Le GR®10 d’Hendaye à Saint Lary - 21 jours

Difficulté :
Difficile
Dénivelé :
18670m
Durée :
3 jours et plus

Bonjour à toutes et à tous ! Vous trouverez dans ce topo le descriptif rapide de vingt et un jours de randonnée sur le GR10, la grande traversée des Pyrénées françaises, avec un lien vers mon blog pour tous les détails sur chaque étape . C'est un trek mythique qui vous fera découvrir des paysages montagnards d'une grande diversité, de la basse montagne basque des Pyrénées atlantiques aux cimes acérées des Hautes Pyrénées, avec en point d'orgue culminant l'ascension du petit Vignemale, à 3032m d'altitude. Toute la gamme des sensations pyrénéennes à la force des pieds, représentant environ les deux-cinquième du parcours complet jusqu'à la Méditerranée. À noter que chaque étape constitue en elle-même une randonnée à la journée, à déguster au gré de vos goûts et de vos possibilités. – Auteur :

Accès

Hendaye est très facilement accessible par tous moyens de transports : routes, train, avion.

Les infos essentielles

  • Carte IGN PACK TOP100 IGN : GR®10 166-167 et 173-174 pour la parte Est
  • Altitude minimale : 0 m
  • Altitude maximale : 2738 m Hourquette d’Ossoue
  • Distance : environ 391 km
  • Horaires : comptez entre 2 et 3 semaines
  • Balisage rouge et blanc du GR10
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Itinéraire

Informations pratiques

  • Les topoguides de référence sont ceux de la Traversée des Pyrénées Occidentales (ref.1086) et Centrales (ref.1091), édités par la Fédération Française de Randonnée.
  • Le balisage de type GR en blanc sur rouge est impeccable de bout en bout, réduisant à presque rien le risque d’égarement. De ce fait, les topoguides suffisent largement pour s’orienter à mon sens, inutile de s’encombrer de cartes, à moins que vous ne souhaitiez sortir du sentier. Attention toutefois à rester attentif lors des (nombreux) carrefours de GR, on a vite fait de s’embarquer sur une mauvaise voie au balisage strictement identique !
  • Concernant le temps, ces Pyrénées ne s’appellent pas "Atlantiques" pour rien. Prévoir un équipement adapté à ce climat océanique montagnard humide et capricieux, mieux vaut tester l’étanchéité de la tente avant le départ ! Après, il y aussi des journées de grand beau, voire de canicule, tout est une question de chance.

Étape 1 : d’Hendaye au col d’Ibardin

  • Distance : 13,7km
  • Dénivelé+ : 317m
  • Hébergement : bivouac

Descriptif : des faubourgs d’Hendaye, on plonge d’entrée dans le vif du sujet en s’immergeant dans les collines basques colonisées par la fougeraie, signe d’une désertification accélérée. Partout, le décor et les maisons blanches charpentées de rouge respirent la basquitude, de la même couleur que le balisage ! Ça grimpe modérément, mais suffisamment pour se croire déjà en montagne, à une heure de la plage.

Étape 2 : du col d’Ibardin au camping de Sare

  • Distance : 16 km
  • Dénivelé+ : 150m
  • Hébergement : Hôtel, gîte, camping, bivouac

Descriptif : courte chevauchée dans le relief collinéen du piémont pyrénéen. Le GR10 s’attache à emprunter les sentiers les plus sauvages et pittoresques possibles, pour une promenade bucolique entre forêts de chênes, champs de fougères et campagne humanisée. On longe même acrobatiquement les berges d’authentiques torrents, la mise au vert est immédiate ! Parallèlement, la découverte du basque monde se poursuit avec la visite de Sare, l’un des nombreux villages basques typiques du parcours, à l’abondante fréquentation touristique.

