Tête Nord du Replat (3442m), Arête Sud-Est par le Châtelleret
- Alpinisme
- Ecrins / Hautes-Alpes / Saint-Christophe-en-Oisans (Les Deux Alpes)
- Difficulté :
- Alpinisme PD
- Dénivelé :
- 1730m
- Durée :
- 2 jours
Les Têtes Nord et Sud du Replat sont célèbres et constituent des courses aisées depuis le vallon de la Selle. Le vallon des Etançons, quant à lui, réserve de magnifiques escalades, sur un rocher de rêve, face à l'omniprésente "Reine Meije", au cœur du Grand Oisans Sauvage. L'arête SE de la Tête Nord du Replat est probablement la plus abordable de ces escalades, dans le niveau 3/3sup. Escalade loisir s'il en est ! – Auteur : patrick73
Accès
- D 1091 (route Grenoble-Briançon par le Lautaret) jusqu’au carrefour du Clapier (4.5km en amont du Bourg d’Oisans).
- Prendre la D 520, vallée du Vénéon (route de Bourg-d’Arud, St-Christophe-en-Oisans, la Bérarde) jusqu’à son terminus à la Bérarde.
Avertissement
Altituderando vous informe
La RD530 amenant à la vallée du Vénéon est interdite à la circulation de véhicules, à partir de l'intersection avec la RD1091 (au lieu-dit du Clapier d'Auris) jusqu'au hameau des Étages (Saint-Christophe-en-Oisans), en passant par Venosc (Les Deux Alpes). En savoir plus sur les conditions d'accès. Mis à jour le 23/07/2024
Photos
Les infos essentielles
Matériel
Piolet, crampons, pour le glacier de la Selle
5 dégaines, 5 grandes sangles, piolet/crampons pour le glacier de la Selle et le névé au sud du col du Replat.
Escalade en "grosses".
Corde : corde de rappel de 2x50m pour être confortable à 3. Le rappel sommital ne fait que 30m
Carte : IGN TOP25 3436 ET
Difficulté
PD, 250m, 3b/3c max., peu équipée (quelques pitons et spits le long de la voie), pose de sangles sur béquet aisée.
Dénivelée
1730m depuis la Bérarde.
Horaire
Jour 1
De la Bérarde au refuge du Châtelleret, 2h/2h15.
Jour 2
Du refuge du Châtelleret au pied de l’arête SE de la Tête Nord du Replat (sentier de la Gandolière), 3h
Escalade de l’arête 2h
Descente au col du Replat 1h
Descente du col du Replat au refuge du Châtelleret 1h30 à 2h30
Descente du refuge du Châtelleret à La Bérarde 1h à 1h30
TOTAL J1 + J2 : 10 à 12h.
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Itinéraire
Présentation
Belle escalade d’arête, peu difficile, sur un rocher extraordinaire, au cœur du Grand Oisans Sauvage sous l’œil bienveillant de la Reine Meije...Tout un programme !
Matériel
- Piolet, crampons, pour le glacier de la Selle
- 5 dégaines, 5 grandes sangles, piolet/crampons pour le glacier de la Selle et le névé au sud du col du Replat.
- Escalade en "grosses".
- Corde : corde de rappel de 2x50m pour être confortable à 3. Le rappel sommital ne fait que 30m
- Carte : IGN TOP25 3436 ET
Difficulté
- PD, 250m, 3b/3c max., peu équipée (quelques pitons et spits le long de la voie), pose de sangles sur béquet aisée.
Dénivelée
- 1730m depuis la Bérarde.
Horaire
- Jour 1
- De la Bérarde au refuge du Châtelleret, 2h/2h15.
- Jour 2
- Du refuge du Châtelleret au pied de l’arête SE de la Tête Nord du Replat (sentier de la Gandolière), 3h
- Escalade de l’arête 2h
- Descente au col du Replat 1h
- Descente du col du Replat au refuge du Châtelleret 1h30 à 2h30
- Descente du refuge du Châtelleret à La Bérarde 1h à 1h30
TOTAL J1 + J2 : 10 à 12h.
ITINERAIRE
Jour 1
Depuis la Bérarde, 1713m, remonter le sentier du vallon des Etançons, jusqu’au refuge du Châtelleret (2232m).
