Mont de Maniglia (3183m)
- Randonnée
- Ubaye Alpes de Haute-Provence Saint-Paul-sur-Ubaye
- Difficulté :
- Difficile
- Dénivelé :
- 1300m
- Durée :
- 7h30
Randonnée dans le magnifique Vallon de Mary avec l'ascension d'une belle montagne frontalière. Montée par le Col de Mary, le Col du Roure et descente par les lacs du Roure. – Auteur : BA42
Accès
Remonter la vallée de l’Ubaye jusqu’au parking avant Maljasset. La traversée du hameau étant interdite.
Précisions sur la difficulté
- Escalade d’une cheminée pour surmonter la barre rocheuse sous le sommet (elle peut se contourner par un détour au sud)
Photos
Les infos essentielles
- Carte : IGN TOP25 3538ET
- Distance : 21km
- Départ : 1910m
- Heure de départ : 8h00
- Sommet : 12h20
Chargement de la carte en cours
Itinéraire
Ascension
Du parking, traverser Maljasset. Après la Chapelle de Maurin, prendre à droite la piste qui descend pour traverser l’Ubaye.
Du pont, suivre la piste balisée qui remonte le Vallon de Mary jusqu’au col homonyme.
Du col, prendre au nord-est une sente qui amène au Col de la Traverse en quelques minutes.
On se trouve sur un plateau. Descendre légèrement pour contourner par le nord les gros blocs du glacier rocheux sis sous la Tête de Cialancioun. On est amené à longer un petit vallon naturel qui nous amène au pied du Col du Roure vers un étrange lac asséché couvert de polygones de dessiccation couleur ocre jaune.
Le Mont de Maniglia nous apparaît défendu par une barre rocheuse.
Atteindre facilement le col et prendre au nord-est la crête issue du col et se diriger vers la barre rocheuse. On repère facilement une petite cheminée. Elle est équipée de pitons et de cordelettes bien inutiles en conditions normales.
Gravir cette cheminée qui amène aux pentes supérieures. Le passage est raide, mais pas vertical et bien pourvu en prises.
On se trouve au pied d’un pierrier blanc caractéristique.
Contourner le pierrier par la gauche pour trouver un couloir terreux couleur ocre. Gravir ce couloir près du pierrier blanc qui est donc à droite et atteindre l’arête sommitale.
Sur l’arête on retrouve la trace de la voie italienne jusqu’au double sommet très aérien, dont les derniers mètres sont un peu escarpés. Chacun des 2 sommets étant surmonté d’une Croix.
Magnifique vue sur tout le Queyras.
Il est possible de contourner la barre par le sud. Franchir le col et passer en versant italien. Contourner l’éperon qui termine la barre, sans perdre trop d’altitude. On remonte en suivant un couloir plutôt raide. Remonter plein nord jusqu’au sommet. C’est aussi une option intéressante pour la descente. En orange sur fichier .gpx.
Descente
Par l’itinéraire de montée jusque sous le Col du Roure. En cas de brouillard le début de la cheminée de descente ne doit pas être facile à trouver malgré le gros cairn.
Descendre vers le lac asséché et le traverser. Suivre le ruisseau émissaire (à sec évidemment) jusqu’au lac Supérieur du Roure. Passer entre les rognons rocheux vers la droite et gagner le lac Inférieur du Roure. Une sente discrète permet de rejoindre l’itinéraire de montée un peu en amont de la Bergerie Supérieure de Mary.
Auteur : BA42
Avis et commentaires
( 5 |
1 avis )
Merci pour la trace car sans elle, impossible de se repérer dans ce dédale rocheux très peu cairné 👍
Croix retirée à l’aiguille du Chambeyron, croix retirée au mont de Maniglia... certains montagnards ne brillent pas par leur comportement.🤨
Merci du retour
Montée à la Maniglia ce samedi avec le topo d’Alain. Il n’y a plus de croix au sommet et la plaque céramique ( commémorative ? ) sur le petit sommet est totalement cassée. Les bouquetins sont toujours sous le sommet crête sud est versant italien.