Étape 3 : du camping de Sare à la ferme Esteben

  • Distance : 23 km
  • Dénivelé+ : environ 600m
  • Hébergement : gîte, bivouac

Descriptif : une étape de liaison s’effectuant largement dans la plaine, au travers d’un paysage campagnard somme toute banal, et dont l’intérêt est surtout patrimonial. On y fait notamment étape à Ainhoa, classé parmi les"plus beaux villages de France" dans la catégorie Euskadiland, ainsi qu’au col des Trois Croix qui s’orne d’un calvaire kitsch à souhait. Sans oublier les intrigants cimetières basques aux stèles gravées de lauburus (croix basque spiralée).

Étape 4 : de la ferme Esteben au col d’Harrieta

  • Distance : 28 km
  • Dénivelé+ : 1110m
  • Hébergement : bivouac

Descriptif : une étape d’anthologie, exaltante et éprouvante à la fois. On renoue enfin avec d’authentiques sensations montagnardes, en dévalant le sentier aérien du col d’Espalza, puis en gravissant les vertigineuses crêtes d’Iparla, où l’on franchit pour la première fois la barre des 1000m. Par beau temps, le spectacle depuis cette ligne de crête s’étirant à perte de vue est superbe, et par mauvais temps, sensations fortes garanties ! Au passage, autre village basque typique notable, Bidarray, mais dans un registre plus rural et nettement moins touristique que les précédents. Je préfère !

Avertissement : la descente du col d’Espalza était en juillet 2014 officiellement interdite pour cause d’éboulement. Mieux vaut se renseigner à ce sujet avant de l’emprunter.

Étape 5 : du col d’Harrieta à Saint Jean Pied de Port

  • Distance : 27 km
  • Dénivelé+ : 1150m (dénivelé- : plus de 2000m !)
  • Hébergement : tous types

Descriptif : nouvelle étape dense et exigeante, même si elle évolue dans un environnement plus humanisé et moins spectaculaire que la veille. On prolonge au début le plaisir des crêtes d’Iparla, avant de basculer dans la plaine, puis d’escalader en douceur la ronde-bosse du Monhoa. Arrivée à Saint Jean Pied de Port, bourg médiéval de caractère, porte d’entrée vers l’Espagne du chemin de Compostelle via le col de Roncevaux. Un hub jaquaire grouillant de pèlerins, facilement accessible et que de nombreux géherdistes pressés choisissent comme point de départ de leur trek.

Étape 6 : de Saint Jean Pied de Port aux bordes d’Inzarrazquy (après Ithurramburu)

  • Distance : 20 km
  • Dénivelé+ : 1020m
  • Hébergement : bivouac

Descriptif : étape un peu casse-pattes, consistant à faire le culbuto sur les croupes arrondies de la montagne basque de basse altitude, et s’effectuant pour l’essentiel sur route ou sur piste. On reste à l’étage de la fougeraie, parsemée de quelques pâturages. On se console avec l’atmosphère sauvage d’espaces désertifiés et fort peu fréquentés, ainsi que par le bivouac dans un emplacement de rêve, au creux d’un vallon solitaire.

Étape 7 : Des bordes d’Inzarrazquy au col Bagargiak

  • Distance  : 15 km
  • Dénivelé+ : 1340 m
  • Hébergement : gîte, bivouac, camping à trois kms

Descriptif  : courte étape, mais au dénivelé conséquent. Le yoyo sur des monts bulbeux et herbeux continue, entrecoupé d’intermèdes forestiers. L’étape débute par l’ascension aux sommets d’Okabé marquant un nouveau record d’altitude (1456m), puis redégringole dans la vallée pour un rebond vers les chalets d’Iraty et le col Bagargiak.

Étape 8 : Du col Bargagiak à Logibar

  • Distance : 16 km
  • Dénivelé+ : 175m (dénivelé- : 1130m)
  • Hébergement  : gîte, bivouac

Descriptif : facile et belle étape, en forme de vol plané tout en douceur vers le fond de vallée. Début du parcours sur le sublime chemin de crête d’Ugatze, déroulant un vaste panorama dans un décor de pâturages mongols. La suite est plus escarpée, mais toujours en pente douce. Au final, une étape qui réjouit autant les yeux que les jambes. A signaler que Logibar se résume au seul gîte-bar-restaurant.

