Tour de la Tête des Toillies à ski

Arrivé au refuge de la Blanche, prendre au sud-est pour rejoindre le col Blanchet (2897m) par un bon petit sentier (frontière italienne, on remarquera une borne de granite taillée avec la fleur de Lys côté français et la croix de Savoie côté italien).

Du col Blanchet, tirer à droite en restant à flanc sans descendre pour gagner le col de Longet (2660m, nouvelle borne).

Ensuite, prendre à droite un sentier qui part à flanc pour rejoindre l’aplomb du col de la Noire, ou descendre à hauteur de la cabane du col (2529m) et remonter le ravin de la Noire pour gagner le col de la Noire à 2955m. Ce sont là les pentes les plus raides du parcours.

Descendre du col de la Noire et plonger nord dans la grande pente et suivre le vallon jusqu’au refuge de la Blanche, puis jusqu’à St-Véran.

À Ski de randonnée

En ski de randonnée, c’est une course peu technique avec des pentes moyennes mais avec des cols assez élevés et des conditions météos qui peuvent rendre l’itinéraire difficile. Le brouillard vient en effet très souvent d’Italie et surtout au col Blanchet. Depuis le temps que je vais dans ce secteur, je ne sais pas si j’ai vu deux fois le Mont Viso !..
Les pentes du col de la Noire sont les plus exposées, sans être très raides non plus.

Notes

Deux cabanes sont plus ou moins notées sur les cartes.
La première au col de Longet 2600m (représentée sur ma carte au 1/50000°, est une ruine.

La 2ème, dite "cabane du col" (2529 m) au sud du col de la noire est dans un état de délabrement dangereux.
Il n’y a donc pas d’abri sur ce parcours qui doit donc s’envisager en une étape.

Pour notre sortie de la fin février 2013. Nous avons ajouté une étape au départ de St-Véran par l’ascension du Pic de Château Renard en prenant le maximum de dénivelé avec les remonte-pentes (12€ l’ascension). Reste une belle montée dans un décor intéressant. Cette étape étant prévu avec un bivouac à la cabane du col, et celui-ci étant totalement déconseillé, on peut par contre la prescrire avec une nuit au refuge de la Blanche.

Pour la petite histoire nous avons eu de la chance de trouver la cabane du col, ensevelie sous la neige et dont juste un petit pan de mur dépassait. Il y avait d’ailleurs autant de neige dessus que dedans, et nous avons dû pelleter une heure avant d’en venir à bout. La poutre faîtière presque décollée du mur et fractionnée en plusieurs endroits, mal étayée avec un chevron posée en biais nous a passablement inquiétée. Mais il a bien fallu y dormir...
Les températures inférieures à -5°C nous ont permis de tester quelques duvets..