Mourre de Simance (2511m), Sangraure (2559m), Grande Tête des Gouesses de Joyeux (2508m) et Caduc (2650m) en traversée, en boucle par Chasse

Sens de la boucle

Il est fortement recommandé d’effectuer cette grande boucle dans le sens des aiguilles d’une montre, en commençant par l’ascension du Mourre de Simance et en terminant par le sommet du Caduc, étant donné que le passage-clé se situe juste après le premier sommet de l’arête sud, et qu’en cas d’abandon (la crête de Chabaud n’étant vraiment pas engageante et pourrait inciter certains randonneurs à renoncer à la suite de l’itinéraire), il suffirait juste de redescendre du Mourre de Simance (un sommet respectable gravi) vers les Sagnes.

Alors qu’ en cas d’abandon avant le passage clé en ayant effectué la boucle dans l’autre sens (inverse des aiguilles d’une montre), il faudrait rebrousser chemin en devant effectuer une très longue partie en crête comprenant les trois autres sommets et notamment la remontée fastidieuse vers le point culminant de la crête, le Caduc (2650m) plus l’intégralité du retour par le haut vallon de la Chasse...

Description du parcours

Passer la barrière et remonter le reste de la piste jusqu’aux panneaux de randonnée. .
Poursuivre le sentier en face (nord-ouest) en direction des Sagnes et de la cabane de Chabaud.

Ce dernier entre dans un bois, longe le ruisseau de la Chasse, puis le traverse (rive gauche) à l’aide d’une passerelle.

Au niveau du panneau des Sagnes (1650m alt.) prendre à gauche en direction de la cabane de Joyeux.

Le sentier balisé très bien marqué, monte dans les bois vers l’ouest, traverse un ou deux ravins, puis sort vers 2000 mètres d’altitude sur une large clairière où est posée la cabane de Joyeux.

• Le Mourre de Simance (au fond à gauche), la crête de Chabaud (en face) et la Sangraure (au fond à droite) sont bien visibles.

Passer au-dessus de la cabane, puis, un peu plus haut, laisser la direction du sentier balisé qui monte dans les bois vers le sud, mais remonter les pentes herbeuses en se rapprochant doucement (vers la gauche) de l’arête est du Mourre de Simance.

Repérer facilement à gauche, l’évidente et logique montée herbeuse amenant à un collet (altitude approximative. 2350m) située sous le Mourre de Simance.

Effectuer cette montée en diagonale vers l’évident collet en choisissant les parties les plus souples et herbeuses, et les moins caillouteuses (quelques passages raides pas loin des 40° de pente) afin de gagner la crête est du Mourre de Simance.

La remonter vers l’ouest sur 160 mètres afin de gagner relativement facilement le premier sommet de la journée (2511m) orné d’un cairn, et par temps clair, disposant d’un magnifique panorama sur la haute Bléone d’un côté et le haut Verdon de l’autre.

Emprunter l’arête nord du Mourre de Simance qui descend jusqu’à une espèce de selle grisâtre et effilée.

• C’est clairement, le passage clé de cette course de rando-alpine.

Cette arête dirigée vers le sommet de la Sangraure, déjà étroite au départ, se rétrécit franchement sur les 10-15 derniers mètres et vient buter sur un grand ressaut.

Elle ne mesure plus que trente centimètres de largeur sur son final et ça plonge de façon impressionnante des deux côtés et notamment à gauche sur une immense ravine.

• La perte d’équilibre amenant une éventuelle chute n’est clairement pas envisageable !

Contourner le grand ressaut infranchissable par sa droite avec prudence, car le passage qui descend est relativement exposé, puis doucement, remonter vers la crête qui redevient plus large et plus conventionnelle.

Contourner encore quelques ressauts ou éboulis, puis gagner le sommet de la Sangraure (2559m) orné d’un immense cairn.

• Du sommet, la vue au sud sur le passage-clé est saisissante et celle au nord sur la suite du parcours en crête dirigée vers son point culminant, le Caduc (2650m), est magnifique, mais parait bien longue.

Cheminer cette crête qui redescend franchement après la Sangraure, puis remonter vers le troisième sommet de la journée, la tête des Gouesses de Joyeux (2508m) qu’il est possible de zapper en la contournant par sa gauche.

Poursuivre le cheminement vers le nord et gravir le quatrième sommet de la journée, non marqué par l’IGN (2534m), et situé au sud de la baisse de Chanabaja (2501m).

La rejoindre, puis entamer la longue remontée vers le sommet du Caduc (150m D+) en évitant de gros ressauts ou éboulis par la gauche où l’on peut repérer quelques traces dans ses pentes ouest herbeuses.

Gagner alors, le Caduc (2650m), dernier sommet de la journée équipé d’un petit cairn et d’une borne géodésique, où la vue se dévoile franchement au nord, sur la tête de l’Estrop, les Trois Evechés, la Grande Séolane, mais également le sommet du Tromas ainsi que les magnifiques arêtes de la Basse, des Mées de l’Estrop et également à gauche, la superbe crête du Cadun.

Descendre l’arête nord-est du Caduc en visant le col 2504, ou en coupant plus à droite dans les portions herbeuses un peu plus pentues, afin de descendre dans le haut vallon de la Chasse (rive droite).

Descendre dans ce grand vallon en se rapprochant peu à peu du lit du torrent de la Chasse, afin de gagner une trace équipée de quelques cairns permettant de rejoindre les cabanes de Sangraure, puis celles de St-Anne et de Marie Louise par un sentier à nouveau bien tracé, puis balisé.

Rejoindre les Sagnes et descendre le long du ruisseau de la Chasse afin de gagner la piste et sa barrière.

Vidéo