Étape 9 : de Logibar à Sainte Engrâce

  • Distance : 21 km
  • Dénivelé+ : 1170m
  • Hébergement : gîte, camping, bivouac

Descriptif : étape mémorable car débutant par le franchissement d’un des hauts lieux du GR10, la spectaculaire passerelle d’Holzarté. Le reste du parcours confirme qu’on s’enfonce pour de bon dans le tréfonds des Pyrénées, même si l’altitude demeure modérée et que les courbes vertes dominent encore l’horizon. Les pentes se durcissent à mesure que les vallées se creusent ! Le but de l’étape, Sainte Engrâce, a tout d’un petit village typique de montagne, ornementé d’une église romane biscornue.

Étape 10 : de Sainte Engrâce à Arette la Pierre Saint Martin

  • Distance : 21 km
  • Dénivelé+ : 1100m
  • Hébergement : refuge, bivouac

Descriptif : nouvelle étape marquante à plus d’un titre. Tout d’abord la remontée du ravin d’Arpidia à l’atmosphère préhistorique, puis l’ascension sans concession jusqu’au col de la Pierre Saint Martin, où le décor change du tout au tout. Devant nous, la montagne montre ses crocs, acérée et austère ! Le Pic d’Anie est dans la ligne de mire, premier haut sommet du parcours, fin de la montagne à vaches, enfin !
D’ailleurs, le point d’arrivée n’est autre que la première station de ski depuis la plage, Arette, vide et sans grâce, hélas.

Étape 11 : d’Arette la Pierre Saint Martin au camping du Lauzart après Lescun

  • Distance : 21 km
  • Dénivelé+ : 300m (dénivelé- : 840m)
  • Hébergement : gîte, camping, bivouac

Descriptif  : attention, l’itinéraire décrit dans le blog est en fait celui de la Haute Route Pyrénéenne, que des travaux sur le GR10 ont rendu obligatoire (juillet 2014) ! Il est probable que le parcours normal a été rétabli depuis. Quoiqu’il en soit, c’est une magnifique étape de haute montagne qui mérite d’être empruntée, entre névés, pierriers et goulets jusqu’au col des Anies, 2064m. Avec pour témoin et guide la silhouette du pic d’Anie tout au long. Ensuite, c’est une plongée dans un vallon d’alpages imitant la Suisse à merveille, jusqu’à la vallée perdue de Lescun. On quitte le Pays Basque pour entrer en Béarn, et ça se voit !

Étape 12 : Du camping du Lauzart au départ du chemin de la Mâture

  • Distance : 18 km
  • Dénivelé+ : 940m
  • Hébergement : gîte, bivouac

Descriptif : étape plus éprouvante qu’il n’y paraît, bien que n’ayant qu’un seul col au programme, celui de Barrancq, qu’il s’agit de gravir et de redescendre au travers de forêts et de pâturages de moyenne altitude. Dans un décor bucolique loin d’être désagréable, mais qui laisse sur sa faim en comparaison de l’épopée montagnarde de la veille. Cela dit, la traversée des plaisants villages béarnais d’Etsaut et de Borce apporte une touche patrimoniale qui rachète cette banalité.

Étape 13 : du départ du chemin de la Mâture à Gabas

  • Distance : 20 km
  • Dénivelé+ : 1400m (dénivelé- : 1160m)
  • Hébergement : gîte, hôtel, bivouac

Descriptif : nouvelle étape d’anthologie, rude mais gratifiante de bout en bout. Ça commence par le chemin de la Mâture, autre clou du GR10, à la réputation un peu surfaite selon mon goût, mais spectaculaire quand même. On enchaîne par la montée au col d’Ayous le long d’une vallée montagnarde aux amples volumes, récompensée au sommet par la vue sur le Pic du midi d’Ossau en face, et celle sur le collier de perles des lacs d’Ayous en contrebas. Que l’on passe en revue à la descente, jouant des coudes dans ce secteur éminemment touristique, jusqu’à atteindre la route au parking du lac artificiel de Bious Artigue.

