Montagne de Peyssier (1565m) et Roche Courbe (1312m) en boucle par Bonsecours
- Randonnée
- Massif du Bochaine / Hautes-Alpes / Ventavon
- Difficulté :
- Difficile
- Dénivelé :
- 1000m
- Durée :
- 6h
Des ambiances variées entre de beaux passages en forêt, la crête de la Montagne de Peyssier qui fait office de belvédère, l'à-pic impressionnant de Roche Courbe et les deux pas esthétiques qui permettent de franchir la ceinture rocheuse de la Montagne d'Aujour. Il y en aura pour tous les goûts ! – Auteur : Peyuko
Accès
Se rendre au pied du village de Ventavon, par la D942 si on vient de Gap ou Laragne-Montéglin, et par Valenty si on vient de Sisteron.
Sur la D942, au point 613, prendre la petite route qui passe par Champ Gerbaud.
Après Pré Lapierre, cette route devient une piste bien carrossable.
Se garer au point 808, avant la maison forestière de Bonsecours.
Précisions sur la difficulté
- Plusieurs passages à gué.
- Montagne de Peyssier sans balisage mais sentier bien tracé sur presque toute la crête à l’exception de la courte descente vers le Bois de Pipéti.
- Montée à Roche Courbe par une sente s’effaçant à mesure que l’on s’approche du sommet.
- Descente vers le Pas de Roche Courbe raide et hors sentier.
Si on ne monte pas au sommet de Roche Courbe, la difficulté reste "moyenne".
Photos
Les infos essentielles
- Carte IGN : IGN 3338 OT Serres-Veynes
- Altitude minimale : 808 m
- Altitude maximale : 1565 m
- Distance : environ 14,5 km
- Temps : entre 5h30 et 7h30
- Balisage :
- PR jusqu’au Oustaous.
- Courte traversée hors sentier pour récupérer le GR93 jusqu’au col des Garcins.
- Montagne de Peyssier non balisée mais sentier globalement bien marqué.
- PR du Bois de Pipéti jusqu’à proximité du Pas de Roche Courbe.
- Roche Courbe hors sentier.
- Retour du Pas de Courbe au parking par le sentier balisé PR.
Tracé donné uniquement à titre indicatif pour s’orienter sur une carte. Ce n’est pas une trace GPS.
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Itinéraire
Poursuivre sur la piste jusqu’au niveau de la maison forestière de Bonsecours.
Au point 856, un panneau de bois indique "Les Oustaus - Peyssier". On passe par une stèle commémorative avant d’arriver au torrent de Bonsecours qu’il faut traverser à gué pour passer en rive gauche du torrent (le balisage à cet endroit n’est pas évident à suivre).
On repasse un gué un peu plus haut puis, par une série de lacets, on parvient au Pas anonyme.
Le sentier se raidit pour gagner la ferme/gîte des Oustaus.
Continuer vers le nord et traverser la zone humide où coule le torrent de Maraize pour rejoindre le GR93 au niveau de Raugou.
Suivre le GR jusqu’au col des Garcins. Là, prendre une sente bien marquée à droite qui passe par des marnes avant de déboucher sur une crête herbeuse.
On prend ainsi pied sur la Montagne de Peyssier que l’on parcourt par un sentier globalement bien marqué jusqu’à redescendre vers le Bois de Pipéti (dans cette dernière partie la sente est moins facile à suivre).
Rejoindre le col de Peyssier en s’orientant vers l’ouest. Continuer sur la piste jusqu’à l’intersection des Quatre Chemins où l’on descend par une ancienne piste de débardage qui rejoint la route forestière de Roche Courbe.
À proximité du point 1178 (je ne sais pas s’il y a une erreur sur la carte mais j’ai quitté la piste avant l’épingle et pas tout à fait dans la direction des traits noirs), repérer une sente qui part sur la droite et se révèle assez bien marquée. La suivre pour remonter à un collet coté 1267.
Du col de Peyssier ou par les Quatre Chemins, il y a sûrement un itinéraire qui évite cette portion assez longue de pistes, en remontant sur une crête sans nom (point culminant 1489m) et en la suivant jusqu’au point 1431. De là, il est presque certain qu’un sentier mène au collet 1267, j’ai vu une belle trace au niveau du collet.
Tourner à gauche pour gagner le sommet de Roche Courbe. Au fur et à mesure que l’on progresse, la sente s’efface mais il faut continuer en direction du sud-ouest.
