Soum Blanc des Espécières (2685m)
- Randonnée
- Midi-Pyrénées / Hautes-Pyrénées / Gavarnie
- Difficulté :
- Moyen
- Dénivelé :
- 490m
- Durée :
- 3h
Surprenant sommet bifide : un sommet principal débonnaire qui contraste avec un sommet Est abrupt dominant d'impressionnantes dalles calcaires d'un blanc intense ! Le bien nommé Soum Blanc des Espécières s'atteint par un itinéraire astucieux et offre un panorama extraordinaire en récompense. – Auteur : Yann
Accès
Parking au col des Tentes au terminus de la D923 montant du village de Gavarnie à la station de ski de Gèdre-Gavarnie
Précisions sur la difficulté
- Pas de difficultés techniques particulières en restant sur l’itinéraire.
- Le passage clé est la belle vire permettant de contourner par le sud le sommet est. Le cheminement y est plus impressionnant que difficile (surtout à l’entame de la descente), mais ne pas s’y aventurer par temps humide, la vire surplombant des dalles lisses.
Photos
Les infos essentielles
- Carte IGN : TOP 25 - 1748OT "Gavarnie"
- Altitude minimale : 2207 m
- Altitude maximale : 2685 m
- Distance (A/R) : 7 km
- Balisage : Panneau au départ. Aucun balisage mais quelques cairns marquant le passage clé
Attention : tout ou partie de l'itinéraire se trouve hors-sentier. Cela nécessite un bon sens de l'orientation. L'imprécision du tracé peut être grande car dessiné manuellement (non relevé sur le terrain).
Chargement de la carte en cours
Itinéraire
L’itinéraire est identique à celui du Pic Saint André, jusqu’à la ligne de crête vers l’alt. 2550.
Du parking du Col des Tentes, prendre le sentier "balisé" (un seul panneau) vers le lac des Espécières. Contourner le lac par la droite et monter jusqu’au Col des Espécières.
- Au superbe panorama côté France, s’ajoute une très belle vue côté Espagne sur le Lac de Lapazosa et les surprenantes différences de couleurs de la Sierra de la Tendeñera. Remarquer également l’impressionnante face blanche du sommet est du Soum Blanc... C’est dans ce versant que passe l’itinéraire.
Prendre à droite vers le pylône de la ligne à haute tension et remonter la crête sur environ 300m. La quitter pour un bon sentier qui part à droite vers l’alt 2390.
Il commence par descendre un peu, puis traverse dans un raide dévers avec le Pic St André en ligne de mire. Le sentier tourne à angle droit pour remonter raide sur une croupe herbeuse, puis reprend une traversée dans un dévers moins pentu. Il se perd un peu sur la fin lorsque la pente s’accentue mais fini par atteindre la ligne de crête vers l’altitude 2550.
- Le Pic Saint André est à moins de 10 minutes en prenant à droite sur la crête.
Remonter un instant la crête à gauche vers le sommet 2605, puis prendre une bonne trace qui traverse de niveau sous ce dernier. Un petit passage un peu plus escarpé dans les rochers permet de gagner le point 2593, au pied de la grande face blanche du sommet est du Soum Blanc des Espécières (point 2672), particulièrement intimidante vue d’ici !
L’itinéraire à suivre se dévoile enfin.
Repérer une vire sur la gauche de la face. Une vague sente s’y dessine et des cairns jalonnent l’itinéraire. Contourner ainsi le sommet par la gauche par cette vire, qui monte en écharpe côté Sud (côté Espagne). C’est un peu impressionnant, surtout à l’entame de la descente au-dessus de belles dalles blanches, mais jamais difficiles si on suit bien les cairns.
La vire oblique finalement au nord pour donner accès à un vaste replat herbeux à l’ouest du point 2651. Le sommet principal est désormais visible sur la gauche, orné d’un grand cairn.
Rejoindre tout d’abord le sommet est sur la droite pour profiter du point de vue.
Suivre ensuite une série de lapiaz sur la large crête jusqu’au pied du ressaut final herbeux que l’on gravit sans difficulté.
- Soum Blanc des Epécières (2685 m). Vue extraordinaire à 360°.
Revenir strictement par le même itinéraire jusqu’au pied de la face. Retourner ensuite au Col des Espécières (possibilité de monter au point 2605 et de descendre par la croupe jusqu’au col).
Du col, prendre un joli sentier qui file en balcon au-dessus du lac. Il rejoint le Col des Tentes.
Il est également possible de monter au Pic d’Entre-les-Ports ou de le contourner par le versant espagnol par une bonne trace qui rejoint le Port de Boucharo.
Auteur : Yann
Avis et commentaires
Salut Yann, beau topo ! Et merci pour le crédit 😀
Et merci Alain, grâce au récit de ta mésaventure je sais maintenant que les vaches espagnoles ont une tête différentes des vaches françaises !
A+
Lac de Lapazoza exactement.
Sommet des pylônes dans le brouillard, donc pas caractéristique.
Bonjour Alain
Ça devait être le lac de Lapazosa... le frère jumeau du lac des Espécières avec aussi la même ligne HT. Les pylônes sont différents cependant pas que les vaches.
Salut Yann
Une petite (més)aventure dans le secteur.
Un jour, très nuageux, nous avons voulu faire une petite balade de l’après-midi en partant du stationnement du col de Tentes : le Pic Entre les Ports (2475m). Nous étions deux couples.
Nous sommes passés près d’un lac circulaire avec un petit névé et un pylône HT, avons atteint le col des Espercières puis le sommet facile où nous avons fait une petite pause.
Le brouillard arrivant, nous sommes redescendus. Celui-ci s’épaississant beaucoup, les deux couple se sont perdus de vue. Et c’est mon ami qui avait la carte...
Ma compagnes et moi sommes arrivés près d’un lac circulaire avec un petit névé et un pylône HT. Cependant, le névé me semblait avoir une forme légèrement différente.
Du lac, il fallait descende le vallon, ce que nous avons fait.
Mais que ce vallon semblait long... Quelques minutes plus tard, il a bien fallu constater que nous étions perdus. Pas de carte IGN, ni portable avec une localisation GPS en 1984.
Et puis nous sommes arrivés dans un alpage où il y avait des vaches. Et ces bêtes aux longues cornes n’avaient pas les têtes de vaches de chez-nous. Donc, nous étions en Espagne.
L’après-midi, avançant vers le soir, nous ne sommes pas remontés vers le brouillard mais avons continué à descendre. La nuit serait toujours moins froide en bas en qu’en haut.
Et puis nous sommes arrivés à une intersection avec un sentier remontant à gauche. J’ai eu de suite l’intuition que ce sentier nous ramènerait en France.
Effectivement, en moins d’une heure nous avons remonté les 300 m de dénivelée et sommes arrivés au Port du Boucharo. Nous avons suivi la route et sommes arrivés ½ heure plus tard au Col de Tentes où mon copain nous attendait alors que la nuit tombait.
C’est l’une des rares fois où je me suis perdu en montagne.
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