On remonte en pente douce ce long et magnifique vallon sur un sentier bien marqué et "caillouteux", s’il en est ! On passe sur la passerelle du "Plat des Étançons" à 1890m, on laisse sur la gauche celle du "Plaret - Gény" à 1979m.
C’est à ce niveau que la grande face sud de la Meije apparaît dans toute sa splendeur, fermant le haut vallon des Étançons. Génial. La pente se raidit un peu avant l’arrivée au confortable refuge du Châtelleret. (2h-2h30 depuis la Bérarde)
Jour 2 : approche
Derrière le refuge, remonter le raide sentier bien marqué de la Gandolière (cairn), jusque sous les barres rocheuses à 2600m (1h30 depuis le refuge).
Passer les barres rocheuses de cairn en cairn (quelques pas de crapahut faciles). Vers 2700m, faire un grand crochet à droite (sud) dans de grands pierriers ou névés et se diriger à vue vers la Tête Nord du Replat (cairns, sente) en passant sous le col de la Selle et la Tête Sud. Vers 3050m sous le col du Replat, repérer une grande fissure évidente au pied de l’arête sud-est, départ de la voie où l’on s’équipe (1h30 depuis le passage des barres rocheuses de la Gandolière).
Jour 2 : Arête Sud-Est de la Tête Nord du Replat
Escalader la grande fissure inclinée pour arriver dans une brèche bien marquée (45m, dalles inclinées, pas de 3b max.)
Dans la brèche, contourner par la droite un petit bastion, 25m en rocher délité, qui ramène sur l’arête proprement dite.
On remonte alors en plusieurs longueurs le fil de l’arête, jusqu’au sommet (passage d’un ressaut plus raide en granite fauve, 25m, deux pitons 3c/4a).
On trouve sur l’arête çà et là, quelques spits et pitons (2h à 3h pour l’arête).
Jour 2 : descente
Du sommet, s’avancer quelques mètres sur le versant du vallon de la Selle, pour trouver une chaîne qui permet un rappel raide de 30m. On prend pied sur des pentes de neige raide ou pierrier raide. On rejoint alors, en traversée, sur les pentes hautes du glacier de la Selle, le col du Replat (1h depuis le sommet).
Du col, la descente d’un couloir raide et de névés ramène dans les grands pierriers ou champs de neige suivant la saison, à la cote 3050m. Le retour se fait alors par le chemin de montée, pour retrouver le sentier de la Gandolière, sous les barres rocheuses et le refuge du Châtelleret, 2h.
Le long sentier du vallon des Étançons ramène à la Bérarde (1h30).
RÉCIT DE L’ASCENSION
Pour moi, c’est un peu un retour aux sources, que de revenir dans ce grand Oisans sauvage.
Je retrouve les grands sommets qui m’ont fait rêver pendant mon adolescence.
Je retrouve les sentiers et les beaux pics que j’avais parcourus il y a près de 30 ans avec « Nano » ou mes copains de lycée.
Et puis j’ai découvert la Vanoise et les grandes Alpes de Savoie où j’ai élu domicile.
Revenir ici, c’est revenir sur ma jeunesse, mon passé et mon histoire. Mais c’est aussi revivre les récits des grands pionniers de la fin du XIXème siècle, les conquérants de la Meije, le père Gaspard, et autres Coolidge, qui ont bercé mes rêves d’aventures et de montagne.
Que n’ai-je parcouru ce chemin du Châtelleret, ce long vallon caillouteux, qui au détour d’un changement d’orientation, dévoile l’immense et incroyable dalle de granite fauve, la reine de l’Oisans, le rêve de chaque alpiniste, la face sud de la Meije.
La découverte n’est plus une surprise, je sais qu’elle est là, je crois me souvenir de l’endroit où je la verrais, et je suis sûr de mon émotion !
Et à chaque fois c’est pareil, je suis émerveillé par ELLE.
C’est le nez en l’air, les yeux scrutant les moindres détails de la gigantesque face que je monte au refuge, butant contre ces sacrés cailloux, loupant un lacet du sentier…
Mon esprit est littéralement absorbé par la belle, mes pensées vagabondent, de mes souvenirs aux rêves d’aventures qu’elle m’inspire. Il y a de la joie, de l’excitation à la retrouver, mais aussi la nostalgie du temps qui passe, de mon passé, de mes souvenirs.
