Le Grand Salève (1278m), en boucle par le sentier des Etiollets et les vires Bütikofer
- Randonnée
- Jura / Haute-Savoie / Collonges-sous-Salève
- Difficulté :
- Difficile
- Dénivelé :
- 612m
- Durée :
- demi-journée
Superbe itinéraire qui permet de parcourir l'ensemble des sentiers du massif du Coin. On alterne escalade facile, cheminement sur des vires aériennes et balade en forêt. – Auteur : Randorama74
Accès
Depuis Collonges-sous-Salève, suivre la Route du Coin. Le parking est situé à côté des terrains de tennis, juste sous le site d’escalade.
Il est également possible de partir depuis le Parking du Coin. Dans ce cas, il faut continuer environ 500 mètres sur la Route du Coin, jusqu’à arriver au croisement avec la Route de la Croisette (parking en contrebas).
Précisions sur la difficulté
Cette randonnée est plutôt difficile et à réserver aux amateurs de vide.
- La première partie (sentier des Etiollets) est fortement exposée par endroits, même s’il est assez aisé de s’assurer (pitons en place).
- La seconde partie se déroule dans un environnement plus classique et sécurisé (sentiers d’Orjobet et Corraterie).
Photos
Les infos essentielles
- Carte : IGN TOP25 3430OT Mont Salève - Saint-Julien-en-Genevois - Annemasse
- Altitude départ : 666m
- Altitude sommet : 1278m
- Temps de parcours : 3 à 4h
Matériel
On peut recommander de prendre du matériel pour l’assurage (baudrier, corde) et un casque (beaucoup de chutes de pierres).
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Itinéraire
Montée
Depuis le parking, il faut suivre le chemin qui s’engage à droite (barrière en travers). Le chemin traverse un pré et se dirige vers d’immenses blocs, vestiges des éboulements de la face Ouest du massif du Coin.
Le chemin s’engage ensuite dans une forêt. Le cheminement est assez évident (il suffit de suivre les marques rouges). On débouche ainsi sur une clairière avant de pénétrer à nouveau dans la forêt.
De là, il faut repérer tout de suite un sentier qui monte sur notre gauche (trace discrète). Le chemin forestier laisse rapidement la place à un sentier rocailleux.
On atteint ainsi la base du Cirque des Etiollets (possibilité de s’arrêter pour voir la Roche Fendu à la gauche du cirque). Le sentier remonte le cirque sur sa gauche et nécessite d’escalader quelques ressauts faciles.
Plus haut, on vient buter sur une série de barres rocheuses que l’on traverse par le milieu. Le sentier entame une traversée sur la gauche pour atteindre un mur de plusieurs mètres qui semble infranchissable.
Un câble en acier et des pitons permettent d’escalader cet impressionnant ressaut : c’est le Câble des Etiollets (plaque commémorative dans la paroi). Au-dessus du ressaut, un câble et une chaîne font office de main courante.
Le sentier se poursuit aisément jusqu’à venir buter contre une nouvelle paroi. Une plaque indique à droite la direction " Vires Bütikofer ". Ce sera notre chemin de retour. Pour atteindre le sentier des Etiollets, il faut escalader la paroi : c’est le Mur des Limaces, haut d’environ deux mètres et qui ne présente pas de difficulté particulière (pas de III).
Au-dessus du Mur des Limaces, on suit une vire sur la droite (dangereuse par temps humide !) qui conduit à un premier ressaut. Ce dernier est haut d’une dizaine de mètres mais l’escalade est relativement facile. Elle consiste à remonter une gouttière naturelle (anneau au sommet et tige en fer sur la gauche) puis à traverser à gauche pour atteindre une vire équipée d’une chaîne. La vire nous fait traverser toute la paroi vers la gauche.
De là, on remonte des gradins faciles jusqu’à arriver à une chaîne placée à la façon d’un pendule. Deux possibilités :
- Utiliser la chaîne (attention au déséquilibre du mouvement de pendule).
- Remonter les rochers sur la gauche (prises patinées).
On prend ainsi pied sur l’Arête des Etiollets. On suit l’arête en choisissant au mieux (il est possible d’éviter l’arête par un petit chemin qui la contourne sur la droite). On arrive devant un nouveau mur : la Paroi du Fromage. Cette dalle caractéristique, parsemée de trous, se remonte aisément (commencer plutôt au centre pour finir à gauche). Un anneau scellé au sommet peut servir de point d’assurance.
A partir de là, l’essentiel des difficultés de la montée est derrière nous. On arrive sur la large Esplanade des Etiollets qui permet déjà d’admirer Genève et son jet d’eau.
Depuis l’Esplanade, on poursuit le sentier qui grimpe sous des arbustes. On atteint une grande paroi que l’on peut gravir directement (pas de III exposé) ou contourner par la droite. Le sentier longe la paroi jusqu’à atteindre un croisement (panneau indicateur en bois vert). Il faut suivre la direction " Etournelles ".