Étape 14 : de Gabas à Gourette

  • Distance : 20 km
  • Dénivelé+ : 1450m
  • Hébergement : gîte, hôtel, refuge, bivouac (camping à 6 kms !)

Descriptif : une nouvelle étape de montagne haute en couleurs, tant par le dénivelé costaud que par la variété des paysages. La mise en jambe se fait sur la corniche des Alhas, sentier vertigineux équipé de câbles, avant d’entamer sous le couvert forestier puis à travers pâturages l’ascension à la Hourquette d’Arre. Bientôt, l’étage végétal cède la place à la roche et à la neige. Traversées de névés et de pierriers se succèdent jusqu’au col, d’où l’on redescend vers Gourette le long d’une vallée verte, en lorgnant au passage le lac d’Anglas que surplombe une mine fantôme.

Étape 15 : de Gourette à Arrens Marsous

  • Distance : 12 km
  • Dénivelé+ : 820m
  • Hébergement : tous types

Descriptif : brève étape de liaison évoluant en territoire humanisé, au dessous de 2000m. Et qu’on peut même notablement raccourcir en empruntant le raccourci de la D918, pendant la descente du col de Tortes. Enfin, ça et là, de bien belles images de montagne à vaches et à cyclistes quand même.

Étape 16 : D’Arrens Marsous au lac d’Ihléou

  • Distance : 18 km
  • Dénivelé+ : 1540m
  • Hébergement  : refuge, bivouac

Descriptif : longue et dure étape par son dénivelé record, à ne pas entreprendre trop chargé ! L’intérêt est inégal : un peu trop de goudron dans un environnement campagnard plutôt banal jusqu’au lac d’Estaing, puis de ce site remarquable les retrouvailles avec la haute montagne pendant l’ascension au col d’Ilhéou, et la descente en corniche jusqu’au refuge.

Étape 17 : du lac d’Ilhéou au refuge des Oulètes de Gaubes

  • Distance : environ 20 km
  • Dénivelé+ : 1050m
  • Hébergement : refuge, bivouac

Descriptif : attention, il s’agit de la variante par le col de Haugade, qui permet de raccourcir le parcours officiel passant par Cauterets. Magnifique variante en tous cas, empruntant en partie le Circuit des Lacs, dans un décor de haute montagne absolument vierge et préservé. La variante rejoint le GR10 au pont d’Espagne, spot touristique majeur d’où débute l’ascension au lac de Gaube en troupeau, et qui peut même se faire en télésiège. C’est qu’au bout de la vallée, il y a l’époustouflant spectacle du massif de Vignemale, point d’orgue du GR10 et point culminant des Pyrénées françaises (3298m). C’est au pied du cirque qu’est située la zone de bivouac, sous la masse écrasante du géant !

Étape 18 : du refuge des Oulètes de Gaube au refuge de la Grange de Holle près Gavarnie

  • Distance : 20 km
  • Dénivelé+ : 580m (870m en incluant l’ascension au petit Vignemale à 3032m)
  • Hébergement : refuge, bivouac (tous types à Gavarnie, à 20mns du refuge)

Descriptif : une orgie de haute montagne, qui culmine avec l’ascension facultative du petit Vignemale depuis la Hourquette d’Ossoue (sentier facile) et se poursuit dans la longue descente jusqu’au barrage d’Ossoue. Rien n’y manque : décor minéral, sentiers aériens, balcons vertigineux, panoramas à couper le souffle, névés à la pelle etc. Inutile de préciser que l’affluence est proportionnelle à la magnificence du site.
Du barrage d’Ossoue, le GR était une fois de plus coupé pour travaux en juillet 2014, contraignant théoriquement à prendre la piste vers Gavarnie sur la rive gauche du gave.

