Le Col de Ruburent par le Lac de l’Orrenaye
- Randonnée
- Ubaye / Alpes de Haute-Provence / Larche
- Lac(s)
- Difficulté :
- Facile
- Dénivelé :
- 560m
- Durée :
- 3h30
Grande classique de l'Ubaye, cette randonnée facile, accessible à toutes et à tous, évolue dans un cadre grandiose, le long du Torrent de l'Orrenaye, jusqu'au col de Ruburent, à la frontière de la France et de l'Italie, et ouvre la porte à des parcours plus ardus, longs et difficiles, des deux côtés de la frontière. Un itinéraire potentiellement fréquenté, les week-ends en été, qui peut aussi se pratiquer en mode hivernal. – Auteur : Olif25
Accès
Par la D900, en direction du Col de Larche (ou de la Madalena, versant italien). Se garer au Parking du Pontet, environ 700 mètres sous le col, ou le long de la route, si le parking est complet.
Précisions sur la difficulté
Parcours sans difficulté, évident et bien balisé.
Photos
Les infos essentielles
- IGN : 3538 ET Aiguilles de Chambeyron
- Altitude minimale : 1944 m
- Altitude maximale : 2507 m
- Distance (A/R) : 11 km
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Itinéraire
Du Parking du Pontet, emprunter le sentier balisé qui monte en longeant la rive droite du Torrent de l’Orrenaye et contourne la Tête des Blaves.
À l’entrée du Vallon de l’Orrenaye, traverser le torrent et continuer à suivre le sentier en direction du lac, sans prendre, sur la gauche, la direction de la Bergerie de l’Orrenaye et du Col de la Gipière.
Laisser de côté une petite mare et poursuivre jusqu’au Lac de l’Orrenaye, vers lequel on descend au plus près, avant de remonter par un vallon en pente douce au Col de Ruburent, frontière entre l’ancien Duché de Savoie, alors rattaché au Royaume de Piémont-Sardaigne, et la France. D’où la Croix de Savoie figurée sur les bornes frontière.
On pourra pousser légèrement en Italie pour une superbe vue sur le Lac supérieur de Roburent (nom italien), voire se rendre sur ses berges et en faire le tour selon les envies.
La descente se fait en empruntant, au niveau du col, le GRP qui passe légèrement en surplomb du lac, ce qui permet d’effectuer une petite bouclette, avant de reprendre le même itinéraire qu’à la montée, une fois le lac dépassé.
Récit de la sortie :
Si cet itinéraire a déjà été décrit maintes fois, parfois succinctement, parce qu’ouvrant la porte vers de plus longues randos en direction des sommets ceignant le Vallon de l’Orrenaye et, plus loin, l’Italie voisine, il ne l’a pas encore été ici pour lui-même, hormis en mode hivernal. Je me permets donc de l’ajouter en tant que topo (il figure dans le Guide AR 50 randonnées vers les lacs), car il peut faire partie des objectifs de montagnards peu endurcis, comme moi, par exemple.
Rando plutôt fréquentée en haute saison touristique estivale, nous sommes montés à contre-courant, en début d’après-midi, à l’heure ou les randonneurs redescendaient, Italiens pour la plupart, saluant d’un ciao, d’un buongiorno ou même d’un ave en s’écartant pour nous laisser passer. Dans le vallon et au col, quasiment plus personne. De quoi augurer d’une descente tranquille, non sans avoir largement profité de la beauté du lieu, sous l’impressionnante Tête de Moïse, qui a sans doute fendu la montagne en deux pour que l’on puisse se frayer facilement un chemin dans le vallon. Quelques tintements de cloches me mirent en alerte. C’était l’heure des moutons ! Eux aussi à contre-courant. Ils montaient pour profiter de la fraîcheur nocturne en altitude. Après quelques hésitations, il a bien fallu se lancer, n’ayant pas véritablement d’autre option. Deux bons gros patous placides, en pause syndicale, allongés sur le sentier et occupés à ronger leur frein en même temps qu’un bout de bois, ont tout juste daigné nous regarder passer entre eux deux, sans même lever la truffe. Cent mètres plus loin, sur les berges déversantes du torrent, il a fallu se frayer un chemin en plein milieu du troupeau bêlant, sans non plus déclencher une quelconque ire ou intervention de la police canine des montagnes, qui, cette fois, a bien fait le job, ne nous ayant pas identifiés comme une menace potentielle. Retourner jusqu’à la voiture ne fut ensuite qu’une formalité.
Auteur : Olif25
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