Panère (1302m), Pierre des Trois Evêques, Tourbière de Gimel, par les Trois Croix

Difficulté :
Facile
Dénivelé :
260m
Durée :
3h30

Balade dans la partie Sud du Massif du Pilat (au Sud du Col du Grand Bois), qui permet de visiter un sommet panoramique (vers l'Est), une pierre millénaire et une tourbière encore plus ancienne. – Auteur :

Accès

  • De Saint-Etienne, prendre la D 1082 (ex N82) en direction de Planfoy, Col de la République (ou du Grand Bois), Bourg-Argental, Annonay. Franchir le col (1161m) et se garer 1km plus loin au lieu dit les Trois Croix, convergence de 5 routes.
  • De Bourg-Argental, prendre la D 1082 (ex N82) en direction de Saint-Etienne. Se garer au lieu dit les Trois Croix, 1km avant le col.

Les infos essentielles

  • Carte : IGN TOP25 2934ET
  • Départ : Les Trois Croix 1134 m
  • Tourbière : 1200 m
  • Panère : 1302 m
  • Dénivelée cumulée : 260 m
  • Distance : 14 km
  • Horaire : 3h30
  • Balisage : nombreux panneaux
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Itinéraire

Du parking, traverser la route, sud. À la balise, prendre la direction des Chaimasses 2km, balisage blanc/rouge du GR 7.

Suivre le GR7, bien balisé, jusqu’au Chaumasses, où l’on rejoint la petite route de Gimel.

Suivre cette route, au Sud, sur 300m et laisser partir le GR7, pour prendre à gauche, au Sud-Ouest, un chemin avec une pancarte "Pierre des Trois Evêques". On rencontre une bifurcation, avec pancarte, puis une seconde, sans pancarte. Prendre la branche de droite, balisage blanc/jaune sur un arbre. (photo)

Une nouvelle bifurcation se présente, avec une pancarte basse. Prendre à gauche, la pierre est à quelques mètres. C’est la première curiosité de la randonnée.

Revenir à la pancarte basse et suivre le sentier qui se dirige au Sud, vers la ferme du "Bossu", où l’on trouve une petite route. Suivre cette petite route. On arrive vers une intersection. Continuer dans la même direction Sud-Ouest. On passe devant la Ferme Equestre des Ecrinelles.

Après la ferme, prendre à droite, un chemin (photo) qui ramène sur la route de Gimel, au parking et au départ du "Sentier Découverte de la Tourbière de Gimel". C’est la seconde curiosité de la randonnée.

Faire le circuit (moins de 1 km), très intéressant. Parcours avec de nombreux panneaux informatifs.

De retour au parking de la Tourbière, prendre au Sud (photo), une piste montante, qui vire à l’Ouest, avant de reprendre plein Sud.

On passe près d’une habitation, d’un court de tennis privé, pour aboutir à une bifurcation avec une large piste. On retrouve le GR7.

Suivre cette piste au Sud-Ouest, à gauche, jusqu’à une intersection.

Malgré les croix de balisage sur un poteau de clôture (photo), prendre une nouvelle piste, au Nord-Ouest.

Cette piste se dirige vers la lisière de la forêt, où elle va changer de direction et monter au Nord-est, passant au sommet de Panère, 1302m, point culminant de la commune de Saint-Régis-du-Coin. Le sommet est occupé par le site mégalithique du Gnaorou.
Une table d’orientation a été posée en 2016.

Continuer la piste, qui descend vers une intersection où l’on retrouve le GR7.

Tout droit, un sentier ramène à la Tourbière. Prendre à gauche (photo), le GR7, qui va serpenter dans la forêt jusqu’à la Croix de Caille, 1181m, où l’on retrouve une nouvelle fois la petite route de Gimel.

Suivre cette petite route (c’est toujours le GR7, donc avec son balisage blanc/rouge), plein Nord, jusqu’aux Chaumasses.

Trois cent mètres avant les Chaumasses, nous avions retrouvé l’itinéraire suivi à l’aller. Il suffit de le suivre (et c’est toujours le GR7) en sens inverse jusqu’aux Trois Croix.

Panère par Saint Régis du coin avec des raquettes

Pierre des Trois Evêques

La Pierre des Trois Evèques est perdue dans une forêt sombre et reculée du Pilat. Posée dans les sous-bois, elle a une forme plate et ronde de 2,50 mètres de diamètre, haute de 40 cm environ. Sur la pierre il y a trois croix gravées, ainsi que des inscriptions dues à des bergers, il s’agit de noms : Bonnellon … Cette pierre est très ancienne et a toujours servi de borne frontalière :

Dans l’Antiquité, elle marquait la limite des trois Provinces gallo-romaines de la Lyonnaise, la Narbonnaise et l’Aquitaine. Plus tard sous Charlemagne, elle était la frontière entre l’Aquitaine, la Bourgogne et la Provence. Au Moyen Age elle marquait la limite entre les archidiocèses catholiques de Lyon, Vienne et Le Puy.

Sur elle, les évèques du Puy, de Lyon et de Vienne pouvaient s’y retrouver sans sortir de leur juridiction. Une légende raconte aussi que durant les guerres de religion entre Catholiques et Protestants, et durant les persécutions de la Révolution, des hommes d’église seraient venus se réfugier dans les environs. (source : Patrick Berlier)

Tourbière de Gimel

Située à 1200 mètres d’altitude, la tourbière de Gimel est localisée autour des sources de la Dunerette (bassin versant du fleuve Loire), au sud-ouest du Massif du Pilat. L’épaisseur maximale mesurée de la couche de tourbe atteint ici 1,9 m. Des datations au carbone 14
indiquent que l’origine de la tourbière remonterait à 6000 ans avant J. C. La tourbière proprement-dite couvre une surface assez réduite
de trois hectares. Toutefois cette superficie modeste est compensée par la qualité des milieux naturels, dans une ambiance paysagère
de tourbière ouverte sur une zone de replat très caractéristique.

La tourbière proprement-dite est scindée en deux secteurs d’une
superficie cumulée de treize hectares. Elle est en grande partie pâturée par des chevaux sur une courte période annuelle, ce mode
d’intervention s’inscrivant dans le plan de gestion mis en œuvre dans l’objectif de freiner la dynamique de végétation.

Différents types d’habitats naturels sont représentés :- bois tourbeux de Pin sylvestre,- tourbière haute ou "haut-marais" : Les hauts-marais se forment grâce à l’action de mousses spécifiques, les sphaignes. Tandis que croît la partie supérieure de la mousse, sa partie inférieure périt et se transforme en tourbe. C’est ainsi que se forme lentement une épaisse couche de tourbe, qui s’élève au-dessus de la nappe phréatique.- tourbière de transition, c’est à dire intermédiaire entre un "haut-marais" et un "bas-marais" (marais tout ou partie alimentés par la nappe phréatique).

La flore est bien typique des tourbières avec le Rossolis à feuilles rondes (qui a fortement colonisé des secteurs décapés en 1986), la Gentiane pneumonanthe, la Linaigrette à feuilles étroites. Parmi la faune observée, figurent plusieurs espèces de tritons dont le Triton palmé et le Triton alpestre. Lézard vivipare, Lézard des souches et Vipère péliade sont des reptiles fréquentant la tourbière. On peut enfin évoquer une observation de Cordulie arctique, une libellule remarquable inféodée aux tourbières. (source : rhône-alpes-écologie)

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Dernière modification : 14 août 2022

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