Les sentiers oubliés de Haute Tarentaise : circuit des Hauts de Villaroger par la Thuile
- Randonnée
- Vanoise Savoie Sainte-Foy-Tarentaise
- Difficulté :
- Moyen
- Dénivelé :
- 1287m
- Durée :
- 1 jour
À l'écart des sentiers fréquentés en période estivale, la Haute Tarentaise regorge de petits sentiers tombés dans l'oubli. Cette randonnée emprunte autant que possible ces sentiers délaissés au fil du temps, principalement connus des chasseurs et de quelques "anciens". Sur les contreforts du massif du Mont Pourri, la randonnée proposée se déroule quasi intégralement dans la réserve naturelle des Hauts de Villaroger, via les anciens alpages de l'Art et des Teussettes. – Auteur : Alexandre
Accès
Via la D902, rejoindre le hameau de la Thuile en Haute Tarentaise. Dans le centre du hameau, bifurquer sur la D134 en direction de Sainte-Foy Station. Petit parking au tout début de cette route (1252m).
Précisions sur la difficulté
- Les sentiers "oubliés" étant logiquement peu ou pas fréquentés, ils ont tendance à s’effacer par endroits.
- Franchissement à gué de 2 ruisseaux (Pisse et Gourettes), dont le débit peut être assez important en période de fonte (mai, juin, début juillet).
Photos
Les infos essentielles
- Carte : IGN TOP25 3532ET Les Arcs - La Plagne
- Altitude de départ : 1252m
- Altitude du point bas : 1195m
- Altitude du point haut : 2120m
- Dénivelé cumulé : 1287m
- Distance : 15,2km
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Itinéraire
Montée
Traverser la D902 et entrer dans le hameau de la Thuile. Environ 30 mètres à gauche de la chapelle Saint-Barthélémy (rue principale), prendre l’escalier descendant qui se prolonge par un sentier jusqu’en fond de vallée.
Franchir l’Isère (pont) et emprunter le chemin sur la rive gauche (prairie).
Au bout de 140 mètres après le pont, un sentier débute 30 mètres en amont du chemin et en lisière de forêt. Si le départ de ce sentier n’est pas du tout évident à trouver, celui-ci est par contre bien tracé par la suite.
Il monte assez raide en forêt puis il traverse un pierrier avant d’atteindre un replat situé au pied d’une paroi rocheuse (1540m). À sa base et creusé dans la roche, on peut y voir un abri utilisé lors de la construction d’une prise d’eau sur le proche ruisseau du Pisse.
Comme beaucoup d’autres, cette installation participe au vaste complexe hydroélectrique de la Haute Tarentaise (fin des années 1940 / début des années 1950) dont le barrage de Tignes est l’élément central.
- Conseil : en continuant vers le sud à partir de cet abri, une trace rejoint la prise d’eau où l’on peut apercevoir la cascade du ruisseau du Pisse.
De retour à l’abri, récupérer le sentier qui file en descente vers le nord. Lors d’un embranchement sur une zone déboisée, virer à gauche pour reprendre la montée.
Après 3 lacets, le sentier continue plein sud en passant par le chalet de Plan Bois. Poursuivre jusqu’à une bifurcation située au niveau du chalet inférieur du Crêt (toiture en tôle rouillée).
Quitter alors le sentier principal pour un autre sentier (moins marqué) partant en direction du sud-ouest.
Après le franchissement à gué du ruisseau du Pisse, ce sentier arrive sur un replat qui abrite les ruines de l’alpage de l’Art (1860m). Des chalets de cet ancien alpage, il ne reste que des murets. Le site est signalé par un gros rocher isolé, impossible de le rater !
Le sentier longe ensuite le bord d’un profond ravin dans lequel s’écoule le Nant des Gourettes. Puis il s’approche progressivement de la rive gauche du ruisseau jusqu’au point de franchissement (à gué) situé au pied de barres rocheuses (1945m).
Plein sud, emprunter le sentier qui monte parallèlement aux barres rocheuses. Facile à suivre, il tend cependant à être envahi par une végétation arbustive.
Juste après la fin des barres rocheuses, virer franchement à droite pour atteindre le sommet d’une butte sur laquelle se trouve une petite cabane de berger.
Quitter la cabane en direction du nord-ouest. Un sentier quasi plat fait la liaison avec le sentier d’accès au refuge de Turia. La jonction s’effectue à l’altitude 2120m, point haut de cette randonnée.
Descente
Le début de la descente se déroule sur un bon sentier balcon qui se dirige vers le Plan de l’Aiguille. Lors d’une bifurcation (1942m), ignorer à droite la direction du Crêt et continuer sur le sentier balcon qui alterne désormais les courtes descentes et montées.
À l’embranchement suivant (1934m), serrer à droite et parcourir 280 mètres jusqu’à une lisière de forêt. Ne pas entrer en forêt, prendre le sentier qui part en contrebas dans la direction opposée.
Ce sentier mène à l’ancien alpage des Teussettes (chalet ruiné) signalé par un panneau. Suivre alors la direction "Le Planay".
Après franchissement du ruisseau du Planay, le sentier retourne en forêt. Au premier croisement rencontré, prendre le sentier sur la droite.
Une fois arrivé dans le virage en épingle d’une piste gravillonneuse, parcourir (en descente) cette piste sur 230 mètres pour trouver la reprise du sentier sur la droite.
Descendre ainsi jusqu’au hameau du Planay et le traverser du nord vers le sud. À la sortie du hameau, prendre le chemin légèrement ascendant qui continue plein sud.
Environ 200 mètres plus loin, rester sur la gauche à l’embranchement du point coté 1325m. Le chemin en faux-plat fait ensuite place à un sentier.
Ce dernier franchit un petit ruisseau puis il dévale en zigzags une raide combe déboisée. Au bas de cette combe, le sentier s’engouffre à nouveau en forêt sur la droite.
Lorsque le sentier se termine sur un chemin, virer à droite et remonter la rive gauche de l’Isère jusqu’au pont permettant le franchissement du torrent (point coté 1195m).
Revenir à la Thuile en suivant l’itinéraire pris à l’aller (courte montée).
Merci à Albert, ancien de la Gurraz, pour les précieux renseignements et passionnantes anecdotes historiques sur cette vallée de Haute Tarentaise dont il connaît chaque mètre carré comme sa poche !
Randonnée effectuée le 19 octobre 2016.
Auteur : Alexandre
Avis et commentaires
Bonjour hereme et merci pour ton commentaire qui encourage à proposer d’autres randonnées de ce type.
Bonjour Alexandre. J’aime bien les sentiers "oubliés" en tous genres, il m’arrive d’en tracer sur GoogleEarth à partir de vieille cartes sous l’appellation "sentier perdu".
Les nombreuses photos du sentier lui-même sont un plus, et les couleurs automnales ajoutent à la nostalgie. Autres temps, autres nécessités : ils n’étaient pas aménagés pour l’agrément "touristique".
Merci nanou !
belles photos et secteur sauvage
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