Pointe de Vorlaz (2346m) - Arête nord-nord-est
- Randonnée
- Chablais / Haute-Savoie / Montriond
- Chiens autorisés
- Difficulté :
- Non renseignée
- Dénivelé :
- 836m
- Durée :
- 1 jour
La pointe de Vorlaz est une merveille locale, étant le seul sommet non tracé et non équipé de remontée mécanique. Seuls quelques gazex parsèment ses flancs qui, au regard de l'environnement, restent acceptables. Ce sommet présente aussi l'avantage de pouvoir se parcourir par tous les côtés, arêtes et combes ne sont jamais difficiles mais souvent ludiques. – Auteur : Collectif Altituderando
Accès
Se rendre au hameau des Lindarets au-dessus du lac de Montriond.
Dépasser le village pour trouver 100m plus loin un replat qui sert de parking avec snacks, buvettes... et s’y garer.
Précisions sur la difficulté
- À ne faire que quand le terrain est sec ou entièrement enneigé.
- Le rocher est bien adhérent tout du long de la course (calcaire rugueux) mais certaines pierres sont en équilibre et prêtes à partir si on les aide.
Photos
Les infos essentielles
- Dénivelée : 826m
- Durée : 1 journée
- Cotation : T4 (été) ou F (hiver)
- Carte : IGN Top25 3528ET - Morzine - Massif du Chablais - Les Portes du Soleil
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Itinéraire
Depuis le parking, prendre la piste qui monte au pas de Cuboré/pointe des Mossettes.
Au niveau du point coté 1896, traverser horizontalement la prairie vers l’Ouest jusqu’à rejoindre la croupe qui sert de base à l’arête Nord. La prairie est un ancien pierrier ou lapiaz recouvert de végétation, mais des trous restent présents, attention aux chevilles.
Le début de l’arête n’est qu’un petit relief rocheux habillé de végétation. Les jusqu’au-boutistes l’emprunteront mais des sapins gênent la progression sur le fil, on peut aisément les contourner.
Une fois celui-ci passé, viser un ressaut calcaire, longer sa base vers l’Ouest pour découvrir une petite cheminée herbeuse. La franchir par l’herbe ou le caillou puis poursuivre jusqu’à atteindre un deuxième ressaut. Le franchir directement (cotation escalade II), il n’est pas très raide et les prises sont bonnes et nombreuses.
Poursuivre et franchir facilement un troisième ressaut. L’arête devient rocheuse sur une cinquantaine de mètres et se rétrécit. Il y a un passage de moins de 10 mètres où elle est suffisamment étroite pour la passer à califourchon pour les moins téméraires.
Poursuivre sur l’arête qui redevient principalement herbeuse, par moments étroite. Le final se redresse et laisse place à une petite croupe habillée par un pierrier stable. Rejoindre ensuite rapidement le sommet (cairn et orties).
La descente peut se faire :
- Par la croupe NNW entre les Cases et les Drobounes (conseillé, T4) en restant dessus puis en visant la piste en contrebas
- Par la combe NW des Drobounes (pierrier, T4)
- Par l’arête NW.
- La combe NE des Cases, descendable mais désagréable, les cailloux du pierrier sont gros et peu stabilisés par endroits (T4).
- L’arête SE (PD), présente des ressauts rocheux délités (schistes feuilletés).
- La face S (PD-), décrite plus bas.
- Par le même itinéraire, mais ce serait dommage.
Dans tous les cas il n’y a pas de sentier bien défini, si ce n’est aucun.
Sortie du 8 août 2016
Ce sont les vacances. Après une première randonnée le matin au Roc d’Enfer, j’avais 7h à tuer avec un budget nul, je m’oriente vers les Lindarets, histoire de flâner dans le vallon et faire trempette aux Brochaux. En voyant Vorlaz en face et sachant que le lendemain il pleuvait, je me décide à remonter sur les hauteurs.
Je remonte le ruisseau pour éviter l’affreuse piste carrossable et les travaux jusqu’à rejoindre le col de Vorlaz. Histoire d’entrainer un peu les pieds, je longe versant Chavanette la pointe de Vorlaz à travers herbes raides et ravines schisteuses.
À l’aplomb d’un collet sur l’arête W (environ 2200m), visible du bas, se présente un couloir herbeux avec un lit de ruisseau empierré. C’est par là qu’on monte, dans une pente d’herbes raides plus fatigante que difficile (je ne décris pas ce topo car l’itinéraire présente peu d’intérêt esthétique). Arrivé au collet je poursuis vers le sommet et profite des orties et du panorama bouché par les cumulus.
Pour descendre je n’ai que l’embarras du choix, je me souviens du topo de Pascal qui avait emprunté l’arête NW, et en commençant la descente je remarque l’arête NE dont de mémoire je n’ai vu aucun topo, y compris en ski. Je me laisse tenter, de visu il y a quelques échappatoires et au pire je remonterai.
L’arête va très bien, de ce côté de la montagne la roche est calcaire et très adhérente, l’arête alterne entre végétation et parcours rocheux ludique, jamais difficile, très peu exposé. Je me dis qu’elle doit être encore plus belle à la montée.
Le retour à vue dans les pentes végétales sous l’arête est fatigant, un ancien pierrier est recouvert de végétation mais des trous apparaissent, je redouble d’attention pour éviter une entorse. Un peu de piste et enfin la voiture.
Auteur : Collectif Altituderando
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