Sortie du 5 septembre 2017 par Johnny Pointe du Lamet (3504m)
Une des "grosses" du secteur selon les autochtones : sommet balcon sur la vallée de Suse qui se mérite avec l'impression d'être "un peu" Rébuffat lorsqu'on est debout sur le clocheton principal du sommet.
Itinéraire, carte // Fiche topo
Topo de référence
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Conditions météo
Météo idéale : douceur (en tee-shirt à 3500m), pas de nebbia, pas de vent.
Récit de la sortie
4 heures et quart pour en venir à bout !
Départ du bord de la route principale, en effet le chemin d’accès aux carrières du Paradis s’est bien dégradé et avec le C3 Picasso, ça ne passe pas (2 essais) ou alors au risque de tout casser !
Départ donc en douceur dans les alpages jusqu’à l’intersection du Baracon des Chamois. Jusqu’aux ruines militaires, c’est une longue montée par une large piste qui permet de savourer le panorama sur la vallée de Suse en contrebas.
J’aperçois et reviens lentement sur une personne devant moi qui s’avérera être une randonneuse Italienne qui ne va pas jusqu’en haut car avec son chien.
En arrivant aux premières ruines du Baracon des Chamois, j’aperçois un autre randonneur qui repart vers le haut.
Après la deuxième ruine où le lac turquoise réapparaît, les alpages font place à de la rocaille et j’aperçois toujours le randonneur à 5 minutes devant.
Vers 3150m (premier passage raide), je vois le randonneur qui me précédait redescendre et je m’arrête pour l’attendre, il me dit que ça ne passe pas et qu’à droite c’est hyper exposé. Après consultation de la carte (et du GPS), je lui dis que tout est OK, que je vais monter en haut du passage et qu’on verra bien.
Arrivé en haut après un passage un peu schisto-croulant, la sente mieux tracée repart sur la gauche et je lui fais signe de venir.
Il me suivra jusqu’au col donnant sur le replat et la crête finale après un deuxième passage raide dans des schistes croulants.
Il se contentera de l’antécime (Signal du Lamet sur les cartes OSM et Italiennes) tandis qu’il me faudra un dernier effort pour me hisser sur le clocheton du sommet après une petite escalade et me prendre "un peu" pour Rébuffat debout sur son aiguille.
Ambiance de rêve là-haut où je reste une heure : personne, le casse-croûte en tee-shirt, la vue panoramique sur les hauts sommets environnants et le glacier un peu moribond du versant nord.
En repartant je fais le crochet par le sommet du Signal du Lamet voir si je retrouve mon randonneur. Apparemment il est déjà reparti.
Je me lance donc dans la longue descente (plantage quant au col à prendre pour accéder à la trace de descente, mais au final cela passe quand même) et je ne le rattraperai pour la deuxième fois de la journée qu’un peu avant les Carrières du Paradis où lui, il a pu monter avec sa voiture.
Je me dis naïvement qu’il va peut-être me proposer de me redescendre jusqu’à ma voiture (je lui avais expliqué pour la mienne) car j’avoue qu’à ce moment là j’en avais plein les chaussures. En fait il m’a juste dit "au revoir".
Bon celui-là c’était un taiseux (un peu ours aussi peut-être) et j’ai finalement fini mes 1620 m de dénivelé jusqu’au bout ...
Photos
Auteur : Johnny
Avis et commentaires
Ça donne une idée de l’atmosphère dans nos vallées.
Et encore là c’est blanc !
Lorsque je vois la vallée du Rhône depuis le Dévoluy ou l’est du Vercors, la barre en question elle a une teinte violette foncée.
Maintenant il y a peut=être aussi un phénomène optique la dessous ...
Au vu de la photo N°2 tu devais mieux respirer là-haut qu’à Suse !
Comme quoi il y a encore des ’ours’ en montagne !
Merci !
Mais cet endroit de Haute Maurienne y est pour beaucoup.
J’ai pris l’habitude d’y aller début septembre.
Vivement l’année prochaine !
Très belles photos, merci !
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