le Misti (5822m)

Difficulté :
Difficile
Dénivelé :
2600m
Durée :
2 jours

Randonnée de 2 jours, camp de base à 4600m, 2600 m de dénivelé cumulé. – Auteur :

Accès

Le volcan Misti est situé à une quinzaine de kilomètres d’Aréquipa (Sud Pérou).

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Itinéraire

1er Jour :

Réveil à 6h30, nous partons sur le marché finir nos courses et notre petit déjeuner. Les chiasseux prendrons du jus de carottes et bananes et les non chiasseux du jus de citrons et d’oranges.
Nous retournons à l’hôtel, remettons nos sacs qui ne nous servent pas dans la réserve et attendons le 4X4, à 8h10 les sacs sont chargés sur le toit, Eduardo nous accompagne, pendant que nous roulons vers le Misti, nous discutons avec lui et le chauffeur de choses et d’autres, de la situation économique du pays, des élections prochaine, de bouffe...
Nous arrivons à 9h30 à 3000m, déchargeons nos sacs du 4X4, les préparons. Eduardo nous accompagne un bout de chemin, un bon bout, il a peur que nous nous trompions à l’embranchement, il nous donne ses dernières recommandations, comment arriver au camp de base, comment arriver au sommet et comment redescendre demain, surtout pas par le même chemin que la montée, on devrait en avoir pour 2h de descente au lieu des 5 à 6 de montée.
En chemin, nous rencontrons 2 jeunes avec leur guide, ils n’ont pas pu monter jusqu’en haut à cause du mauvais temps, du froid qu’il fait là haut. Nous nous donnons rendez vous pour le lendemain, et Eduardo et le chauffeur redescendent nous laissant à notre triste sort.
Yves, avec la nuit qu’il a passé n’est pas très en forme. Petit arrêt pour le repas à 11h30 à 3800m, le chemin est assez difficile vers la fin, on fait un pas en avant et 2 en arrière à cause du sable et des scories volcaniques, on voit loin tout autour de nous...
Nous arrivons au camp de base à 16h à 4600m. Les emplacements sont bien délimités par des pierres, avec ce vent qui se met à souffler, on comprend à quoi ça sert !! D’autres randonneurs canadiens sont déjà là avec leur guide, c’est le guide Péruvien qui prépare la tambouille, ils sont équipés, ont monté gaz et casseroles. Il commence à faire très froid, nous montons les tentes, et là le vent souffle sérieusement, il ne nous reste plus qu’à nous calfeutrer dans les tentes et les duvets. Nous mangeons notre casse croûte dans la tente et nous couchons avec ce vent, je commence à avoir sacrément mal au crâne, je prend un efferalgan codeïne et me couche, mais le vent souffle de plus en plus fort, mon mal de crâne ne cesse pas.
Yves mets son réveil à 2h30 du matin, on ne sait jamais !! Mais je pense qu’on ne se lèvera pas. Je me lève une fois vers 22h pour mon pipi vespéral, la lune brille et Arequipa est toute illuminée, qu’est ce qu’elle est étendue cette ville !!!

2ème jour

Le réveil sonne. Yves va réveiller les autres et leurs dit que vu le temps froid, le vent et la petite forme que nous avons lui et moi, nous ne partons pas.
Les Canadiens ne sont pas levés non plus. Nous restons dans nos duvets, mon mal de crâne sévit encore, j’en ai pour mon argent cette fois ci, il fait bon, je reprends un doliprane qui me soulagera un peu, le temps de me rendormir.
Yves entend les autres partir vers 5h30, ils semblent vouloir suivre le guide et les Canadiens. On se réveille vers 10h30 royalement, lorsque le soleil réchauffe la tente .Régine et Jos sont déjà dehors emmitouflés dans leurs vestes, le bonnet visé sur les oreilles.
Donc si je ne m’abuse, mon cher docteur, Josette et Alain sont partis. Elémentaire, mon cher Watson ! Nous grignotons un petit pain. Les Canadiens redescendent au compte goutte et nous donnent des nouvelles de nos 2 comparses Josette et Alain « Jusqu’à là tout va bien ! » Vers 12 h30 nous les apercevons, ils redescendent, on les voit bien distinctement, c’est vrai que la vue porte plus loin quand l’atmosphère est plus pur, ils hésitent pour trouver la voie, reviennent sur leurs pas, et finalement ne prennent pas la bonne.
Alain qui aime tant les cailloux (on l’a vu aux Encantats) ne prend pas la piste de sable, on leur fait des grands gestes en bas, mais ils ne nous regarde pas, en plus on est loin, bon ils descendent.. Arrivée triomphante de nos 2 compagnons, acclamés. Ils sont allés jusqu’à 5600m et se sont arrêter à 50 m de la pierre carré dont nous avait parlé Eduardo, signalant la bifurcation vers le cône du cratère. Nous les félicitons encore une fois et repartons Jos, Yves et moi car le 4X4 va bientôt arriver.
Nous laissons Régine avec Josette et Alain et commençons notre descente. Nous prenons « l’aréna » c’est super, on se croirait au ski, il fait super beau et il n’y a plus du tout de vent, nous glissons à une vitesse et bientôt nous sommes sur la piste de crête, nous apercevons la jeep et à 14h45 nous sommes en bas, le rendez vous étant fixé à 15h nous sommes dans les temps, mais il en manque 3. Les Canadiens sont repartis, un camion avec des Péruviens ramassent des branches d’arbustes qu’ils sont venus brûler quelques jours auparavant.
Eduardo nous explique que ces arbustes sont une espèce protégée et « les andinos » émigrés des Andes vivant à Arequipa viennent piller le Misti, pour faire cuire leur pain.
Nous attendons que le groupe de 3 arrive, ils tardent, et on ne les voit pas. On commence à s’inquiéter, ils n’ont pas pris l’arénal, on les verrait... Yves remonte par le chemin, Eduardo en prend un autre et moi je pars vers un fossé qui descend tout le long du Misti. Enfin, on les voit dans les cailloux, le chemin d’hier où ils ne devraient pas être, sacré Alain, comme il aime les cailloux, et pourtant on avait dit « Pas les cailloux !!! »
Ils sont enfin là, il est 16h30 Josette a quand même réussie à se scracher dans la descente, elle s’est fait mal au bras et à la jambe, elle ne peut pas s’en empêcher !! Sacrée Josette, elle nous en fait une à chaque sortie.
Les sacs sont remontés sur la jeep, nous partons. Nous passons à l’agence récupérer nos passeports, et nous arrêtons un peu plus loin dans une librairie, Eduardo fait des photocopies du topo dur le Misti qu’il nous a montré hier. Nous arrivons à l’hôtel, déchargeons les sacs, je veux payer les photocopies que me tend Eduardo et l’heure d’attende au pied du Misti, il n’y a rien à faire, il refuse. Je lui promets de lui faire une traduction et de lui envoyer par Internet.

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Dernière modification : 29 septembre 2021

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