Mine de l’Eguisse (970m), Vallée de la Vésubie
- Randonnée
- Préalpes du Sud / Alpes-Maritimes / Duranus
- Difficulté :
- Facile
- Dénivelé :
- 580m
- Durée :
- 4h
Un coin peu couru dans les prémisses de la Vallée de la Vésubie qui offre une boucle champêtre fort sympathique... – Auteur : afkalizebone
Accès
Depuis Nice, remonter la Vallée du Var par la RD6202 puis après Plan-du-Var emprunter la route de la Vésubie par la RD2565. Avant Saint-Jean-La-Rivière, prendre la route qui monte sur la droite (RD19) jusqu’au village de Duranus. Après un kilomètre environ un pont marque le fond du vallon et se trouve à mi-chemin des balises de départ (462) et d’arrivée (461). Se garer sur l’un des emplacements disponibles en bord de route entre ces 2 points.
Photos
Les infos essentielles
- Carte : IGN TOP 25 n°3741 OT "Vallée de la Vésubie"
- Distance : environ 6 kilomètres en boucle
- Altitude de départ : Sur la route à côté du village de Duranus, 430m
- Point culminant : Point côté 970m, non loin de la Mine abandonnée
- Temps de marche : environ 4 heures hors temps de pauses
- Balisage : rectangles jaunes sur un sentier bien tracé
Chargement de la carte en cours
Itinéraire
La balade en quelques chiffres :
- Période : Randonnée conseillée d’avril à décembre. Pour info, cette sortie a été réalisée en mai 2012.
Pourquoi Préalpes du Sud et pas Mercantour ?
Bonne question, et je vous remercie de l’avoir posée ! Cette balade se situe vraiment "en bas" des gorges de la Vésubie, c’est pour cela que je ne l’ai pas associée avec les topos Mercantour de la Vésubie présents sur le site. Le Mont Férion est plus proche géographiquement de cette sortie (Duranus - Levens : 8 km, Duranus - Boréon : 37 km), et plus "similaire" par son altitude, sa végétation et son aspect que les sommets de la Vésubie... enfin bon, à chacun son interprétation, mais comme dirait Alain, "Quand on ne sait pas où mettre son topo méridional, les Préalpes du Sud sont un bien utile « fourre-tout » !"
Le parcours :
Partir de la balise n°462 par le sentier qui grimpe assez raide dans les feuillus (chênes, noisetiers). La barre de l’Ours est franchie grâce au sentier taillé dans la roche, puis l’on débouche dans le Vallon de l’Affaia dont on traverse le ruisseau pour continuer notre ascension, moins rude, en rive gauche. La végétation est très variée et les conifères (pins sylvestres) viennent ajouter leur touche de résineux à cette pléthore de feuillus.
Prendre le sentier de gauche à la balise n°458 en direction de la mine d’Eguisse. Nous découvrons vers le Nord la Chapelle Saint-Michel nichée sur son promontoire, et au-dessus les ruines de Rocca Sparviéra (le rocher de l’épervier en niçois), et la crête des Graus. Au Nord-Est, on aperçoit la silhouette rectangulaire orangée du Sanctuaire de la Madone d’Utelle sur sa crête.
Le sentier décrit une courte descente avant d’atteindre la mine, puis il débouche sur de jolis replats herbeux, où l’on pourra s’offrir une petite pause tout en contemplant les environs. On verra vers le Nord légèrement à l’Est de la Chapelle Saint-Michel la Tête de Miamande. On atteint sans problème la balise n°459 où se trouve la mine abandonnée qui ne se visite pas. Prendre le sentier de gauche qui longe les anciennes installations minières (notamment une tour carrée encore debout dont j’ignore la fonction) et qui descend dans les sous-bois.
On atteint une cascade au faible débit mais très jolie dont les roches ont une curieuse teinte dorée (due à l’arsenic ?), je vous laisse juger de cette étrange coloration d’après les photos. Le sentier descend toujours parmi les feuillus, les chênes verts et les pins sylvestres de ce vallon plutôt ombragé. On rejoint sans difficulté la balise n°461 en bord de route. Il ne reste que les dernières longueurs à effectuer sur le bord du bitume pour regagner son véhicule...
D’autres infos :
- Quelques infos sur les minerais tirés de la mine quand elle fonctionnait encore ici.
Auteur : afkalizebone
Avis et commentaires
Bonjour
Vous marquez facile,je la trouve difficile du à la forte montée des le début, tous les autres sites mettent difficile, sinon très belle randonnée.
J’ai fait cette randonnée aujourd’hui, dans le sens des aiguilles d’une montre.
J’ai pris avec 2 amis le sentier par le Collet de Saint Esprit, et non l’autre sentier qui est celui qui est balisé ( "Par le collet de Saint Esprit" il me semble, ce qui est une erreur.
