Le Nid d’Aigle (2343m) et la Légette du Mirantin (2353m) par Plan Villard
- Randonnée
- Beaufortain / Savoie / Beaufort (Arêches-Beaufort)
- Difficulté :
- Difficile
- Dénivelé :
- 930m
- Durée :
- 4h30
Plus tout à fait de la rando, pas vraiment de l'escalade...mais en tout cas deux jolis belvédères du Beau..fortain, proche du Mont Mirantin. – Auteur : Jicé
Accès
Se rendre à Beaufort, puis Arêches par D218.
Arêches on bifurque à droite vers le Planay puis on poursuit vers Plan Villard par la route forestière très praticable.
Parking en bordure de route à Plan Villard (1550m).
Précisions sur la difficulté
- Progression sur pente raide hors sentier (accès Nid d’Aigle).
Vigilance sur les arêtes "ouest" du Nid d’Aigle et de la Légette du Mirantin. Bonnes prises mais beaucoup de gaz par endroits.
À faire uniquement sur terrain sec et à déconseiller aux personnes sujettes au vertige.
Photos
Les infos essentielles
- Carte IGN : TOP25 3532 OT Massif du Beaufortain
- Altitude départ : 1550m
- Altitude Nid d’Aigle : 2343m
- Altitude Légette du Mirantin : 2353m
- Dénivelé cumulé : 930m
- Durée : 4 à 5 h (marche)
- Balisage : Itinéraire en partie hors sentiers
- Sortie du 10/10/2016
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Itinéraire
Remarque sur la rando :
Plusieurs fois je suis passé dans le secteur, vers le Mirantin ou Grande Journée... et j’observais à chaque fois ce petit sommet en forme de pyramide, et je me demandai bien comment pouvoir y accéder....
De Plan Villard au Nid d’Aigle
Départ de Plan Villard (la Tourne 1557m),panneau, suivre le Pas de l’Âne.
Après la première partie en forêt on aperçoit la Légette du Mirantin et sa grande face "est’ très prisée par les skieurs l’hiver...
Par le sentier bien tracé on arrive à la Côte 2000 (panneau), toujours suivre Pas de l’Âne et chalet du Lac.
On retrouve la route d’alpage puis un sentier jusqu’au chalet du Lac (2058m). Panneau.
On quitte le sentier ici pour remonter "nord-ouest" derrière le chalet du Lac.
Passé la première bosse, en visu le Nid d’Aigle.
Par la pente assez raide on va remonter sur un petit collet à gauche de l’arête "ouest" du Nid d’Aigle. Voir photo.
Sur la crête, à main droite, une pyramide et un mur....l’arête "ouest" du Nid d’Aigle.
Oups, c’est raide, on va passer par là ?
On monte sur l’arête et surprise...la progression est assez facile, on grimpe de blocs en blocs avec de bonnes prises. Il faut de temps en temps chercher un peu le meilleur passage.
Même si la montée est assez "simple" et rapide, grande prudence car il y du gaz !
Petite pause au sommet le temps d’admirer un peu le panorama...
Du Nid d’Aigle à la Légette du Mirantin
Eh bien poursuivons par l’arête, pas bien le choix...la descente au pied de la Légette se fait entre partie herbeuse et dalles. Pas de grosses difficultés non plus, il faudra chercher un peu les bons passages.
Au pied de l’arête "ouest" de la Légette du Mirantin, c’est "bis répétita". Un peu la même chose que sur le Nid d’Aigle, en plus long.
Sur cette photo du 22/09/16 prise du Mirantin, on voit très bien le parcours de crête entre le collet / Nid d’Aigle / Légette du Mirantin.
Casse-croûte au sommet, face au Mont Blanc, puis une petite bisoule et quelques brouillards cachant un peu le soleil....brrr, vite la polaire.
De la Légette du Mirantin à Plan Villard (retour)
Allez on poursuit, toujours le même cap, pour redescendre la face "est" de la Légette, un grand couloir de 300m.
Quelques traces de sentes par endroits, des parties rocheuses à éviter, toute la face est raide mais se descend bien.
Au pied de la face on remonte un peu pour rejoindre le chemin vers la Côte 2000, puis retour par le sentier vers Plan Villard.
Vidéo
Auteur : Jicé
Avis et commentaires
Merci Papijef pour le retour et ce compte rendu.
J’ai fait cette rando en Octobre et sans doute les moutons n’étaient plus là, ma seule rencontre c’était un cheval au chalet du lac...
Cordialement
Jean-Claude
Merci Jicé. Sans ce topo je n’aurais jamais imaginé faire un pareil parcourt. Superbe boucle.
J’y ai même ajouté du piment patou.
Au dessus du chalet du Lac, à la mi septembre il y avait toujours une clôture et le panneau mouton / chien.
Rien en vue, pas un bruit. Peut-être sont-ils déjà descendus.
Je passe. Arrivé à mi parcourt, dans la vague cuvette, j’entends les premiers bêlements. Toujours rien en vue. Je continue la montée espérant passer subrepticement.
Je vise, non pas le petit col du topo, mais celui un peu plus à gauche. Il semble plus facile et permet d’avoir une vue dégagée sur la suite du programme.
A quelques dizaines de mètres du col, je suis détecté. Aboiements, et deux patous surgissent au loin à gauche. C’est stupéfiant la vitesse de déplacement de ces bestiaux. Aucune échappatoire possible.
Je respecte donc la consigne : rester calme. Facile à dire.
L’un des patous se contente d’aboyer au loin. L’autre accourt. N’ayant rien d’autre à faire, je reste calme et immobile. Il s’arrête, enfin, à une dizaine de mètres. Il aboie toujours, mais ne grogne pas et remue la queue. Je décide d’interpréter ça positivement. Peut-être est-il content d’avoir de la compagnie.
Après deux ou trois (longues) minutes d’échanges de mots doux, il décide de retourner à ses moutons. Je respire, encore plus calmement, et finis ma grimpette sur la crête.
Je tiens ici à ajouter un point important à mon avis.
Sur cette crête, je distingue une très très vague trace. Rien d’étonnant sur une petite crête herbeuse. L’important c’est que cette trace, pour ténue et parfois très discrète qu’elle soit, on peut la suivre jusqu’en haut de la Légette. Elle est vraiment super pratique et rassurante dans ce dédale de rochers où il y a de quoi se fourvoyer.
Salut l’ami JC
toujours en vadrouille je vois...
Hier j’étais au lac des tempêtes et besaces.
Merci pour ces belles photos.
A+
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