Parvenu au sommet, descendre au mieux vers l’est pour rejoindre le sentier qui fait suite à la route forestière empruntée plus tôt.
On passe alors par le beau Pas de Roche Courbe et le sentier ramène au point de départ en coupant plusieurs fois le torrent de Roche Courbe.
La sortie
Samedi, fête de la bière à Salignac. Je fais la connaissance de David, un ami d’Arnaud, brasseur à la Jarjatte. L’occasion de s’envoyer quelques messages avec Dyn’s. "Sortie prévue demain ?". La météo aléatoire du moment n’incite guère à faire des projets. Arnaud suggère la Montagne de Peyssier par le Pas de Roche Courbe. Un itinéraire que j’avais aussi dans mes tablettes et qui se prêterait bien aux conditions annoncées.
Toutefois, je sens que la motivation du dévoluard est fragile. Aussi, je propose à Silvia d’y aller ensemble et nous voilà le lendemain au départ à 8h45... pendant qu’Arnaud fait sa marmotte 🙂
Alors que nous sommes sur le point de partir, Silvia me dit "Oh, il y a deux voitures qui arrivent". Je regarde la piste et ce sont en réalité au moins six véhicules qui se suivent ! Un troupeau de marcheurs, vite, fuyons !
La veille, la météo promettait un ciel gris et nous n’avions eu que quelques nuages une grande partie de la journée. Aujourd’hui, il devait y avoir de beaux rayons de soleil et nous essuyons quelques gouttes en remontant le torrent de Bonsecours. Croisons les doigts pour que ça en reste là.
Parvenus au Pas - qui aurait bien mérité d’être baptisé, par exemple de Bonsecours ou de l’Oustaus, c’est un peu sec "le Pas" sans nom de famille - nos chemins divergent avec Silvia. Pendant qu’elle suivra le PR, je monterai à la Montagne de Peyssier et nous nous rejoindrons au col éponyme.
La crête de la Montagne de Peyssier doit offrir de beaux points de vue par temps clair. Aujourd’hui, il faudra se contenter de fugaces apparitions de sommets dans une lumière terne.
À proximité du point culminant, je croise un randonneur. Nous sommes tous deux étonnés de ne pas être seuls à cet endroit. Lui est monté par Barcillonnette. Nous échanges quelques mots sympathiques et reprenons nos chemins respectif.
Timing presque parfait, Silvia et moi arrivons au col de Peyssier à seulement quelques minutes d’intervalle.
La partie sur piste forestière qui conduit à Roche Courbe a peu de charme mais en bonne compagnie, on l’oublie vite. Et, sachant que Silvia n’aime que très modérément la bartasse, je n’ai pas osé lui proposer de nous écarter du sentier (même si comme indiqué dans le descriptif, il doit y avoir une alternative plus intéressante).
Je pensais devoir faire un aller-retour 100% sanglier pour atteindre le sommet de Roche Courbe mais peu avant son Pas, je repère un sentier qui monte dans sa direction et se révèlera une bonne pioche. C’est par un tapis de primevères que je gagne les "deux" sommets, est et ouest, avant de retrouver Silvia qui grignote en m’attendant au Pas de Roche Courbe.
Sous les imposantes falaises, nous découvrons un superbe jardin multicolore : bleu et pourpre des vipérines, touffes roses du thym, jaune pâle des gueules de loup, jaune éclatant des molènes, blanc moucheté de noir et d’orange des asphodèles et une note de rouge apportée par un fragile coquelicot isolé. Un festival printanier, tout en contraste avec le gris du ciel qui aura dominé cette journée.
Comme quoi, une fête de la bière peut être la genèse d’une belle rando !
Et merci Arnaud pour la suggestion ;)
Auteur : Peyuko
Avis et commentaires
Pour les photos, le panorama était pas fou avec ce ciel mais au moins les fleurs ont mis un peu de lumière dans la grisaille.
Attention au réveil de la marmotte ! Tu vas nous faire une intégrale du massif, en passant par Aujour jusqu’à Crigne ! 😄
Coucou Pierre, j’ai bien ris en lisant ta sortie ! Oui comme tu dis, la motivation était fragile haha ! En tout cas, à la vue des photos, ça donne bien envie d’y aller.
Bon, il fait beau à partir de mercredi/jeudi, de quoi me remotiver et d’envoyer du lourd dans le secteur !
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