Mais si je suis ici aujourd’hui, c’est pour écrire une nouvelle page de ma vie dans mes montagnes, au plus proche de la reine Meije.
L’intensité des moments que je vis là-haut, j’avais décidé de les partager avec Fred et Denise, et tout le clan Lamotte. Je voulais faire découvrir cet endroit magique à mon petit monde. Chacun l’a vécu à sa façon et je ne me suis que peu préoccupé de la façon dont ils l’ont ressenti ! J’étais moi-même, entier, dans cet instant que je suis venu retrouver.
Nous sommes montés tôt dans la journée pour profiter tout simplement de l’endroit. J’avoue ne pas avoir beaucoup décroché mon regard de la face sud, repérant les détails que j’ai appris à connaître par les livres, les topos et les récits d’ascension.
J’étais littéralement accaparé !
Mais comme chaque fois, il faut quitter ces moments magiques, pour revenir aux occupations terre à terre de notre installation et de la préparation de la course.
Fred, monté jusqu’au refuge avec Hervé et les jumeaux, nous quitte en fin d’après-midi. Nous nous retrouvons entre alpinistes. Il est temps de commencer à s’intéresser à la course de demain.
Certes elle n’est pas difficile, mais il convient quand même de savoir où l’on va mettre les pieds, d’anticiper ce qui pourrait être des pièges et bénéficier de l’expérience du gardien.
Je ne sais pas pourquoi, l’expérience peut-être, je ressens que l’approche va être longue et pénible. Est-ce l’absence de glacier (ils ont sacrément reculé), l’omniprésence du minéral, les immenses moraines, et les tas de cailloux ? Je ne sais pas...
Toujours est-il que j’avais le sentiment que demain nous « mangerions du caillou » !
Et il est vrai que nous avons « mangé » du caillou !
Nous sommes partis tôt afin d’avoir une longue journée devant nous et ainsi prendre notre temps.
Il s’avèrera que nous aurons juste eu le temps… de prendre notre temps !
La montée se fait bien jusque sous les barres rocheuses qui supportent le glacier de la Gandolière. Le sentier est bien marqué et régulier.
Le passage des barres est amusant, d’autant plus que le soleil sortait de derrière la Grande Ruine, illuminant le granite fauve de la Gandolière. Mais déjà il faisait chaud, très chaud. Les gourdes se vident vite, trop vite.
De cairn en cairn, nous suivons de vagues traces dans un univers chaotique d’immenses rocs brisés, aux arêtes vives et tranchantes.
Cet univers étouffant de chaleur de si bon matin, mais baigné d’une étrange lumière, douce, voire pastel et pourtant si limpide. Est-ce la grande face de la Meije maintenant proche, en contre-jour qui crée ce contraste ?
Sous la Tête Sud, un gros ressaut se présente. Le pierrier est fin glissant, instable et pénible à monter.
La chaleur est écrasante quand nous atteignons les premiers névés vers 3000 m. La neige est déjà molle. Mais enfin nous retrouvons un certain confort de marche. Machinalement nous nous dirigeons vers une grande fissure qui raye la base de l’arête Sud de la Tête Nord.
C’est amusant de constater après coup, qu’instinctivement nous nous dirigeons vers le départ de la voie. C’est une ligne évidente, certes, mais sans concertation, tout le monde à son rythme se dirige vers cette fissure.
Le temps n’est pas vraiment à la contemplation. Les trois heures d’approche pénible se font ressentir, et il reste l’arête à remonter, 250m d’escalade, heureusement faciles.
Nous avons convenu de la parcourir en « grosses » compte tenu de la difficulté modeste du parcours.
Je monte en tête sur le rappel de 50m, Jé et Rémi suivront en V.
Je tire une première longueur dans la fissure pour retrouver l’arête proprement dite.
Premier contact avec ce granite rugueux et franc que je ne connais plus, étonnant, parfois impressionnant mais jamais difficile.
Mais même facile, une longueur de 45m sans un point d’assurage, cela m’impressionne toujours.
Dans la brèche je pose un relais, je fais monter en même temps mes deux amis. Cette assurance simultanée en double est fatigante pour les bras.
De la brèche, je pars dans un système de vires entrecoupées de rochers instables afin de contourner un ressaut raide et je reprends rapidement pied sur l’arête.