Mal m’en a pris car à partir du Collet de Saint Esprit, le sentier est pratiquement inexistant, envahi par la végétation et de plus extrêmement pentu.
Nous nous en sommes sortis, mais avec beaucoup de difficulté.
Je pense que ce sentier n’est plus emprunté.
Merci de ne plus proposer que l’autre.
F. GIBASSIER
Merci à vous en espérant que vous retrouverez le même plaisir que lors de votre première balade ! Peut-être y ferai-je moi aussi une seconde visite avec mes enfants, quand ceux-ci auront 17 ans 🙂
Merci de faire partager ce moment en famille , je l avais fait petit avec mon pére , je me souvenais plus du nom et grâce à internet et votre recit , je vais pouvoir y aller avec mes enfants. Je vous souhaite encore beaucoup de moments comme celui ci ! Pour info mon fils a 17 ans et adore venir marcher avec moi ...
Pas de souci Hereme ! Ton commentaire éclairé va donc pouvoir servir deux fois !
Merci encore pour ces apports culturels qui nous font randonner moins bêtes 🙂
Désolé pour l’interférence de la reine Jeanne : tu as envoyé ton message pendant que je terminais le mien (16h31-16h33).
- Histoire et Légendes : Rocca Sparviera, à ¾ d’heure au nord de la mine.
La légende de la reine Jeanne (Jeanne Ire de Naples, 1326-1382).
Accusée d’avoir assassiné son premier époux André de Hongrie, poursuivie par la famille de ce dernier, la reine Jeanne, accompagnée de ses deux enfants, Catherine et Françoise, se réfugia dans son château de Rocca Sparviera.
Mais les sbires de la cour de Hongrie retrouvèrent leurs traces, se mêlèrent à la population, et sachant que le prêtre était très porté sur la dive bouteille, ils l’énivrèrent la veille de Noël 1357.
Ne trouvant pas le prêtre ce soir-là, elle résolut de descendre à Coaraze pour assister à la messe de minuit, en laissant ses deux enfants à leur nourrice.
En chemin, Jeanne fut saisie par un pressentiment accentué par les croassements de corbeaux qui semblaient répéter :
La Regina va à la messa (la reine va à la messe)
Ven trouvera corsa taoula messa ! (au retour, elle trouvera table mise)
A son retour au château, la reine découvrit sur la table du souper les corps de ses enfants, un couteau planté dans la poitrine. Elle repartit pour vers Naples, après avoir fait incendier le château, en proférant la malédiction :
Un jou vendra que su li tui roïna (un jour viendra, où sur tes ruines)
Non cantéra plu ni gal ni galina ! (ne chantera plus ni coq, ni poule)
Depuis, le maléfice s’est réalisé : les épidémies de peste, les tremblements de terre et le manque d’eau ont eu raison du lieu.
- Note. Historiquement, les deux enfants sont décédées : Catherine, l’ainée, en 1364, Françoise
en 1352.
Petite précision concernant Rocca Sparvièra : le départ a été fait depuis le hameau de l’Engarvin et non de Coaraze. Le dénivelé a ainsi été réduit sans enlever l’intérêt de la balade...
Bonjour Michel et Hereme !
Oui, nous arrivons encore à motiver nos enfants pour qu’ils continuent à marcher et gardent ce goût de la découverte de la nature, avec toutes les valeurs qui s’y rattachent et que vous connaissez sûrement suffisamment vous-mêmes pour m’éviter de les détailler ici !
Bon ok, sans le son sur les photos, difficile de vous montrer les moments où la montée est parfois rendue pénible par des plaintes répétitives. Généralement et heureusement, tout cela est bien vite oublié dès les descentes du retour !
Emma est souvent devant c’est vrai. Je dirais qu’elle fonctionne au super, tandis que Julian c’est plutôt un diesel 🙂
Et concernant Rocca Sparvièra Hereme, le topo est déjà dans la boîte ! Publication prévue : le 29 novembre prochain... j’aborde un peu l’histoire de la Reine Jeanne, mais nul doute que tu ajouteras de nouveaux éclairages sur l’histoire tourmentée de ce village déserté !
Une image de la mine :
Je constate que c’est souvent la petite qui ouvre la marche. C’est elle qui tient la carte aussi ?
Tu n’étais pas loin de la Rocca Sparviera. C’est pour quant le topo, en partant de Coaraze ?
Je ne me lasse pas de voir ces gamins.
Le vert domine la palette chromatique, la fraicheur des sous bois, le bruissement des cascades...
Une belle région que j’ai arpenté tardivement...Hélas !
Dernières sorties
Retrouvez les récits et photos de randonneurs ayant déjà parcouru cet itinéraire.
Aucune sortie pour le moment. Soyez le premier à en épingler une !