Étape 19 : du refuge de la Grange de Holle près Gavarnie à Luz Saint Sauveur

  • Distance : 26 km
  • Dénivelé+ : 225m
  • Hébergement : tous types

Descriptif  : une étape longue mais facile sur le papier, du moins par beau temps. On abandonne provisoirement les hauteurs pour évoluer à l’étage des humains. Le sentier longe le flanc de la montagne à travers les alpages, surplombant le grand axe de la vallée, ce qui lui permet d’offrir de superbes vues sur le cirque de Gavarnie. Puis il rejoint la route en direction de Luz Saint Sauveur, marquée architecturalement par l’empreinte du Second Empire.

Étape 20 : De Luz Saint Sauveur à la cabane d’Aygues Cluses

  • Distance : 21 km
  • Dénivelé+ : 1430m
  • Hébergement : cabane, bivouac

Descriptif : retrouvailles avec la haute montagne en deux temps. D’abord une première partie jusqu’à Barèges en forme d’épisode patrimonial, consistant à passer en revue les villages typiques du pays de Toy (variante GR10F). Puis une deuxième partie où l’on s’enfonce jusqu’au cou dans une montagne désormais granitique, mais adoucie par la remontée de l’étagement végétal jusqu’aux crêtes. L’un dans l’autre, un parcours plaisant.

Étape 21 : de la cabane d’Aygues Cluses à Saint Lary

  • Distance : 27 km
  • Dénivelé+ : 820m
  • Hébergement : tous types

Descriptif : étape d’autant plus agréable qu’elle se maintient au dessus des 2000m la plupart du temps, et qu’elle traverse la réserve naturelle de Néouvielle, zone lacustre protégée pour sa biodiversité et l’intérêt de ses paysages. De fait, on navigue de lac en lac, dans ce massif granitique d’une beauté classique, à la fois tendre et sauvage. L’inconvénient, c’est que ça grouille de touristes montés des stations voisines toutes proches.
Ça se gâte d’ailleurs à l’approche du col du Portet, où le morne décor des pistes et des stations de ski reprend le dessus jusqu’à Saint Lary.

Avertissements et Droits d'auteur

Dernière modification : 15 février 2023

11 membres ont cette randonnée en favori !

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Avis et commentaires
( 5 | 1 avis )

Salut l’échappé,
Compliments pour ton accomplissement, qu’il m’a fallu deux ans pour atteindre. Comme tu as dû t’en rendre compte sur mon blog, j’ai effectué la suite et fin du GR 10 l’année suivante... Et merci pour ton retour, n’hésite pas à faire part dans les commentaires d’éventuelles mises à jour que tu aurais constatées.
Ne reste plus qu’à enchaîner sur le GR11 ou la HRP si le coeur t’en dit, tu ne seras pas déçu !
Bon vent.

5 / 5

De belles photos et une description détaillée qui me rappellent bien des souvenirs ! J’ai réalisé l’ensemble du GR®10 en 2022. Et je sais que je le referai... Nos Pyrénées sont splendides et si variées... Merci pour ce contenu !

Merci pour ton retour, Gabriel, La première étape n’est qu’une mise en bouche, bien d’autres suivront en crescendo ! Jusqu’aux Hautes Pyrénées et au delà...
Bons futurs treks !

Merci pour le topo !!! 1ere étape faite ce jour pour se donner envie de faire la grande traversée... Un jour !
Entre Hendaye et Ibardin le kilométrage est bon mais le dénivelé un peu sous évalué ! Les montres nous annoncent 690m de d+. De quoi se chauffer les jambes des le premier jour ! Le paysage est sublime, et l’envie de poursuivre le chemin est bien présente !
Encore merci pour le topo que l’on fera certainement en entier d’ici quelques années !

