Le Cluyer (1054m)
- Randonnée
- Luberon / Vaucluse / Saint-Saturnin-lès-Apt
- Histoire, châteaux
- Difficulté :
- Facile
- Dénivelé :
- 800m
- Durée :
- 4h30
Le Cluyer, petit sommet du Luberon, n’est que le prétexte pour découvrir les aiguiers, très typiques de cette région provençale. Creusés dans la roche calcaire, ils permettaient de stocker l’eau par un système d’impluvium récupérant les eaux de ruissellement. – Auteur : ThF
Accès
De Apt, direction Saint Saturnin lès Apt (D943).
Se garer à l’entrée du village.
Précisions sur la difficulté
Pas de difficultés.
Photos
Les infos essentielles
- Carte : IGN 3242 OT Apt PNR du Luberon
- Altitude minimale : 360m
- Altitude maximale : 1054m
- Horaires : 4h30
- Distance : 16km
Chargement de la carte en cours
Itinéraire
Du parking, se diriger vers le château, et poursuivre le sentier balisé PR en direction de la Trape.
On rejoint ensuite une piste, au niveau des Gavagnols.
On poursuit en direction des Aiguiers Bessons.
Poursuivre la piste des Lays, avant le point 938, prendre à droite un sentier rejoignant le Cluyer.
Du Cluyer, descendre un sentier (direction nord) rejoignant au point 971, la piste des Lays.
Prendre à droite.
Au carrefour avec la piste de Travignon, prendre à droite cette dernière.
Avant la Croix de Bonnefoy, prendre à gauche le GR9 en direction de Travignon (hameau abandonné).
Au dessus du hameau, aller voir le magnifique aiguier. Il est composé de 3 parties reliées par une rigole creusée dans la pierre.
On poursuit ensuite le GR 9, à la Combe du Puits du Geay, prendre alors à droite le PR.
On rejoint une piste (celle des Lays) au point 565, pour retourner au village.
Auteur : ThF
Avis et commentaires
A propos de bòri (accent toniqe sur le " ò ", symbolisé par l’accent grave non écrit, nom masculin à l’origine), Christian Lasure (fr.wikipedia.org/wiki/Chr...) écrit :
« employé au 19e siècle uniquement dans le sens péjoratif de « masure », de « cahute » (comme l’indique Frederic Mistral dans son Tresor doû Felibrige - 1878 - p.307 - lexilogos.com/provencal/f...) après avoir désigné une « ferme » aux 17e et 18e siècles (ainsi que l’attestent la toponymie et les documents d’archives), le mot bòri, pris dans l’acception nouvelle de « cabane en pierre sèche », a été popularisé par certains archéomanes provençaux de la 2e moitié du 19e et du début du 20e, pour habiller archéologiquement un objet d’étude purement ethnologique et par trop contemporain ; ce contresens, qui réserve aux vestiges de l’habitat rural saisonnier ou temporaire une appellation qui ne s’appliquait qu’à l’habitation permanente, a été repris par Pierre Desaulle dans les années 1960 avec son livre « Les bories de Vaucluse », par Pierre Viala, dans les années 1970 avec son musée de plein air « Le village des bories » et enfin par le Parc du Luberon dans les années 1990 avec son livre touristique « Bories » ; la vogue du terme a même gagné le Périgord dans les années 1970, non sans y entrer en conflit avec l’acception d’ « exploitation rurale », de « ferme isolée » auquel ce mot était cantonné jusque là dans cette région. »
Etymologie : latin bovaria un mot qui a a été créé au Moyen Age avec le sens « étable pour les bœufs » dans la langue de l’administration et des abbayes.
En ancien occitan boaria signifie « métairie », borio en languedocien. Ni le sens « masure », ni le sens « cabane » sont attestés dans les dictionnaires dialectaux. C’est un sujet à approfondir …
Dans certaines régions, et selon un schéma récurrent, sous l’influence d’érudits locaux, les appellations d’origine ont été escamotées aux profit d’autres mieux sonnantes et plus valorisantes pour leurs inventeurs : ainsi bòrie / bòri dans le Vaucluse et les Bouches-du-Rhône pour cabano / cabane. Repris par la presse et des officines touristiques soucieuses de valoriser des objets désormais promus au rang de « patrimoine », ces termes inventés restent contestés dans les milieux scientifiques.
Dommage !
J’ai rencontré un seul Vététiste descendant du Cluyer !
En plus, on aurait pu se rencontrer, j’ai tournée en VTT dans le secteur, dimanche matin.
Bonjour
Effectivement je n’étais pas dans la bonne direction, mais c’est celle indiquée sur le topo de référence.
Merci pour l’info.
Oups !.....Plein Ouest et pas Est.
Salut
Alors, pour la table d’orientation, il faut partir plein Est elle est à 100m env. et pour l’aiguier tu continues à descendre vers l’Est, tu retombes sur la trace qui viens de la balise que tu suis sur 200m il est à l’entrée de l’hêtraie.
C’est mon quartier, j’habite en dessous à St Saturnin.
Dernières sorties
Retrouvez les récits et photos de randonneurs ayant déjà parcouru cet itinéraire.