On remonte le Cirque des Etournelles un peu de la même façon que celui des Etiollets. En tirant sur la gauche, on peut atteindre une première grotte : la Grotte de la Mule, qui traverse la paroi (fenêtre au fond) et possède deux entrées. En ressortant de la grotte, on en trouve une seconde un peu plus haut : la Grotte de la Table. De là, il suffit de poursuivre vers la droite et de suivre des marques oranges (barres en fer) qui permettent de prendre pied sur la Vire des Etournelles.
On peut poursuivre jusqu’aux Rochers du Sphinx et du Bonhomme (possibilité de grimper sur les deux) qui marquent la fin de la vire ; ou alors parcourir celle-ci dans l’autre sens. Un câble aide à la progression (notamment lors d’une traversée délicate qui était équipée auparavant d’une passerelle). Lorsque la vire s’interrompt, il faut repérer une flèche orange discrète et deux poignées en fer qui aident à prendre pied sur la vire supérieure.
De là, on peut poursuivre à gauche pour prendre un raccourci balisé en rouge qui mène directement sur le sentier de la Corraterie (il arrive sous le drapeau savoyard) ; ou alors reprendre cette seconde vire.
D’abord aérienne, elle se transforme en sentier forestier avant de rejoindre le sentier d’Orjobet. On monte en direction du sentier de la Corraterie. Ce dernier passe devant le Trou de la Tine (à visiter pour le coup d’œil) avant de longer les falaises (superbe point de vue sur la plaine du Genevois).
On passe sous le drapeau savoyard (câble) avant d’atteindre une bifurcation (flèche jaune à gauche pour une variante d’escalade facile en III qui mène plus directement sur le plateau) où il faut poursuivre sous les falaises.
On arrive ainsi au bout de la vire et l’on reprend le chemin en sens inverse, mais au-dessus des falaises, sur un superbe sentier balcon. Il permet d’atteindre le plateau sommital et de rejoindre, éventuellement, le sommet du Trou de la Tine.
Descente
De retour à l’intersection Orjobet/Etournelles, on poursuit vers le bas sur le sentier d’Orjobet. Il traverse la Grotte d’Orjobet et redescend longuement à travers la forêt, en passant notamment par un petit passage équipé (rampe de fer) et une série de marches taillées dans la roche.
Peu après ces marches, il faut repérer un sentier très discret qui part sur la droite (marque " C " taillée sur un arbre). C’est le sentier du Chavardon que l’on va suivre. Un panneau " Danger itinéraire vertigineux " confirme le bon chemin.
Il traverse une petite gorge (marche en fer) et des petites ravines croulantes avant de venir buter sur une paroi. On remonte un passage taillé dans la roche, avant de prendre sur la droite pour atteindre le Portail du Chavardon, petit promontoire rocheux caractéristique. Le sentier redescend ensuite dans la forêt (rampe de fer) avant de remonter.
On atteint un cairn. Si l’on continu tout droit, on retourne au Cirque des Etournelles. Il faut donc descendre sur la gauche pour rejoindre les Vires Bütikofer. Il s’agit d’un itinéraire qui s’apparente à une via ferrata mais où il est impossible de s’assurer en permanence (pas de ligne de vie !).
Ces vires s’atteignent par un sentier de pierres instables (attention car il y a des grimpeurs dans les voies d’escalade en contrebas !) et une petite gorge qu’il faut descendre. Le bas de la gorge est équipé d’un premier câble. On désescalade ensuite une petite cheminée pour rejoindre un second câble : c’est le passage le plus aérien.
Cette traversée nous amène sur un petit sentier que l’on suit jusqu’à un petit ressaut que l’on escalade facilement. Le dernier câble longe une goulotte naturelle où les prises sont taillées dans la roche (attention elles sont humides et patinées). On arrive dans une petite cavité. Il faut contourner l’angle de la falaise (exposé) pour arriver aux barreaux en fer d’une échelle.
De là, le sentier remonte pour retrouver le Mur des Limaces et l’itinéraire de la montée.
Descente alternative
On peut également descendre intégralement le sentier d’Orjobet qui nous ramène au parking du Coin.
Vidéo
- Voici le résumé du topo en vidéo.
Auteur : Randorama74
Avis et commentaires
Cool.
Merci, je vais lire ça.
Au plaisir,
Ludo
Salut,
Je n’ai pas ma trace GPS mais tu pourras trouver une trace ici : transpiree.ch/randos/2010...
Regarde à droite, sous la Fiche.
Salut,
J’ai vu la vidéo sur Youtube, et ce sphinx et ce bonhomme m’obsède depuis quelques semaines maintenant 🙂
A tout hasard, tu n’aurai pas une trace GPS de cette petite randonnée là ?
Merci
Ludo
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