Marina

Kikou, Merci Jérôme pour ce retour rapide de ta part.
Je te remercie pour tes réponses plus que satisfaisantes.
Et a plus sur les sentiers, qui sait !! 🙂

(Pour Marina) Oups, j’allais oublier : il est également possible de s’héberger dans les nombreuses cabanes jalonnant le parcours, et je l’ai fait souvent, mais c’est toujours un pari osé que de miser sur un tel type d’hébergement, car certaines peuvent être occupées par le berger, ou devenues inhabitables, ou en travaux, ou nouvellement fermées à double-tour, ou encore, pleines à craquer de randonneurs ! Bref, quand on marche sans tente, il est plus que recommandé de se documenter sérieusement au préalable sur leur état récent, que ce soit sur le net ou sur place, sous peine d’une nuit à la belle étoile.

Bonjour Marina,
merci pour ton retour !
Pour répondre à ta question, tout dépend du mode de trek que tu envisages :

  • En autonomie complète, c’est à dire avec tente, réchaud etc., tu pourrais théoriquement subsister sur tes propres vivres en t’approvisionnant dans les villages du parcours, mis à part dans quelques secteurs dépourvus de points de ravitaillement où il faut prévoir trois ou quatre jours de bouffe dans le sac (comme en Ariège). J’ai même croisé des puristes qui trimballaient jusqu’à 10 jours et plus de nourriture sous forme de lyophilisés, de riz, de pâtes, de semoule, de lentilles, etc. , d’autres qui s’envoyaient des colis, ou qui se faisaient régulièrement livrer par la famille ou des amis à des points stratégiques. Bref, si tu vis sur tes propres ressources, le coût d’une journée peut être très modique, de l’ordre de 10 à 20 euros selon tes goûts, vu que l’hébergement est gratuit... Très économique, certes, et aventureux, mais l’inconvénient, c’est que ce choix alourdit largement le sac !
  • En hébergement en dur à chaque étape, à savoir refuge, gites, hôtel, etc., l’ardoise monte sensiblement : compter entre 30 et 50 euros pour une demi-pension (nuit +repas du soir+petit déjeuner), voire plus en hôtel et en incluant tous les frais annexes (bière de l’arrivée, friandises, panier pique-nique...). Le tout-en-refuge met la semaine de trek à environ 300 euros minimum, à mon avis. En contrepartie, le sac devient beaucoup plus léger d’un seul coup, sans tente ni réchaud ni stocks de vivres ! Petite contrainte, ça implique également une planification sans faille du parcours et de nombreuses réservations.
  • En semi-autonomie, c’est à dire en alternant bivouacs et repas ou demi-pension en refuge, on peut calculer entre 20 et 30 euros par jour, selon la fréquence des bivouacs forcément beaucoup moins couteux. C’est mon choix personnel : partir en autonomie pour le fun et la souplesse, mais se garantir un minimum de confort en s’autorisant régulièrement de bons repas chauds en refuge, et quand le temps est pourri ou le besoin de récup’ trop pressant, une bonne nuit au sec sous un toit solide. En règle générale, je préfère la formule repas au refuge/ bivouac sous tente à proximité quand elle est permise... L’avantage de ce mode de trek, c’est que ça limite le poids du sac à un 12-13 kg raisonnable incluant deux ou trois jours de vivres, tout un permettant une grande flexibilité dans les horaires et l’itinéraire : on n’est pas obligé d’arriver à tout prix au refuge sous peine de passer la nuit dehors, et on peut s’écarter du planning, ou le moduler selon l’état de forme et la météo.
    Voilà, j’espère avoir tout dit, tous les détails dans mon blog de toute façon y compris des suggestions de sites de bivouac-maison 😉, bonne lecture et bon trek !

