause afin de me restaurer et de prendre des photographies.

Plus tard, un groupe d’une bonne trentaine de randonneurs arrive, ayant suffisamment profité du sommet je décide de poursuivre mon cheminement en direction du Crêt de Châtillon, le point culminant du Semnoz, dont l’altitude est de 1702 mètres (au lieu de 1699m sur des cartes plus anciennes et même 1704 m selon les tables d’orientation).

Au fur et à mesure que je m’approche de la route qui passe tout proche du sommet, il y a forcément (et malheureusement) plus de monde, ce qui gâche quelque peu le plaisir.

Une fois parvenu au sommet, je marque une nouvelle pause pour prendre des photos en raison du vaste panorama qui s’ouvre sous les yeux. De leur côté, des parapentistes sont à l’oeuvre pour décoller.

Il faut dire que cette montagne dénuée de couvert forestier sur sa partie sommitale avec un accès routier tout proche, sans oublier avec une position géographique idéale entre les lacs d’Annecy et du Bourget suscite un intérêt certain à la pratique d’une telle activité.

Il y a encore beaucoup de neige dans certaines parties de la chaîne alpine, notamment les Aravis ou le Beaufortain et plus généralement au delà de 2 000 mètres d’altitude.

Après avoir profité du sommet, il est temps de redescendre sur Gruffy en faisant un petit détour par la Grotte des Fours.

Une fois arrivé dans la grotte, j’aperçois une chauve-souris qui fait des rotations au fond d’une partie de la cavité. Afin de ne pas la perturber je décide de rester proche de l’entrée puis de quitter rapidement les lieux.

Dans la descente, je croise à chaque fois à quelques minutes d’intervalle trois coureurs (traileurs) dont un qui "carbure" bien dans la pente avec des bâtons.

Enfin, alors que je concluais ma sortie, un promeneur me demanda si un orage était prévu, ce dernier venait juste de commencer son ascension peu avant 15 heures. Il n’emportait pas d’eau sur lui malgré une bonne température d’environ 25 degrés et environ 1 100 mètres de dénivelé à grimper....

A sa place, je ne serais pas parti à l’"assaut" d’une montagne sans avoir pris quelques précautions (eau notamment) et sans avoir consulté la météo....