Pic de Foréant (3081m) versant Ouest
- Ski de randonnée
- Queyras Hautes-Alpes Molines-en-Queyras
- Difficulté :
- Moyen
- Dénivelé :
- 1060m
- Durée :
- demi-journée
Aux environs du col Agnel se dressent de nombreux 3000m, dont plusieurs aux silhouettes particulièrement reconnaissables : Grand Queyras, Pain de Sucre, Crête de la Taillante, Tête des Toillies... Le Pic de Foréant n’est pas de ceux-là mais il a l’avantage d’être idéalement placé au milieu de ses grands frères et d’offrir en prime des vastes perspectives sur d’autres géants plus lointains. – Auteurs : Mick1018 et Peyuko
Accès
Prendre la direction du Col Agnel (D205), après Molines-en-Queyras, traverser Fontgillarde, se garer au parking du Pont de Lariane (terminus hivernal de la route).
Précisions sur la difficulté
- Ski 2.2 - E1.
- Pente : passages 30°.
Photos
Les infos essentielles
- Carte IGN :IGN 3637 OT Mont Viso St Véran Aiguilles
- Altitude minimale : 2020 m
- Altitude maximale : 3081 m
- Distance (A/R) : environ 13 km
- Durée : environ 4h
Chargement de la carte en cours
Itinéraire
Remonter la route du col Agnel sur environ 4km. Quitter la route au niveau d’une grande stèle pour remonter le vallon du torrent du Devez.
La fin de l’ascension se passe non loin du sommet à l’Ouest. Gagner la crête et son grand replat où il faudra laisser les skis. Atteindre le sommet tout proche à pied par sa crête Nord.
Pour la descente, il est possible de rejoindre la grande pente à l’Ouest du point 3052m si l’on souhaite skier un versant mieux ensoleillé.
La sortie, vue par Pierre
Si on est un brin observateur, on peut se demander en voyant la photo de vignette : « Pourquoi Mickaël a des skis dans son dos, comme en ski-alpi, alors que le terrain ne l’exige absolument pas ? ». La réponse est simple : c’est parce qu’il est excessivement sympa !
Je n’ai que des skis de piste et il m’a gentiment proposé de les porter, pendant que je monterai en raquettes, avec chaussures de ski dans mon sac. J’ai honte d’avoir accepté mais une telle invitation était dure à refuser.
Quand les pistes ont été fermées en 2021, j’étais monté en haut de Superdévoluy pour retrouver les sensations et la joie d’une descente. J’avais alors fait la laborieuse expérience d’un portage complet chaussures + skis et je savais qu’être allégé de la moitié du paquetage était une véritable aubaine.
Je prépare donc mon sac le vendredi soir en mettant les encombrantes chaussures au fond et puis, la veille de notre sortie, alors que je ne suis plus à la maison, je sors les chaussures pour réorganiser mon sac. Grosse et mauvaise surprise : pied droit et pied gauche n’appartiennent pas à la même paire ! En faisant trop vite, j’ai attrapé par mégarde deux chaussures différentes, une ancienne et une plus récente… heureusement toutefois, c’est un pied gauche et un pied droit (avec les deux mains gauches que j’ai visiblement, ça suffit comme ça !).
La montée se passe globalement bien et je remercie encore infiniment Mick de m’avoir soulagé d’une grosse partie du fardeau. Seule la montée dans le secteur de Casse Ronde est pénible, avec des poches d’air dans la neige qui font que l’on s’enfonce allégrement (mon bâton réglé à 1,20m peut ainsi être totalement englouti !).
Mais la récompense vaut bien d’en baver un peu et les photos du sommet sont là pour en témoigner.
Vient alors le moment tant attendu de la descente. La neige n’est pas mauvaise, elle est même plutôt bonne, mais aux premiers virages, je tique, y’a un truc qui cloche. Je tourne bien vers la gauche mais pivoter vers la droite me demande de gros efforts. Je dois mettre ma cuisse droite fortement à contribution pour garder de bons appuis et rapidement, la douleur se fait sentir.
Le plaisir de la glisse n’est pas tout à fait au rendez-vous et je ne me relâche que lorsque nous arrivons sur la « voie rapide » (la route damée, partagée entre promeneurs, skieurs, chiens de traineaux, éléphants d’Hannibal…). Je me rends alors compte qu’un stop ski reste en position frein en permanence, étrange.
De retour au parking, les choses s’éclaircissent : le talon de l’une des chaussures est complètement bouffé, le plastique est parti en lambeaux ! Cela a dû déséquilibrer l’appui sur la fixation, enclencher le stop ski et contraindre mes virages… Ça ou alors les muscles de ma jambe droite ont fondu comme la neige ces derniers temps !
Avis et commentaires
Et ben Peyuko,
Avec tes mots savants, tu m’obliges à consulter le dictionnaire ! ! !
Pfiouuu...
Un dimanche matin...
De Pâques en plus...
Attention à l’abus de génépi, François ! ☺️
Tu es un bon "paréidoliste", moi je ne l’avais absolument pas vue cette aile.
Bonsoir Peyuko,
A propos de la photo en vignette, moi j’ai d’abord cru que le skieur était placé / attaché sous une énorme aile Delta... (je n’avais pas remarqué les skis sur son dos). Et le sens de montée, que la photo montre bien, me posait un gros problème avec cette aile...
Les lignes noires déneigées de la bosse devant lui, sont tracées exactement suivant la courbure d’une aile. Non ???
Bonsoir Pierre
Effectivement on se croise !
Très belle sortie les gars sur un des plus beaux sommets du Queyras !
Salut Thierry, il y a de grandes chances que ce soit mes traces que tu aies vues, il n’y avait que des traces de skis quand on est montés.
Notre deuxième quasi rencontre dans le Queyras, la troisième sera la bonne ! 🙂
Et dire que si j’avais eu un peu plus de motivation, on se serait rencontré !
mais j’ai débuté la montée au niveau des trois statues, un peu plus loin sur la piste. J’avais prévu le Foréant, mais je me suis contenté du Peyro Puercq.
Rétrospectivement, en y pensant j’ai vu une trace de raquettes ? celles de Pierre ?
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