Kikou Jérôme,
Nouvelle sur ce site, je viens de lire en entier ton topo GR10, et c’est justement le tronçon que je veux faire.
Ma question est financière, pourrais tu te souvenir en moyenne a combien ce trek t’est revenu en dehors du matos, juste gite, bouffe ?
Ça me donnera un ordre de prix.
J’aimerai partir en Juin, qu’en penses tu ?
Je te remercie par avance de ta réponse
Passe une bonne fin de journée.
🙂

Salut Michel,
t’inquiètes, je ne suis pas en service, ça ira pour cette fois (mais ne recommence pas 😉
Donc mon sac est un Kestrel 58 vert, avec poche ventrale et sifflet incorporé dans une sangle d’épaule, très pratique pour alerter les secours quand on a les bras et les jambes cassées 😉.
Bonne préparation, cordialement,
Jérôme

Michel

Salut Jérôme !
Je viens de faire une petite visite sur ton blog et sur le dernier message que je t’ai envoyé, je me suis aperçu avec horreur que j’ai fait 2 énormes fautes de conjugaison (on devrait toujours se relire surtout lorsqu’on s’adresse à un prof ! mdr).
C’était un clin d’œil,
Cordialement,
Michel

Michel

Salut Jerome

merci pour ta réponse

peux tu me dire plus précisement quel modéle de chez osprey avait tu lors du gr et celui que tu as maintenant (je me fis à ton expérience de l’itinérance) moi perso je pensais à un exos 48 trés léger mais le modèle actuel n’a pas de poche sur la ceinture ventrale contrairement à l’ancien modèle et ça me gène
merci
cordialement
Michel

Salut Michel,
merci pour ton soutien !
Pour répondre à ta question, je suis resté fidèle à la marque Osprey depuis quelques années. J’en suis à mon deuxième, un 58 litres vert que j’ai payé 110 euros il y a deux ans (bien chercher sur internet le plus bas prix, ça peut monter jusqu’à 190 sur le site osprey !). Je le trouve léger, solide, ergonomique et confortable à porter. En tassant sur le haut du sac, j’arrive à rentrer tout mon barda pour l’autonomie avec le ravitaillement. En plus, ils sont assez esthétiques, pour mon goût... Évidemment, ils s’usent si on en fait un usage intensif, mais la structure et les coutures tiennent, pas eu à déplorer de galère type rupture de sangle d’épaule. Bref, difficile de lui trouver un défaut, sinon son prix plus élevé qu’un décathlon, certes.
Bon trek, cordialement,
Jérôme

michel

Bonjour Jerome

superbe récit plein d’humour et trés bien détaillè

une mine d’infos pour moi qui envisage le gr au moi de juin

pour l’instant je suis à la recherche d’infos sur le matériel et notamment sur le sac à dos.

je suis branché sur la marque osprey et je voulais savoir quel modèle tu as utilisé et

surtout ce que tu en penses (défauts et qualités)

merci

cordialement

Michel

Salut Pierre,
Félicitations pour cet accomplissement réalisé à la sardine à l’huile, 31 jours c’est une bonne moyenne vu le profil du parcours !
Moi, j’en ai terminé aujourd’hui, au col du Somport, et Fred trois jours avant, du coup j’ai fini en solo, en mode aventurier. Là, je me paye le luxe d’un hôtel *** espagnol pour le prix d’un refuge, douce récompense après la nuit précédente en cabane et tant d’autres sous la toile ! Y’a la wifi, d’où ce message de Candanchu pour saluer un hacherpiste comme on les aime. Rendez-vous sur nos blogs à la rentrée !

Pierre

Magnifique Jérôme ! Nous nous sommes croisés en juillet dans une cabane, Mont Roig ou Henri Pujol. Tu m’as marqué ! Au plaisir d’échanger à nouveau.

p.s : j’ai bien rejoins Banyuls sur Mer bouclant ainsi ma HRP en 31 jours prévus.
++
pierre

De rien, et vive le partage ! Oui, ça vaut vraiment le coup, en itinérance ou à la journée (en sélectionnant les plus belles étapes, évidemment), si on ne craint pas de se faire arroser de temps en temps 😉 Je dois au GR10 quelques uns de mes plus beaux souvenirs de rando. Et c’est pas fini, loin de là !

merci pour ces belles photos venues d’un coin de montagne que je n’ai pas eu encore l’occasion d’arpenter mais qui donnent bien envie d’y faire un tour !

Merci, de fait, c’est devenu mon fond d’écran !

Joli topo pyrénéen et une 26e photo fascinante !

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