L’environnement immédiat est impressionnant, aérien voire vertical. Sur l’arête je pose un deuxième relais, et je m’appliquerai à ne plus la quitter.
Je n’ai plus de souvenir précis de la suite, nous avons enchaîné 6 longueurs que je tire au maximum.
Nous avons croisé des pitons, rares, des spits tout aussi rares, mais réconfortants. Ce sont plus que des points de protections, ce sont surtout pour moi, dans ce registre de difficulté, des jalons qui confirment l’itinéraire.
Même s’il est difficile de se perdre, partir un peu à droite ou un peu à gauche peut nous engager dans des passages difficiles ; et c’est toujours une de mes grandes craintes.
Les longueurs se sont donc enchaînées. J’ai pourtant un souvenir précis et bougrement agréable d’un ressaut beaucoup plus raide que l’arête en général, de couleur foncée, voire rouge par endroit. J’ai le souvenir d’une belle escalade de 15 ou 20m, assez verticale dans des fissures bien prisues mais impressionnantes de « gaz ». J’ai le souvenir d’un mélange de plaisir et d’excitation à la beauté du passage, mais aussi d’appréhension, l’appréhension de la suite…
Et puis il y a eu ce clou, piton en fer, solidement ancré, de couleur noire. J’ai le souvenir d’être tombé dessus par hasard, sans le chercher, mais en l’espérant…point salvateur et réconfortant, et puis le rétablissement sur une bonne terrasse.
Dans mes souvenirs, ce passage probablement modeste, ressemble à une grande envolée au-delà de laquelle l’arête s’incline et se dévoile totalement.
Encore deux ou trois longueurs faciles, le plaisir de monter facilement associé à la tactilité de ce rocher chaud et rugueux, les perspectives fuyantes de l’arête, une impression de lignes infinies, et puis presque brutalement, sans vraiment s’y attendre, mais l’espérant depuis le bas, le sommet, petite plate-forme de rochers aigus et brisés…
Il est tard, nous avons mis du temps à tirer les longueurs. Je presse mon petit monde, nous ne nous arrêterons pas. Quelques photos rapides, un clin d’œil à la Meije qui est notre toile de fond depuis le début de l’escalade, et je pars à la recherche du point de rappel, un peu inquiet.
Vais-je le trouver, où faut il chercher ? Je sors le topo et tente d’interpréter sur le terrain les explications.
Pourquoi tant de mots, alors qu’il est là évidemment placé où on l’imaginait. Je suis tout d’un coup soulagé, le retour facile peut s’engager, un petit rappel, le glacier de la Selle en traversée, et le col du replat où nous ferons une pause.
Ce rappel met une touche de piquant à la course. La face nord de la Tête Nord est complètement déneigée, le retrait du glacier est impressionnant.
Le rappel nous pose dans une pente raide en cailloux instables, une descente de 50m dans un terrain pénible nous ramène à la selle du glacier en neige molle.
La traversée vers le col n’est pas longue ni difficile. Mais la pente est raide, et domine un somptueux à-pic, où il n’est vraiment pas conseillé de tomber.
Chacun passe à son tour, bien campé sur son piolet, assurant au mieux ses pas… Impressionnant quand même !
Je dépasse le col pour trouver une zone plate ou j’attends Jérôme et Rémi.
La tension disparue, la fatigue de cette longue journée commence à être pesante. Chacun de nous, après une courte pause, recherche le passage le plus évident pour descendre. J’opterai pour un couloir-cheminée de 50m à droite du col qui m’amène enfin sur les névés.
Chacun suit son couloir, et nous faisons « parpiner » d’énormes cailloux !
J’avance au plus vite sur les névés car le retour va être long.
La cordée n’existe plus. Dans ce dédale de cailloux et de névés, chacun vogue à son gré, au mieux suivant son jugement. Tout le monde ploie sous la fatigue, la chaleur et la soif.
Nous nous attendons de temps en temps, afin de pouvoir nous aider si besoin est, mais cette descente se fait solitairement.
Je suis dans mes pensées, heureux, fatigué, impatient de sortir de cet enfer caillouteux. La traversée jusqu’au sommet des barres du glacier de la Gandolière est interminable. On ne marche pas, on enjambe, contourne de gros blocs erratiques…
Après un temps qui m’a paru infini, nous arrivons au refuge. Je suis fourbu, mais je ne suis pas le seul.
