Saint-Eynard : Ermitage de Faissia

Ascension

Depuis le parking du col de Vence, poursuivre quelques dizaines de mètres sur la route du Sappey puis prendre un bon chemin montant à droite de la route. Poursuivre la montée bien régulière sur le sentier en lacets en forêt.

Peu avant le quatrième lacet de droite à gauche, un sentier légèrement descendant bifurque à droite. Le suivre. Confirmé par un balisage rouge, il remonte un peu pour rejoindre la base de la falaise sommitale, qu’il suit longuement. On finit par arriver sur le site de l’ermitage de Faissia (panneau explicatif). On peut poursuivre sur la vire jusqu’à ce que sa partie horizontale évidente se termine.

Plus d’infos sur l’hermitage de Faissia : biviers.free.fr/hist/fais...

Le pas Guiguet

Depuis l’extrémité de l’ermitage, il existe un itinéraire historique permettant, par une série de vires revenant vers la gauche, de déboucher sur la crête sommitale du Saint-Eynard, Cet itinéraire, qui fut un temps équipé de câbles sécurisant le parcours, est depuis 2006 déséquipé et interdit par arrêté municipal (officiellement pour cause d’un "risque persistant de chutes de pierres").

Les principales difficultés sont l’ascension d’un ressaut un peu malcommode pour atteindre les vires supérieures, suivi d’un parcours aérien sur d’étroits trottoirs rocheux et d’étroites sentes terreuses dominant la falaise, par endroits déversantes et rongées par l’érosion, ce qui rend certains franchissements délicats.

Le chemin d’accès à l’ermitage n’est pas concerné par l’interdiction (en témoigne le panneau explicatif touristique récent).

Descente

Le retour s’effectue par le même itinéraire. Revenu à la jonction du sentier du fort du Saint-Eynard, il est possible d’y monter, notamment pour profiter du panorama. Arrivé au sommet des escaliers terminant le sentier, plusieurs options sont possibles. On peut contourner par le nord le glacis pour rejoindre l’entrée principale du fort (site touristique ouvert l’été) ou aller au bord de la falaise pour une spectaculaire vue sur la vallée. Une autre option consiste à suivre le petit sentier en contrebas de la crête nord-ouest pour rapidement atteindre le Rocher du Bret, point culminant du lieu, et profiter d’une belle vue sur le Sappey, vallons et sommets du sud-ouest de la Chartreuse.

La descente vers le col de Vence, par le sentier facile et très fréquenté l’été, n’est qu’une formalité.

Détails de la sortie du 27 février 2020

On a envie de bouger un peu, mais la météo n’y est pas : Bouffées nuageuses portées par le vent, averses de neige... Le Saint-Eynard, c’est une belle petite montée en forêt agréable par presque toutes conditions, dont le sommet est à suffisamment basse altitude pour pouvoir profiter du panorama sans se retrouver dans les nuées ventées.

14h, nous partons du col de Vence juste blanchi par la neige de la matinée. Montée tranquille sur le sentier saupoudré sur lequel on fait la trace... C’est agréable de se retrouver pour une fois seuls sur ce sentier habituellement hyperfréquenté.

On arrive à la bifurcation du sentier du pas Guiguet, menant à l’ermitage. Souvenirs de ce passage improbable dans la falaise sommitale franchi pas mal d’années auparavant, avant que celui-ci se retrouve interdit. De petites vires impressionnantes sans être difficiles, du gaz, de la vue... Bon, il est hors de question d’y retourner ce jour, ne serait-ce que à cause de la neige qui recouvre les passages délicats. Cependant, la vire de l’ermitage, logée sous la falaise, reste un petit détour sympathique qui offre une belle addition au classique sentier. Un détour qu’on va parcourir calmement, profitant de l’ambiance du lieu... C’est clair que les ermites qui y avaient élu domicile vivaient dans des conditions spartiates sur leur petite vire de quelques mètres de large. La seule chose pas vraiment spartiate est la fantastique vue sur la vallée...

Après une bonne heure de détour, on revient sur le sentier du Saint-Eynard pour terminer l’ascension. La météo, qui s’était calmée, ramène une bonne bouffée de nuées pour une petite averse de neige supplémentaire. Direction le Rocher du Bret pour offrir un point culminant à l’ascension. L’averse se calme et les vallées se dégagent pour offrir un panorama assez sympathique.

16h30, il est temps de descendre. Les nuées reviennent, les masses d’air évoluent dans un redoux bien marqué et voilà la pluie, continue et bien mouillante, faisant rapidement fondre le saupoudrage qui recouvrait les arbres. Le décor s’assombrit... Fin de la balade vers 17h30.