Montagne d’Aujour (1834m) par le Serre de la Chabanne (1524m), au départ de Bonsecours
- Randonnée
- Massif du Bochaine / Hautes-Alpes / Ventavon
- Difficulté :
- Difficile
- Dénivelé :
- 1050m
- Durée :
- 5h30
Un accès à la Montagne d'Aujour par son versant sud, qui demande de savoir évoluer hors des sentiers battus. – Auteur : Peyuko
Accès
Se rendre au pied du village de Ventavon, par la D942 si on vient de Gap ou Laragne-Montéglin, et par Valenty si on vient de Sisteron.
Sur la D942, au point 613, prendre la petite route qui passe par Champ Gerbaud.
Après Pré Lapierre, cette route devient une piste bien carrossable.
Se garer à la maison forestière de Bonsecours. Selon le niveau d’eau et votre véhicule, il peut être plus judicieux de se garer avant de franchir le torrent de Bonsecours (il y a quelques places).
Précisions sur la difficulté
- Passage à gué au départ mal balisé.
- Serre de la Chabanne hors sentier mais itinéraire évident.
- Passage dans des marnes et raide montée hors sentier pour atteindre la brèche d’Aujour.
- Main courante pour franchir une petite barre rocheuse qui donne accès au sommet.
- Sente pour descendre vers le lac de Peyssier pas toujours évidente à suivre.
Photos
Les infos essentielles
- Carte IGN : IGN 3338 OT Serres-Veynes
- Altitude minimale : 1834 m
- Altitude maximale : 820m
- Distance : environ 11,5 km
- Balisage : PR jusqu’aux Oustaous. Hors sentier pour Aujour. Balisage pas évident à suivre pour descendre du sommet et rejoindre le Jas de Aigues. PR pour le retour.
Tracé donné uniquement à titre indicatif pour s’orienter sur une carte. Ce n’est pas une trace GPS.
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Itinéraire
À hauteur de la maison forestière, suivre le panneau en bois qui indique "Les Oustaus - Peyssier". On passe par une stèle commémorative avant d’arriver au torrent de Bonsecours qu’il faut traverser à gué pour passer en rive gauche du torrent (le balisage à cet endroit n’est pas évident à suivre).
On repasse un gué un peu plus haut puis, par une série de lacets, on parvient au Pas. Le sentier se raidit pour gagner la ferme/gîte des Oustaus.
Une sente part derrière la ferme et se dirige vers l’Adroit. La quitter rapidement pour monter plein ouest et gagner la crête du Serre de la Chabanne. Jusqu’au sommet, la progression est évidente.
Il faut ensuite descendre pour rejoindre une zone marneuse et trouver le GRP Tour du Buëch que l’on va quitter presque immédiatement pour remonter une marne vers le nord.
La montée se poursuit entre portions de forêts et genêts jusqu’à atteindre les blocs rocheux sous le sommet de la Montagne d’Aujour.
On récupère le sentier balisé PR qui conduit à la magnifique brèche que l’on va traverser. Au fond de la brèche, sur la gauche, une main courante permet de se hisser sur une petite barre rocheuse qui donne accès à la pente finale orientée plein nord.
Revenir sur ses pas pour suivre le sentier balisé PR qui descend vers l’est. On parvient ainsi au lac de Peyssier.
Suivre alors le balisage PR qui ramène aux Oustaus et revenir au parking par l’itinéraire emprunté à l’aller.
Auteur : Peyuko
Avis et commentaires
Salut Dyn’s,
Un grand Merci pour cette réponse et pour les documents.
Je cherchais un métronome à ce phénomène géologique, le voilà. Et franchement celui-là fallait déjà aller le trouver !
Ceci dit ce type de métronome personnellement m’amène 1000 autres questions.
Moi qui au lycée trouvait la géologie plus qu’ennuyeuse !
Encore merci Dyn’s
A+
En fait, ces alternances marno-calcaires s’expliquent par des variations climatiques cycliques dépendant de paramètres astronomiques (cycles de Milankovitch).
Chaque doublet marno-calcaire correspond à un cycle de précession des équinoxes (variation de l’orientation de l’axe de rotation de la Terre).
La précession des équinoxes ne change pas la température moyenne globale ou locale, mais fait varier le contraste des saisons. Elle fait alterner des périodes avec un faible contraste saisonnier (étés pas trop chauds et/ou pas trop humides, hivers pas trop froids et/ou pas trop secs) avec des périodes à fort contraste saisonnier (étés très chauds et très humides et hivers très froids et très secs). L’importance de la sédimentation argileuse dépend, entre autres, de l’importance de l’érosion sur les terres émergées voisines, érosion qui dépend de la pluviométrie et de l’importance du couvert végétal, qui dépendent eux même du climat. L’importance de la production planctonique dépend de la température de la mer, de sa salinité, de sa richesse en nutriments… facteurs dépendants directement ou indirectement du climat. Les conditions locales peuvent, par exemple, faire en sorte que des saisons peu contrastées limitent l’érosion et favorisent la croissance planctonique (dépôt de la couche calcaire) alors que des saisons très contrastées 10 000 ans plus tard favoriseront l’érosion et diminuent la productivité planctonique (dépôt de la couche de marne).
À d’autres endroits et/ou à d’autres époques, ces conditions peuvent ne pas être réunies et les paramètres astronomiques n’engendreront pas ces alternances très nettes. Ces cas où l’astronomie se manifeste de façon si évidente et si visible dans la sédimentation et dans la morphologie sont très minoritaires, et c’est pour cela qu’il faut protéger les rares sites où c’est particulièrement visible.
Source :
planet-terre.ens-lyon.fr/...
Autres liens :
cesn2607.fr/2020/01/15/le...
Bonjour,
Photos 4 et 5 : spectaculaires, intéressantes et surprenantes ces couches. Elles ont une épaisseur quasi identique, et très faible si on la compare à ce qu’on voit le plus souvent. Ce qui a tendance à montrer qu’on a eu ici un mouvement de va et vient d’une mer, réglé comme une horloge mais extrêmement plus rapide qu’ailleurs. On peut alors sans peine imaginer une mer qui apparaît et disparaît tous les dix milles ans au lieu de tous les dix millions d’années. Dieu seul sait pourquoi et quel mécanisme a géré tout ça !
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