Les deux photos de BA42 ( avec le tracé rouge et les deux flèches rouges) sont très utiles pour passer la barre. Il y a qu’une sangle ( qui ne date pas d’hier ) dans la cheminée, qui n’inspire pas confiance et qui vole avec le vent. Après la cheminée elle même, il y a une courte traversée un peu expo et j’ai trouvé pas très agréable. Comme cela est dit dans le topo, il faut bien visualiser la sortie de la cheminée pour la retrouver au retour. Mais je pense que le mieux à la descente et le plus sécurisant est de poursuivre versant italien jusqu’au petit col et de basculer ouest dans la pente avant le rognon rocheux... l’occasion d’une courte escapade en italie, "e pericoloso sporgersi !"
Merci André, j’ai ce livre et le descriptif ainsi que la carte ne correspondent pas aux itinéraires décrits par Alain et Arnaud....
C’est pour ça que j’ai un doute !
Je n’ai pas fait ce sommet mais d’après le livre de Tassel :
du col du Roure, descendre de 20 m versant italien, à gauche. On voit un lac (lago di Ciabriera) pendant un bref moment. On traverse un éboulis à altitude constante, on remonte un couloir à gauche du ravin, puis s’en éloigner et remonter une croupe herbeuse. On est sous une barre transversale au niveau d’un petit chaos. Traverser le ravin puis s’élever rive gauche (rochers). On arrive alors à droite du point de la crête frontière 3044, la suite est aisée.
Bonjour, besoin d’infos pour le passage en versant italien....
Est-il évident ?
Faut-il poursuivre en versant italien bien à l’est du point 3044, pour ensuite remonter plein nord jusqu’au sommet ?
C’est pas clair pour moi, et avec geoportail, impossible de voir les courbes de niveau en Italie !
Merci d’avance
Stef
J’ai gravi ce sommet vendredi, et je suis passé en Italie pour contourner la barre, mais derrière la montée est rude ! le pierrier instable et c’est physique !!! en voyant les photos de ce topo après coups, (dommage hum hum !) j’ai bien repéré le passage dans la barre. Au sommet, j’ai signé le livre d’or, et il y avait un mot (en français) de Denis Mathieu. C’est le co-auteur (avec Hubert Tassel)du livre 60 sommets en Ubaye, et celui-ci est passé au sommet quelques heures avant nous. Ensuite, arrivé au parking en fin de rando, il était dans sa voiture, et on a discuté un peu, voilà, c’était sympa.
Je ne connaissais pas AR lorsque j’ai gravi ce sommet. Je suis passé un peu au feeling, il faut redescendre côté italien en suivant le pied de la falaise puis remonter un couloir pénible car très friable. (Sur la gauche de grandes dalles plates). Je pense qu’on sort vers le « 55 » de l’intitulé « Rocher gravé 55 ». J’essaye de voir si j’ai des photos prises du Cialancioun, si c’est le cas je te les envoie.
C’et noté, merci à vous.
D’après le topo 60 sommet en Ubaye, il faut contourner l’éperon par l’Italie...
Bonjour,
@ André : plutôt du II, le passage m’ayant paru assez simple aussi bien à la montée qu’à la descente. Or du III en descente, c’est déjà plus compliqué.
@ michel : j’ai modifié le topo en tenant compte de ta remarque. Mais peux-tu apporter plus de précision ? Faut-il passer carrément en versant italien pour contourner l’éperon rocheux qui termine la barre ?
alain
Oui, en effet
Salut André,
Il est possible de la contourner en tirant plus au sud. On remonte en suivant un couloir plutôt raide. C’est aussi une option intéressante pour la descente. Ce sommet est rarement gravi côté français et comme le dit Alain, les bouquetins y sont nombreux car eux aussi semblent apprécier la quiétude des lieux.
Le Pas dans la barre est de III.
Difficile de passer....
Dernières sorties
Retrouvez les récits et photos de randonneurs ayant déjà parcouru cet itinéraire.