Nous prenons enfin le temps de souffler, manger, boire un coca, une bière, un thé…Nous sommes surpris du temps que nous avons mis. Mais qu’importe, nous avions le temps de prendre notre temps.
Et mine de rien, comme nous le précise le gardien, c’est long cette course !
Reste alors le retour à la Bérarde. Et là je suis surpris par la longueur du vallon des Étançons !
Je n’en vois pas la fin, heureusement que c’est beau !
Fin de la course un soir vers 19h à la Bérarde… Heureux d’avoir réussi cette belle arête que je n’arrêtais pas de regarder, de lire, d’apprendre par cœur dans les topos.
Auteur : patrick73
Avis et commentaires
Oui, Alain et Christophe participent à la relecture, correction de l’orthographe (le correcteur d’othographe sur Word ne fait pas tout !), la ponctuation et la grammaire quand cela est nécéssaire et la mise en page qui fait la qualité de ce site , mais les textes que je mets en ligne, avant tous pour le plaisir de faire partager ma passion, sont de ma modeste plume, ce sont mes souvenir et mon vécu...
Merci pour les pour les commentaires flatteurs et merci à ceux qui participent à faire aimer mes modestes écritures !
Patrick
Merci pour l’aide
C’est bien de préciser votre participation. Cela ne change rien à mes commentaires enthousiastes, mais il vous faut les partager, et trouver un pseudonyme plus littéraire pour vous trois en changeant le titre du livre : "NOS randonnées dans les Alpes".
Oui j’y ai pensé mais c’est du boulot, et je ,e sais pas comment m’y prendre, mais certes publier un ouvrage cela me tente.
Alain et christophe aide également sur ces textes mais ce sont des textes écrit depuis déjà pas mal de temps que je joins a ce site.
C’est un début !
ET aussi les relectures et corrections de Christophe et d’Alain. Ne les oubliez pas ! Patrick confirmera.
" Mes randonnées dans les Alpes par Patrick73 ", ça sonne bien aussi, non ?
Sauf si ton travail a rapport avec la montagne, il n’y a pas de lien à faire relaivement au français.
Mais que reproches-tu à ton texte ? L’orthographe, la ponctuation, le vocabulaire, la grammaire, les tournures de phrase, tout y est ! Et de nos jours, tout cela devient chose rare.
Ouah, alors ce genre de compliment...on ne me l’avais jamais fait ! Mais c’est trop élogieux...Frison, Whymper !!!
Alors que dans mon boulot j’ai la réputation d’écrire comme un cochon !!!!
Ceci dit le "Frison" et son fameux premier de codrée et sa trilogie furent mes première lectures, et Edward, mon livre de chevet !
"Y a p’etre" eu un déclic quand je les ai lu...
J’écris regumièrement mes recit de course pour moi, en tout cas ceux qui m’ont marqués, c’est marrant d’aiileurs que de l’alpi et pas de ski de rando alors que je pratique plus le ski de rando (mes genoux n’aiment plus les descentes caillouteuses".
Je le fais pour moi, et ai décidé de les mettre sur ce site que je trouve très beau...mais pas assez "alpi", clin d’oeil à leur concepteurs....
En tous cas merci le compliment,c’ est géant, mais je vais rester malgré cela sagement "à ma place".
A+
PAT
On navigue entre les récits romancés du grand Roger FR et les descriptifs plus réalistes d’Edward Whymper dans ses "Escalades dans les Alpes" qui ont enchanté mon enfance (même si Whymper privilégiait plus les sommets que les voies).
Si tu étoffes un peu plus tes récits hors du cadre d’un topo, et en collectant tes autres courses si c’est de la même veine, tu pourrais t’orienter vers la sortie d’un (ou plus ?) livre.
Merci !
Remarquable ! Ce topo est remarquable par la qualité de son récit et de ses descriptifs...! J’ai personnellement apprécié la partie concernant les impressions laissées par la face sud de la Meije depuis les Etançons...Je confirme, le site est extraordinaire, magique et bizarrement fort peu connu...Bravo également de chercher à faire "passer" la passion que l’on peut avoir pour ce formidable massif des ecrins dont la Meije est en effet la Reine !
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